Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-1
Note [1]
« Le cœur pense, le poumon parle, le fiel agite les colères, la rate fait rire, le foie incite à aimer. »
Évrard de Béthune (Ebrardus Bethuniensis), grammairien flamand du xiiie s., semble être la source de cette citation, qui se lit dans son ouvrage intitulé Græcismus [Hellénisme]. Dans l’édition latine de Johann Wrobel, {a} ce sont les vers 106‑107, page 186 du chapitre xix, De verbis mixtis [Les mots mixtes]. La seule variante est l’emploi du mot iram [la colère] pour iras [les colères].
Alstedius (Johann Heinrich Alsted), qui n’était pas médecin, cite ce distique dans son Encyclopædia, {b} livre xiii, Physicæ Pars vi [6e partie de l’Histoire naturelle], chapitre vi, De hominis essentia [L’essence de l’homme], Regula xviii. Anatomia infimi ventris [Règle xviii. Anatomie de l’abdomen] (volume 2, page 183).
- Breslau (Wroclaw), Guilelmus Koebnerus, 1887, in‑8o de 319 pages.
- Lyon, 1649, v. note [11], lettre 203.
Le commentaire attribué à Guy Patin est plausible car il possédait ce livre et a dédaigné les compétences médicales de son auteur dans sa lettre du 6 mars 1650 (note [6]) : « aussitôt vous admirerez l’impertinence de ceux qui se mêlent d’un métier qu’ils n’entendent point. »
V. notes :