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Communications de PRIES P
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Le descellement aseptique du composant cotyloïdien est le problème évolutif le plus préoccupant des arthroplasties totales de hanche. A partir des 48 premières reconstructions cotyloïdiennes par allogreffes osseuses cryoconservées, nous dressons un premier bilan de notre attitude face à une pathologie qui ne fera que s'accroitre. Sur les 48 hanches opérées selon cette technique, 38 ont pu être revues avec un recul moyen de 7 ans et 3 mois (extrêmes 5 ans, 9 ans et 6 mois). L'âge moyen de la population, à la date d'intervention, était de 63 ans. Deux étiologies prédominaient : les séquelles de la maladie luxante de la hanche et la coxarthrose primitive. Dans 10 destructions massives, un anneau de MÜLLER a été utilisé pour stabiliser l'allogreffe. Les résultats ont été analysés à 6 mois, 2 ans, 4 ans et au plus grand recul, cliniquement, selon la cotation de MERLE D'AUBIGNÉ. Radiologiquement, une ascension cotyloïdienne moyenne de 5 mm et une médialisation moyenne de 3,5 mm ont été mesurées. 24 hanches présentaient un liseré. 19 liserés étaient inférieurs à 2 mm. Cinq liserés étaient supérieurs à 2 mm et correspondaient à des descellements. Dans 4 de ces 5 liserés, il y avait eu migration cotyloïdienne avec recalage. L'image radiologique est restée stable ensuite. Dans le dernier de ces cinq liserés, il y a eu descellement vrai nécessitant une reprise chirurgicale. L'étude de nos 38 premiers cas montre que l'utilisation d' allogreffes osseuses et d'un cotyle cimenté, parfois associée à une armature, est une des solutions possibles pour résoudre les reconstructions cotyloïdiennes difficiles. Toutefois, avec un recul moyen de 7 ans et 3 mois nous avons déjà 5 descellements cotyloïdiens aseptiques (13 %) dont un opéré. L'analyse des 33 bons résultats (87 % de cotyles stables), montre un rescellement en position quasi-anatomique, dans des conditions proches d'une arthroplastie de première intention, à l'aide de greffes osseuses parfaitement stabilisées et dont la surface avec le cotyle receveur est maximale. Notre recul est un des plus élevés de la littérature. Mais avec un taux de migration de 13 %, ce recul n'est pas encore suffisant pour qu'on soit définitivement rassuré sur le devenir de nos patients, même si leur âge est plus avancé et leur activité moindre que ceux des patients ayant eu une première arthroplastie de hanche.
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Trente-sept patients atteints de dystrophie musculaire de Duchenne ont été opérés de déformations rachidiennes par une instrumentation vertébrale souple avec des prises transverses dans la région thoracique et un vissage pédiculaire dans la région lombo-sacrée. L'âge moyen au moment de l'opération était de 12 ans. L'arthrodèse par greffon a été effectuée uniquement au niveau lombo-sacré. Comme complication mécanique, nous avons observé une rupture de tige favorisée par un traumatisme. Vingt-quatre patients ont été suivis avec un recul moyen de 57 mois (extrêmes : 36-72 mois). L'angle de Coob préopératoire pour ces 24 patients était de 19°. Ramené à 5,2° en postopératoire, il était de 9,5° au plus long recul, soit une perte de correction angulaire de 4,3°. Dans le plan sagittal nous retrouvons des courbures physiologiques. Il n'y a eu aucun décès per et postopératoire. La capacité vitale était de 62 % en préopératoire. Elle a ensuite baissé de 3,6 % par an. Ces résultats nous encouragent à opérer ces patients tôt pour éviter les complications anesthésiques per et postopératoires. De même le fait d'opérer ces patients précocement et donc d'instrumenter de faibles courbures diminue les complications mécaniques dans les premières années postopératoires. Néanmoins un nouveau contrôle des patients sera nécessaire après la fin de la croissance.
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