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Communications de DEFECHEREUX T
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La chirurgie de l'hyperparathyroïdie primaire (HPT I) est couronnée de succès dans 95 à 98 % des cas. Une glande surnuméraire, hypersécrétante et en ectopie majeure, reste la principale cause d'échec des équipes expérimentées en cas d'HPT I sporadique. Sur un total de 1307 patient opérés dans le service d'un HPT I, 9 patients (0,69 %) présentaient une 5ème glande pathologique en ectopie majeure : médiastin antérieur (6 cas), gaine des vaisseaux (2 cas), intra-vagale (1 cas). Chez 3 patients, la 5ème glande fut découverte lors de la cervicotomie initiale. Les 6 autres patients ont dû être réopérés. Avec un suivi moyen de 5 ans, tous les patients sont guéris de leur HPT I. Dans un contexte d'HPT I sporadique, la très faible fréquence d'une 5ème glande pathologique en ectopie majeure ne justifie pas le recours systématique aux examens de localisation et aux dosages peropératoires de PTH avant une cervicotomie première bilatérale.
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La chirurgie de l’hyperparathyroïdie primaire (HPT I) est couronnée de succès dans 95 à 98 % des cas. Une glande surnuméraire, hypersécrétante et en ectopie majeure, reste la principale cause d’échec des équipes expérimentées en cas d’HPT I sporadique. Sur un total de 1307 patients opérés dans le service d’une HPT I, 9 patients (0,69 %) présentaient une 5e glande pathologique en ectopie majeure : médiastin antérieur (6 cas), gaine des vaisseaux (2 cas), intra-vagale (1 cas). Chez 3 patients, la 5e glande fut découverte lors de la cervicotomie initiale. Les 6 autres patients ont dû être réopérés. Avec un suivi moyen de 5 ans, tous les patients sont guéris de leur HPT I. Dans un contexte d’HPT I sporadique, la très faible fréquence d’une 5e glande pathologique en ectopie majeure ne justifie pas le recours systématique aux examens de localisation et aux dosages peropératoires de PTH avant une cervicotomie première bilatérale.
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Introduction : Si les adénomes parathyroïdiens ectopiques médiastinaux sont relativement fréquents, leur localisation dans le médiastin moyen au niveau de la fenêtre aorto-pulmonaire (FAP) est exceptionnelle. L’origine, glande inférieure, supérieure ou surnuméraire, est inconnue et reste controversée. Le but de cette étude rétrospective multicentrique est de discuter l’origine embryologique de ces adénomes et la stratégie thérapeutique. Matériels et méthodes : Parmi 7499 patients opérés d’hyperparathyroïdisme, on a trouvé 175 adénomes parathyroïdiens médiastinaux (4%) dont 17 situés dans la FAP (0,25%). Il s’agissait de 7 hommes et 10 femmes d’âge moyen 47 ans (15 à 87 ans). Les données cliniques, comptes-rendus opératoires et anatomopathologiques ont été revus. Résultats : Il s’agissait de 10 HPT primaires et 7 HPT secondaires. Dans 13 cas l’adénome a été localisé dans la FAP après une cervicotomie infructueuse. Dans 4 cas l’adénome de la FAP était suspecté par les examens localisateurs pré-opératoires et une approche cervico-thoracique ou thoracique pure a été pratiquée en premier. Quatorze patients avaient un HPT persistant après l’opération initiale et ont été réopérés après réalisation d’examens localisateurs : scintigraphie Thallium (3), scintigraphie Sestamibi (6), scanner (5), dosages veineux étagés (2), artériographie (1). La voie d’abord pour la seconde intervention a été une sternotomie (9), une thoracotomie gauche (2) ou une thoracoscopie gauche (2). Dans 5 cas l’origine de l’adénome parathyroïdien pouvait être déterminée grâce au résultat de la cervicotomie initiale (4 PT supérieures et 1 inférieure manquante). Dans 9 cas, 4 glandes avaient été identifiées au cou, l’adénome de la FAP était alors considéré comme développé sur une glande surnuméraire. Dans 3 cas aucune conclusion ne pouvait être tirée, en raison de l’absence de cervicotomie. Conclusion : l’adénome de la FAP est rare et habituellement diagnostiqué après une cervicotomie initiale infructueuse. L’origine embryonnaire reste incertaine mais on note le grand nombre de glandes surnuméraires ou de parathyroïdes supérieures manquantes au cou.
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