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Communications de LE NEEL JC
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Sur une période de 18 ans (1981-1998), 501 patients ont été pris en charge pour une pathologie diverticulaire colique à la clinique chirurgicale A de l’Hôtel-Dieu de Nantes. Cent-trente et un patients ont eu un traitement médical (26 %) avec une mortalité de 2,3%. Deux-cent-onze patients ont été opérés en urgence pour des complications infectieuses (103 péritonites et 67 abcès), occlusives (19) ou hémorragiques (22) avec une mortalité globale de 12,3 %. Trente patients ont été opérés "à froid" pour une fistule avec une mortalité de 6,5 % et 129 ont eu une colectomie "préventive " avec une mortalité nulle et une morbidité de 11 %. En dehors des formes compliquées inaugurales qui représentent les deux-tiers des indications chirurgicales, la chirurgie préventive est licite chez les sujets "à risque".
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Deux-cent-quarante patients de plus de 75 ans ont été opérés en 10 ans d’un cancer colique. Cinquante-quatre pour cent ont été opérés “à froid”, les autres en urgence vraie (18 %), ou différée. Les suites opératoires ont été simples dans les deux tiers des cas. Les complications médicales sont dues à la décompensation de tares préexistantes, et elles sont responsables de deux tiers des décès ; les complications chirurgicales ont nécessité une réintervention dans 50 % des cas. La mortalité globale est de 20,4 %. La mortalité est directement corrélée à l’urgence (10 % à froid versus 32 % en urgence), au stade évolutif du cancer et aux tares. Mais pour les exérèses curatives, la survie à 5 ans est équivalente à celle des sujets jeunes (45 %).
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Le but de cette étude multicentrique rétrospective était de préciser les caractéristiques cliniques et anatomo-pathologiques des tumeurs à cellules D (à somatostatine) du duodénum et de les comparer avec les résultats de la littérature. De 1987 à 1998, 55 patients, ont été opérés pour des tumeurs neuroendocrines du duodénum ; 12 patients (7 femmes et 5 hommes), d’âge moyen 56,6 ans (extrêmes : 23 et 72 ans), avaient une tumeur à cellules D (à somatostatine). Quatre patientes avaient une maladie de Recklinghausen dont une néoplasie endocrinienne multiple de type IIa avec un cancer médullaire de la thyroïde (CMT) associé. La tumeur siégeait principalement sur le 2e duodénum (83 %), avait une taille moyenne de 2,7 cm (0,4 à 6 cm) et envahissait le pancréas par contiguïté (n=3). Huit patients avaient des métastases au moment du diagnostic. Quatre patients sont décédés, 1 dans les suites opératoires, 1 de métastases du CMT et 2 de l’évolution tumorale. Huit patients étaient en vie au moment de l’étude avec un recul moyen de 84 mois (5 à 290 mois). Les tumeurs étaient classées principalement dans le groupe III (83 %), d’après la classification histo-pronostique de Capella. Les somatostatinomes duodénaux sont des tumeurs neuro-endocrines rares, d’évolution lente, généralement de petite taille, bien différenciées et à malignité atténuée. L’association de la maladie de Recklinghausen est fréquente. Le syndrome clinique de somatostatinome associant diabète, diarrhée avec stéatorrhée et lithiase biliaire est rarement présent ou complet. Le traitement est essentiellement chirurgical même en présence de métastases. La survie à 5 ans est meilleure que pour les mêmes tumeurs à localisation pancréatique ou que pour les gastrinomes duodénaux.
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