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Séance du mercredi 24 juin 1998
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SEANCE COMMUNE AVEC L'ECOLE D'APPLICATION DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES 15h00-17h00 - Amphithéâtre Rouvillois, Val-de-Grâce Modérateur : Jacques de SAINT-JULIEN
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Résumé L'utilisation de chondrocytes autologues cultivés pour traiter certaines lésions post-traumatiques du cartilage constitue le seul procédé à ce jour capable de régénérer le tissu hialin en lui restituant ses qualités biomécaniques et ce pour un long terme. Mis au point dès 1987 par les équipes suédoises (Peterson, Lindhal, Brittsberg), il représente une voie prometteuse pour des sujets jeunes sportifs présentant des défects cartilagineux en zone portante (essentiellement au genou) et dont on connait le sombre pronostic évolutif spontané. Notre expérience à ce sujet est récente et limitée à 22 patients pour des raisons d'indications et de coût. Elle regroupe des patients de plusieurs Hôpitaux d'Instruction des Armées et a débuté en mars 1996. Le premier temps consiste à analyser la lésion en arthroscopie en la classant puis à prélever en zone non fonctionnelle des fragments de cartilage sain par biopsie. Une culture des chondrocytes recueillis est réalisée ensuite durant trois semaines sur des milieux spécifiques et sous contrôle rigoureux (procédé de dédifférenciation-redifférenciation). Au bout de ce délai, la culture est implantée par arthrotomie dans la lésion préparée et recouverte par un lambeau périosté. L'évaluation est faite en utilisant les scores de LYSHOLM 2, de CINCINATI , la classification IKDC. Tous les patients ont été fonctionnellement améliorés après le sixième mois ce qui corrobore les études des séries nord américaines et suédoises, ces dernières affichant un recul de dix ans avec contrôle biopsique objectivant le maintien à long terme du tissu hialin. Le suivi par IFM reste toutefois problématique.
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Résumé Soixante-neuf cas de fracture unicondylienne, variété méconnue des fractures de l' extrémité distale du fémur, ont été revus avec un recul moyen de 6 ans et demi. Intéressant plus souvent l'homme jeune que le sujet âgé, elles atteignent presque également les condyles externe et interne. Le traitement orthopédique comme l'ostéosynthèse n'ont fourni que deux tiers de résultats fonctionnels satisfaisants. La comminution du foyer, l'ouverture cutanée et les associations lésionnelles constituent des facteurs de risque statistiquement significatifs. Les complications les plus redoutables sont la nécrose condylienne qui est mal tolérée mais reste rare (5 cas), sauf après fracture polyfragmentaire, à trait verticofrontal ; le cal vicieux présent dans un quart des cas, est mal toléré s'il est cause de désaxation frontale et arthrogène et s'il laisse persister une dénivellation du cartilage articulaire. L'arthrose fémoro-patellaire, présente dans un quart des cas, est plus mal supportée que l'arthrose fémoro-tibiale. Bien que la comparaison des résultats respectifs des traitements orthopédique et chirurgical soit difficile, la réduction précise et stable du déplacement que procure souvent l'ostéosynthèse chez le sujet jeune, diminue le risque de complication et améliore le pronostic fonctionnel.
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Résumé En l'absence d'un traitement efficace de dépistage, le diagnostic du cancer pancréatique au stade initial (permettant d'espérer une guérison) reste une affaire de chance. Des progrès ont toutefois été réalisés dans l'évaluation de cette tumeur, grâce aux images par résonance magnétique ultra-rapide, comprenant le MRCP, l'angiographie par MR et l'échographie, qui peut remplacer la plupart des autres méthodes de diagnostic par imagerie. Actuellement l'unique chance de guérison est offerte par la résection chirurgicale (pancréatectomie standard). Bien que répandue la pancréatectomie régionale se pratique seulement en cas de nécessité. La mortalité opératoire constatée dans 627 pancréa-duodénectomies est de 2,4 %, alors que la statistique de survie à 5 ans observée pour 167 malades soumis à des résections Ro est de 33 %. À ce jour, ces résultats n'ont pas pu être améliorés malgré une chirurgie plus radicale ou l'association de diverses stratégies oncologiques.
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Résumé Les auteurs rapportent 44 cas de gangrène cutanée des organes génitaux externes observés en 4 ans à l'Hôpital Principal de Dakar. Dix cas sont des formes primitives comprenant de probables maladies de Fournier, 34 cas sont secondaires à une pathologie essentiellement uro-génitale. Les patients, tous de race noire, ont en moyenne 60 ans, 22 ont des lésions localisées aux organes génitaux externes, 22 des lésions étendues à l'hypogastre ou au périnée. Treize malades ont bénéficié d'un suivi bactériologique prospectif séquentiel où les principaux germes retrouvés sont des Cocci Gram +, Bacille Gram - et anaérobies. Le traitement médical, outre la réanimation et une oxygénothérapie hyperbare pour certains a comporté pour tous une triple antibiothérapie associant Pénicilline G, Gentamycine, Metronidazole. Le traitement chirurgical à la phase aiguë a consisté en : mise à plat , débridement, parage, drainage, 36 dérivations urinaires, 5 colostomies ; des gestes de chirurgie réparatrice à la phase de restauration. La mortalité est de 30 % dans les formes secondaires, 40 % dans les formes primitives. Les auteurs tentent de clarifier les imprécisions nosologiques de cette pathologie en individualisant dans les formes primitives la maladie de Fournier et les interrogations qu'elle suscite encore en 1998 au plan étiopathogénique. Le traitement chirurgical doit éradiquer toute la nécrose par des gestes itératifs adaptés, associés à des soins locaux essentiels. L'oxygénothérapie hyperbare n'a pas fait la preuve de son efficacité dans cette série. Cette pathologie, bien que rare, mérite d'être mieux connue car un traitement médico-chirurgical très précoce et bien codifié est seul capable d'atténuer la gravité exceptionnelle du pronostic.
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Résumé Les tumeurs nerveuses bénignes rétro-péritonéales développées aux dépens des racines ou du plexus lombaire sont rares. Leur symptomatologie impose parfois un traitement opératoire. La résection, ailleurs souvent possible, fait ici courir le risque de séquelles déficitaires. L'énucléation, traitement électif, n'est pas toujours réalisable. L'évidement, comme pour les neurinomes de la fosse postérieure du crâne, est un procédé de recours à connaître.
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