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Séance du mercredi 8 octobre 1997
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15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Résumé A propos de 150 thyroïdectomies partielles, lobaires, subtotales, uni ou bilatérales réalisées à l'Hôpital André Mignot de 1986 à 1996 il apparaît qu'un nombre non négligeable de patients (de l'ordre de 10 %) ayant subi une ablation partielle ou subtotale d'un ou des deux lobes pour une affection bénigne de la glande, est atteint d'une récidive rapide clinique ou échographique qui nécessite une surveillance et le plus souvent, dans notre expérience, une réintervention de reprise d'exérèse ou de totalisation. Cette étude a pour objet d'envisager le devenir d'une centaine de ces opérés régulièrement suivis et de discuter la nécessité et les contraintes de la réalisation d'une thyroïdectomie totale ou presque, de première intention.
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Résumé Parmi les tumeurs mandibulaires, les tumeurs malignes secondaires sont rares. Nous en rapportons 6 cas observés entre 1977 et 1995. Trois cas ont été révélateurs du cancer primitif (rectum, bronches et prostate). Les trois autres cas ont été découverts au cours de l'évolution du cancer primitif (colon, rein et thyroïde). Ces 6 localisations métastatiques mandibulaires étaient des métastases isolées. Le traitement a comporté 5 fois une exérèse mandibulaire suivie dans un cas d'une reconstruction par un transplant libre de péroné vascularisé avec succès. Trois des 6 patients sont vivants actuellement, ce qui justifie la réalisation d'un acte thérapeutique curatif.
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L'ostéosynthèse centromédullaire flexible verrouillée. Résultats sur 125 cas de fractures instables du tibia en os compact.
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LA CAFFINIERE JY de (Saint-Denis) présenté par Y GERARD Résumé/Abstract
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Résumé L'ostéosynthèse centromédullaire par clou est devenue la méthode de traitement quasi-universelle pour les fractures diaphysaires des os longs et plus particulièrement du tibia. Le clou verrouillé a nettement amélioré la méthode en assurant la maîtrise des fractures instables (KEMPF, COURT-BROWN). Toutefois, la tendance est aujourd'hui de limiter le diamètre de l'implant afin de diminuer sa rigidité et éviter l'alésage systématique, cause de douleurs postopératoires et de syndromes d'hyperpression compartimentale (MAC QUEEN). Cet amincissement de l'implant expose naturellement au risque de bris de matériel à l'endroit du passage des vis de verrouillage inférieures (KOVAL). L'ostéosynthèse utilisant des broches centromédullaires (HAKETAL) visant justement à éviter ces inconvénients n'a reçu en France qu'un accueil épisodique (CABANAC, FIRICA) parce que malgré le projet satisfaisant de favoriser l'ostéogenèse périphérique par la flexibilité du système, le dispositif était incapable de maîtriser les fractures instables de jambe qui (ouvertes ou fermées) constituent pourtant plus de 50 % du recrutement traumatologique habituel (GUSTILO). En 1989, nous avons complété le montage par l'apport d'un dispositif de verrouillage proximal. C'est le résultat de cette investigation qui est présenté en tâchant de répondre à une question précise : la flexibilité du système améliore t-elle les délais de consolidation ? et dans quelles conditions ?
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Myosite ossifiante généralisée congénitale.
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REZVANI H (Meshed, Iran)
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Résumé Le descellement aseptique du composant cotyloïdien est le problème évolutif le plus préoccupant des arthroplasties totales de hanche. A partir des 48 premières reconstructions cotyloïdiennes par allogreffes osseuses cryoconservées, nous dressons un premier bilan de notre attitude face à une pathologie qui ne fera que s'accroitre. Sur les 48 hanches opérées selon cette technique, 38 ont pu être revues avec un recul moyen de 7 ans et 3 mois (extrêmes 5 ans, 9 ans et 6 mois). L'âge moyen de la population, à la date d'intervention, était de 63 ans. Deux étiologies prédominaient : les séquelles de la maladie luxante de la hanche et la coxarthrose primitive. Dans 10 destructions massives, un anneau de MÜLLER a été utilisé pour stabiliser l'allogreffe. Les résultats ont été analysés à 6 mois, 2 ans, 4 ans et au plus grand recul, cliniquement, selon la cotation de MERLE D'AUBIGNÉ. Radiologiquement, une ascension cotyloïdienne moyenne de 5 mm et une médialisation moyenne de 3,5 mm ont été mesurées. 24 hanches présentaient un liseré. 19 liserés étaient inférieurs à 2 mm. Cinq liserés étaient supérieurs à 2 mm et correspondaient à des descellements. Dans 4 de ces 5 liserés, il y avait eu migration cotyloïdienne avec recalage. L'image radiologique est restée stable ensuite. Dans le dernier de ces cinq liserés, il y a eu descellement vrai nécessitant une reprise chirurgicale. L'étude de nos 38 premiers cas montre que l'utilisation d' allogreffes osseuses et d'un cotyle cimenté, parfois associée à une armature, est une des solutions possibles pour résoudre les reconstructions cotyloïdiennes difficiles. Toutefois, avec un recul moyen de 7 ans et 3 mois nous avons déjà 5 descellements cotyloïdiens aseptiques (13 %) dont un opéré. L'analyse des 33 bons résultats (87 % de cotyles stables), montre un rescellement en position quasi-anatomique, dans des conditions proches d'une arthroplastie de première intention, à l'aide de greffes osseuses parfaitement stabilisées et dont la surface avec le cotyle receveur est maximale. Notre recul est un des plus élevés de la littérature. Mais avec un taux de migration de 13 %, ce recul n'est pas encore suffisant pour qu'on soit définitivement rassuré sur le devenir de nos patients, même si leur âge est plus avancé et leur activité moindre que ceux des patients ayant eu une première arthroplastie de hanche.
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