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Séance du mercredi 13 octobre 1999
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15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Résumé La chirurgie de l’hyperparathyroïdie primaire (HPT I) est couronnée de succès dans 95 à 98 % des cas. Une glande surnuméraire, hypersécrétante et en ectopie majeure, reste la principale cause d’échec des équipes expérimentées en cas d’HPT I sporadique. Sur un total de 1307 patients opérés dans le service d’une HPT I, 9 patients (0,69 %) présentaient une 5e glande pathologique en ectopie majeure : médiastin antérieur (6 cas), gaine des vaisseaux (2 cas), intra-vagale (1 cas). Chez 3 patients, la 5e glande fut découverte lors de la cervicotomie initiale. Les 6 autres patients ont dû être réopérés. Avec un suivi moyen de 5 ans, tous les patients sont guéris de leur HPT I. Dans un contexte d’HPT I sporadique, la très faible fréquence d’une 5e glande pathologique en ectopie majeure ne justifie pas le recours systématique aux examens de localisation et aux dosages peropératoires de PTH avant une cervicotomie première bilatérale.
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Résumé Quatre-vingt un cas de gangrènes périnéales ont été traités de 1988 à 1998 par une équipe multidisciplinaire associant chirurgie, réanimation et oxygénothérapie hyperbare. A propos du traitement anti-infectieux, les auteurs exposent l’intérêt d’un nouveau concept tenant compte de nouvelles associations bactériennes
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Résumé Le traitement des hémorroïdes par résection d’une collerette de muqueuse et sous muqueuse du bas rectum, à l’aide d’une agrafeuse mécanique, se propose de réaliser à la fois la ligature haute des pédicules hémorroïdaires et la pexie du prolapsus ; les avantages escomptés sont le traitement définitif de la maladie, l’absence de soins locaux et la diminution considérable de la douleur postopératoire. Nous rapportons notre expérience avec cette technique, en ce qui concerne la faisabilité et les résultats immédiats et à moyen terme.
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Résumé Deux-cent-quarante patients de plus de 75 ans ont été opérés en 10 ans d’un cancer colique. Cinquante-quatre pour cent ont été opérés “à froid”, les autres en urgence vraie (18 %), ou différée. Les suites opératoires ont été simples dans les deux tiers des cas. Les complications médicales sont dues à la décompensation de tares préexistantes, et elles sont responsables de deux tiers des décès ; les complications chirurgicales ont nécessité une réintervention dans 50 % des cas. La mortalité globale est de 20,4 %. La mortalité est directement corrélée à l’urgence (10 % à froid versus 32 % en urgence), au stade évolutif du cancer et aux tares. Mais pour les exérèses curatives, la survie à 5 ans est équivalente à celle des sujets jeunes (45 %).
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Résumé La thérapie génique est une technologie nouvelle consistant à transférer un gène à un patient dans un but thérapeutique. D’abord envisagée pour le traitement des maladies génétiques, les indications potentielles de cette technique ont été élargies aux maladies acquises. Dans le domaine de la cicatrisation tendineuse et ligamentaire, la thérapie génique peut être envisagée pour obtenir la libération in vivo de substances à effet thérapeutique comme certains facteurs de croissance. L’administration de gène marqueur nous a permis de démontrer la faisabilité de cette technique ainsi que de préciser l’intensité et la durée de l’expression génique. Il est dès lors envisageable d’utiliser le transfert de gène afin d’améliorer les résultats de la chirurgie des tendons et des ligaments. Dans ce cadre, la thérapie génique ouvre des perspectives prometteuses pour le traitement de ces structures dont la réparation pose encore de nombreux problèmes.
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