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Communications de BROUCHET L
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L’aérostase est le principal souci du chirurgien thoracique. C’est elle qui conditionne la survenue de complications parfois redoutables telles que la fuite prolongée, la poche pleurale, la fistule voire même l’empyème. L’arrivée des agrafes mécaniques sur le marché médical, a révolutionné la chirurgie thoracique, rendant très simples les exérèses atypiques et les sutures de fond de scissures. En réalité, tant que le parenchyme reste plus ou moins normal, cette procédure paraît valable. Il n’en va pas de même si le poumon est emphysémateux et/ou détruit. En effet, l’hémostase et l’aérostase sont impossibles à réaliser ainsi. C’est dire l’intérêt dans ces cas de renforcer ces sutures mécaniques par l’utilisation d’un manchon qui peut être animal, c’est le PeristripR constitué de péricarde bovin, ou synthétique c’est le SeamguardR qui est constitué de Gore-Tex. L’utilisation d’un tel renforcement sur un poumon détruit, si l’indication est bien pesée, rend plus de service qu’elle n’en pose. En effet, il n’est pas question d’envisager une utilisation systématique car des complications spécifiques ont été notées.
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L’exérèse pariétale thoracique se heurte toujours aux difficultés de la reconstruction. Celle-ci d’abord axée sur le comblement et la solidité, est aujourd’hui orientée vers la restitution d’une anatomie et d’une physiologie plus proches de la réalité. La technique de la néocôte fait appel à plusieurs technologies. Le matériel utilisé se présente sous la forme d’un moule en silicone, reproduisant les contours d’une côte. Après résection de la pièce opératoire, les berges des fragments de côtes restantes sont rendues anfractueuses à la pince gouge. Puis des broches sont fichées dans la médullaire des côtes sectionnées et courbées à leur extrémité libre. La gaine de silicone est enfilée sur l’ensemble côtes et broches, et étanchéifiée sur la côte par une ligature simple à ses deux extrémités. Du méthyl méthacrylacte en phase liquide est injecté dans la gaine, et lorsque la polymérisation est achevée, le moule est sectionné et enlevé. Il reste donc en place une côte artificielle fixée solidement à la paroi squelettique. Quelques aménagements de la méthode sont possibles en cas de fixation sur la vertèbre et le sternum. Les deux avantages de cette méthode semblent être de pouvoir remplacer la côte manquante en conservant l’anatomie initiale et la fonction. Une courte série parallèle menée dans deux services est sommairement rapportée.
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En janvier 2003, la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardiovasculaire lançait le projet « EPITHOR », base de données nationale de chirurgie thoracique. Forte de ses 3 ans d’ancienneté, de ses 56 000 gestes et de plus de 65 % des centres de chirurgie thoracique, la constitution d’une telle cohorte commence à donner ses « fruits » par nombre de publications et surtout par la création du « THORACOSCORE » : premier score de mortalité opératoire en chirurgie thoracique.
“Thoracoscore”: first in-hospital thoracic surgery mortality
scoring
In January 2003, the French society of thoracic and cardio-vascular surgery initiated « EPITHOR project », which is the national database of thoracic surgery. Four years after, 65% of French thoracic surgery teams participate, the database contains more than 56 000 procedures and the “THORACOSCORE” was created: it is the first in-hospital mortality scoring system.
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