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Séance du mercredi 24 janvier 2007
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ASSEMBLEE GENERALE ET INSTALLATION DU BUREAU POUR 2007 16h00 - Université René Descartes, Salle du Conseil
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Rapport financier du Trésorier, Rémy SALMON
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Présentation du budget 2007
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Allocution du Président sortant, Charles PROYE
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Allocution du Président pour 2007, Bernard LAUNOIS
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Résumé Les Ambulances civiles réunirent sous l’emblème de la Croix- Rouge : la Société de Secours aux Militaires Blessés, dirigée au Palais de l’Industrie par J C Chenu et Le Fort ; l’Ambulance de la Presse, dirigée par Ricord et Mgr Baüer ; et de multiples Ambulances disséminées dans Paris. Elles apportèrent une aide décisive au Service de Santé des Armées, débordé par la rapidité de la débâcle et par le grand nombre de blessés. Sur le terrain, 18 Ambulances civiles de Campagne formées à Paris soignèrent les blessés des deux camps : avant et après la capitulation de Sedan, le 4 septembre ; puis dans les batailles de la Loire et de l’Est, où les rejoignirent 13 Ambulances formées secondairement en province. Pendant le siège de Paris, des Ambulances volantes allèrent hors des remparts chercher les blessés lors des grandes sorties. Elles les ramenèrent à leurs Ambulances Centrales (au Palais de l’Industrie puis au Grand Hôtel, et pour la Presse rue de Longchamp près des remparts). Elles furent intégrées en novembre dans une grande Coordination des véhicules et de la répartition des blessés à partir de 10 hôpitaux répartiteurs, placée sous l’autorité d’Hippolyte Larrey. Cette étude décrit les soins donnés aux blessés par les Ambulances civiles, sur le terrain, puis dans les Ambulances de proximité, dans leur transfert vers les hôpitaux et les Ambulances centrales. Les soins chirurgicaux, limités aux membres, à la tête et au cou, étaient simples, rapides et conservateurs, et le nombre des amputations était limité. Mais les complications infectieuses secondaires, fréquentes, avaient une mortalité élevée, aggravée par les maladies associées, infectieuses (variole, typhoïde, pneumopathies) ; et par le froid, la faim, la dénutrition. En conclusion, la guerre de 1870-1871 a apporté : un gros progrès humanitaire dû à la neutralisation des blessés, des lieux et des acteurs de soins ; une meilleure approche de l’infection, de la contagion, de l’isolement, de l’intérêt des travaux de Pasteur et de Lister ; elle a montré la nécessité d’une autonomie du Service de Santé des Armées, qui aboutira… après 1883.
Abstract During the war of 1870-1871, the civil Ambulances in Paris – the Company of Help to Wounded Soldiers, directed from the Palace of Industry by JC Chenu and Le Fort; the Ambulance of the Press, directed by Ricord and Mgr Baüer; and multiple Ambulances throughout Paris – joined together under the emblem of the Red Cross. They brought decisive assistance to the French medical military Corps, overwhelmed by the speed of the rout and the great number of casualties. On the ground, 18 civil Ambulances from the Countryside trained in Paris gave care to casualties from both sides: before and after the Sedan surrender on September 4; then in the battles of the Loire and the East, where 13 Ambulances, trained secondarily in the provinces, joined them. During the siege of Paris, what was known as the flying Ambulances went outside the ramparts to seek casualties at the time of the great exits and bring them back them to their Central (the Palace of Industry then the Great Hotel, and for the Press Ambulances, Longchamp street, close to the ramparts). In November 1870 they became part of a centralized Coordination of vehicles and referral of wounded starting with ten referral hospitals, placed under the authority of Hippolyte Larrey. This study describes the care given to wounded by the civil Ambulances, in the field, then the Ambulances of proximity, during their transfer to the hospitals and the central Ambulances. Surgical procedures were limited to the limbs and to the head and the neck. They were simple, rapid and conservative, and the number of amputations was limited. But secondary infectious complications were frequent, with high mortality, worsened by associated diseases, infectious (variola, typhoid, pneumonia); and by the cold, hunger, and denutrition. In conclusion, during war of 1870-1871 a new, humane, approach to the wounded came forward: caregivers and healthcare facilities were awarded a neutral position. In addition, a better approach to infection, contagion, and isolation developed together with increasing interest for the work of Pasteur and Lister. Because of these events, the need for an independent medial corps, the French Medical Military Corps, became apparent and finally came into being in 1883.
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