Séance du mercredi 8 janvier 2014

LES BLOCS OPERATOIRES DE DEMAIN
14h30-17h00 - Les Cordeliers
Sous la présidence de François Richard

 

 

Compte-rendu de la séance précécente

 

Introduction de la séance

 

Quels blocs opératoires ? Quelles architectures ?

PICARD P (Architecte programmiste expert Santé)

Résumé
Non communiqué

 

Propositions pour une optimisation du fonctionnement des « blocs de demain »

RICHARD F (Paris)

Résumé
Aux contraintes déjà connues pour le fonctionnement des Blocs Opératoires, liées aux tensions démographiques, à l’accélération de l’obsolescence des structures, aux progrès des technologies, à la multiplication des réglementations va s’ajouter le regroupement souhaitable en leur sein d’une partie significative de l’Imagerie et de l’Endoscopie interventionnelle. Les nombreuses critiques entrainées par une transition exagérée entre les anciens blocs de services et les blocs communs polyvalents doivent faire réfléchir à une optimisation du fonctionnement de ce qui est le « réacteur » d’un hôpital ou d’une clinique.

Le caractère modulaire de l’architecture, dimensionné en fonction de la notion d’équipe (regroupant des spécialités voisines) doit permettre un management humain et efficace et une évolutivité autorisant l’adaptation au changement épidémiologique. La création de circuits différents pour l’ambulatoire, le programmé classique et l’urgence doit faciliter une meilleure fluidité. Le caractère mutualisable d’un certain nombre des salles est indispensable pour optimiser l’occupation des vacations. Une harmonisation (voire une organisation) de la programmation avec une vision prospective doit être partagée avec l’ensemble des utilisateurs. Une régulation quotidienne par l’encadrement doit pouvoir être confortée par un médecin décisionnaire reconnu. La gouvernance par les conseils de blocs doit reposer aussi sur l’étude systématique des indicateurs de fonctionnement, d’activité et de qualité. C’est à ce prix que ces nouveaux Blocs Interventionnels Modulaires Mutualisables pourront fonctionner efficacement, être sur et être attractif pour les différents personnels.

 

Radiologie interventionnelle entre bloc opératoire et imagerie

LAREDO JD (Paris) - Chef de service de Radiologie ostéo-articulaire, Lariboisière

Résumé
La radiologie interventionnelle est très diverse, allant de traitements simples et rapides à des techniques complexes nécessitant un environnement hautement qualifié. La valeur ajoutée du radiologue interventionnel tient à son niveau d’intégration de l’imagerie diagnostique et son sens de la navigation dans l’espace. Il doit être présent en imagerie diagnostique et dans les salles de radiologie interventionnelle. Pour des raisons d’efficience, de sécurité et de qualité de prise en charge des patients, les radiologues, comme leurs collègues qui pratiquent des endoscopies interventionnelles, souhaitent intégrer un espace interventionnel mutualisé pour la réalisation des actes qui nécessitent ou peuvent bénéficier des moyens en anesthésie et du plateau technique communs à toutes les activités interventionnelles. En revanche, les gestes simples de radiologie interventionnelle ont vocation à continuer d’être effectués dans le service d’imagerie diagnostique. Pour les raisons citées plus haut et pour assurer la prise en charge par imagerie scanner et IRM des patients polytraumatisés amenés directement et en urgence dans l’espace interventionnel, le service d’imagerie diagnostique doit se situer à proximité immédiate de l’espace interventionnel mutualisé.

L’espace interventionnel mutualisé doit être organisé de façon à pouvoir gérer des interventions extrêmement différentes en termes de flux de patients, de niveau de sécurité et d’anesthésie et ne pas plaquer l’organisation du bloc opératoire traditionnel, à flux relativement lent et niveau de sécurité des procédures maximal, à tous les modules de ces nouveaux espaces mutualisés modulaires. Au sein de l’espace interventionnel mutualisé, chacun des modules interventionnels (bloc opératoire, radiologie et neuroradiologie interventionnelles, cardiologie interventionnelle, endoscopies interventionnelles) doit pouvoir avoir une organisation propre, adaptée à ses activités, aux risques encourus et à ses flux de patients. C’est la prise en compte de toutes ces spécificités et différences que recouvre le terme modulaire.

 

Clinatec, un bloc opératoire du futur

BENABID AL (Grenoble) - Président du directoire de CLINATEC - Centre de Recherche Biomédicale E J SAFRA - Conseiller scientifique à la DRT du CEA Grenoble, Professeur émérite de bio-physique à l’université de Grenoble, membre de l’Académie des Sciences

Résumé
Non communiqué

 

Organisations innovantes au bloc interventionnel et en anesthésie
Innovative organisations in the operating theatre and in anesthesia

RABUEL C (Paris, Département d’anesthésie-SMUR Lariboisière)
Texte intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2014, vol. 13 (2), 069-072

Résumé
La dispersion des sites interventionnels, les perspectives démographiques de certaines professions (anesthésistes, infirmières de bloc opératoire...), les coûts des équipements lourds, le développement de nouveaux modes de prise en charge des patients et des parcours cliniques imposent des évolutions dans la conception, l'organisation et le fonctionnement des blocs opératoires : concentration et mutualisation réfléchies (des personnels, des équipements, des connaissances), modularité dans le temps et l'espace, efficience, séparation des flux de patients ayant accès au bloc interventionnel.
La séparation des patients en trois flux (ambulatoire, programmé, non programmé), les innovations dans la pratique de l'anesthésie (salles de préparation à l'anesthésie mutualisées, parcours-patient raccourcis, renforcement des techniques d'analgésie locorégionale...), les fonctionnements en ping-pong, une salle de surveillance post-interventionnelle modulable et sectorisée capable de s'adapter dans l'espace et au cours du nycthémère, les « salons » de réveil sont des éléments innovants pouvant participer à une amélioration de la prise en charge des patients, tout en garantissant ergonomie de travail, efficience renforcée et surtout qualité et sécurité des soins.

Abstract
New organisations are needed for operating theatres in the future. Separation of patients in 3 fluxes (ambulatory, scheduled inpatients, non- scheduled patients), organisation of the OR in 3 areas according patients fluxes, enhancement of regional analgesia, innovative anesthesia practices, adaptable post-operative care units are solutions to improve performance.

 

Bloc opératoire adapté à la chirurgie hybride mini-invasive guidée par l’image

MARESCAUX J (IRCAD, Strasbourg)

Résumé
Non communiqué