Séances ordinaires
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Communications de HOUDELETTE P
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L'efficacité de la chimiothérapie depuis l'introduction des sels de platine a changé le destin des formes évoluées des cancers du testicule. Vis à vis des masses résiduelles d'adénopathies métastatiques rétropéritonéales après chimiothérapie, l'attitude universellement prônée est le curage rétropéritonéal "complet". Les résultats de notre expérience de 74 exérèses limitées de ces masses confirment le bien-fondé de notre attitude. Elle garantit l'avenir et limite les séquelles génitales chez ces sujets jeunes. Elle s'inscrit en droite ligne de l'histoire thérapeutique de ce modèle de la cancérologie : la précision dans l'indication des moyens d'un arsenal pluridisciplinaire assure toujours plus d'efficacité et toujours moins d'invasivité et de séquelles.
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La guerre disait Carl von Clausewitz, est un caméléon. Durant ce siècle, chaque conflit armé aura révélé notamment sur le plan sanitaire, sa singularité, son exemplarité, sa valeur pédagogique. Aucun, l'actualité récente le prouve n'appartient au passé. Les soins que reçoivent les blessés de guerre sont fonction des circonstances des conflits, des possibilités médicales mais aussi du prix que les cultures ou les circonstances leur attribuent. Tout sépare deux paradigmes : d'une part, le blessé "précieux" des armées occidentales dont la prise en charge est conceptualisée (médicalisation et chirurgicalisation de l'avant, évacuation médicalisée ultra-rapide) et personnalisée aussi proche que possible que celle d'une victime de la traumatologie civile dont le modèle reste le blessé balistique nord-américain et sa prise en charge dans les trauma centers ; d'autre part, les victimes civiles en grand nombre des pays pauvres et désorganisés souvent abandonnées à leur sort ou livrées à un triage "épidémiologique" garant d'une répartition aussi efficace que possible de soins limités.
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Les auteurs rapportent huit observations de lésions kystiques surrénaliennes. Les lésions kystiques ou pseudokystiques bénignes sont statistiquement majoritaires. Toutefois ni la taille, ni l’aspect morphologique, ni l’existence de calcifications pariétales, ni la couleur du contenu de la lésion, ni le bilan biologique de son porteur ne permettent d’exclure une lésion maligne ou hormono-sécrétante. La place thérapeutique de la ponction transpariétale et celle de la simple surveillance radiologique sont discutées. L’indication opératoire est le plus souvent indiquée ou recommandable.
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Une symptomatologie de prostatisme, similaire à celle de l'homme plus âgé, peut se manifester plusieurs décennies auparavant et reste habituellement inexpliquée ou attribuée à des facteurs fonctionnels ou infectieux. Elle apparaît pourtant corrélée à une anomalie organique bien individualisée régulièrement retrouvée, l'hypertrophie isolée de la lèvre postérieure du col. Un traitement électif par résection de cette lésion dysectasiante réalisée dans cette série chez 65 hommes de moins de 55 ans amène le plus souvent la disparition de la gêne fonctionnelle, tout en préservant régulièrement l'éjaculation.
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Les tumeurs nerveuses bénignes rétro-péritonéales développées aux dépens des racines ou du plexus lombaire sont rares. Leur symptomatologie impose parfois un traitement opératoire. La résection, ailleurs souvent possible, fait ici courir le risque de séquelles déficitaires. L'énucléation, traitement électif, n'est pas toujours réalisable. L'évidement, comme pour les neurinomes de la fosse postérieure du crâne, est un procédé de recours à connaître.
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