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Bilan de fonctionnement à 4 ans de la base de données de Chirurgie Thoracique « Epithor » : « Le Thorascore » “Thoracoscore”: first in-hospital thoracic surgery mortality
scoring
En janvier 2003, la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardiovasculaire lançait le projet « EPITHOR », base de données nationale de chirurgie thoracique. Forte de ses 3 ans d’ancienneté, de ses 56 000 gestes et de plus de 65 % des centres de chirurgie thoracique, la constitution d’une telle cohorte commence à donner ses « fruits » par nombre de publications et surtout par la création du « THORACOSCORE » : premier score de mortalité opératoire en chirurgie thoracique.
“Thoracoscore”: first in-hospital thoracic surgery mortality
scoring
In January 2003, the French society of thoracic and cardio-vascular surgery initiated « EPITHOR project », which is the national database of thoracic surgery. Four years after, 65% of French thoracic surgery teams participate, the database contains more than 56 000 procedures and the “THORACOSCORE” was created: it is the first in-hospital mortality scoring system.
La mortalité hospitalière après résection pulmonaire pour cancer estimée à partir de la base de données nationale française 2003/2008
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Dans le cadre des fractures costales multiples, du point de vue de la médecine factuelle, il est désormais établi les 3 principaux points suivants : 1°) la mortalité et la morbidité associées aux fractures costales augmentent avec l’âge (>45 ans) el le nombre (>4 fractures) ; 2°) la prise en charge multidisciplinaire des traumatismes du thorax réduit la mortalité et la morbidité ; 3°) la stabilisation chirurgicale des fractures costales réduit la mortalité et la morbidité, améliore le pronostic fonctionnel et esthétique, et a un rapport coût-bénéfice favorable.
Sur la base de ces constatations factuelles, nous avons établi à Strasbourg un consensus de prise en charge avec les différents intervenants (Chirurgie Thoracique / Urgences / Réanimation Chirurgicale). Ainsi, l’indication d’ostéosynthèse costale est discutée de façon multidisciplinaire pour tout patient présentant les critères suivants : 1°) fractures costales multiples (nombre >4 et âge >45 ans), 2°) volet thoracique, 3°) embarrure, 3°) douleur mal contrôlée.
Cette démarche est désormais validée par notre expérience sur plus de 50 patients opérés à Strasbourg dans les 2 dernières années.
L’utilisation d’un registre permet la simplification de la gestion des données et la structuration de l’information. Les conditions principales à la réussite d’un registre sont les suivantes. Le registre doit être : représentatif, pertinent, pérenne et surtout utile, utilisable et bien évidement utilisé. En effet, dans le cadre de la chirurgie, un registre pour être de qualité et bien jouer son rôle sur l’amélioration des soins, doit être représentatif de la profession en regroupant si possible la totalité des acteurs dans un projet commun ; Il doit être pertinent, c'est-à-dire répondre à l’objectif désiré. En l’occurrence, « décrire en temps réel les interventions pratiquées, chez quels malades, pour quelles maladies et avec quels résultats ». Il doit être modulable (wed-based), car les connaissances et les techniques évoluent, entraînant de nouvelles recommandations dont seules les bases de données sont susceptibles d’en apprécier l’impact et la pertinence. Enfin, il doit être « utile » pour les participants. La soi-disante perte de temps qu’engendre sa participation doit être largement compensée par les avantages procurés, autoévaluation et accréditation notamment. Toutes ces conditions doivent s’appliquer aussi bien à l’échelle des patients, des chirurgiens, des services et de la spécialité chirurgicale auquel appartient le registre. Un registre doit être une sorte d’instantané d’une pratique chirurgicale. Son but ultime est d’améliorer la prise en charge des patients. Finalement, les 5 principales caractéristiques d’un registre performant sont les suivantes : 1°) dévolu à une seule spécialité ; 2°) complété de façon prospective ; 3°) périodiquement audité ; 4°) déployé en version web (évolutivité) ; 5°) permettant un contrôle qualité et de performance (benchmarking).