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Communications de GALBIATTI A
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Les entorses du ligament scapho-lunaire sont génératrices d’instabilité chronique avec une évolution arthrogène. L’utilisation de l’arthroscopie du poignet permet de voir ces lésions même à un stade de début, et de les traiter en réalisant une fixation stable, simple brochage dans les lésions aiguës, et associée à une ligamentoplastie intra carpienne dans les lésions chroniques. Les patients étaient opérés sous garrot pneumatique et anesthésie loco-régionale en chirurgie ambulatoire. Dans les lésions aiguës, après avoir réduit la dissociation scapho-lunaire par manoeuvres externe et interne, la fixation se faisait sous contrôle arthroscopique et fluoroscopique grâce à la mise en place de deux broches croisées. Dans les lésions chroniques, après un bilan arthroscopique, la fixation par agrafe de l’articulation scapho-lunaire était associée à une ligamentoplastie utilisant l’ECRL (Extenseur carpi radialis longus). Nous rapportons les résultats d’une série de 62 patients. Il y avait 42 patients porteurs d’une lésion aiguë et 21 patients porteurs d’une lésion chronique. Il s’agissait de 45 hommes et 17 femmes d’âge moyen 34 ans (entre 18 et 55 ans). Le recul moyen pour la série des lésions aiguës était de 37 mois (entre 14 et 49 mois). Les résultats fonctionnels étaient selon le « Mayo Wrist Score » bons et excellents dans 92 % des cas. Pour la série des lésions chroniques, le recul moyen était de 20 mois (entre 12 et 37 mois). En fonction du « Mayo Wrist Score » nous avons eu 67 % de bons et excellents résultats avec des résultats d’autant plus mauvais que le traitement était tardif ou que les patients étaient âgés. Cette étude montre l’intérêt de l’arthroscopie pour le diagnostic le plus précoce possible de ces lésions afin d’envisager un traitement rapide, seul garant de bons résultats fonctionnels.
Scapholunate ligament tears: interest of wrist arthroscopy,
therapeutic propositions about a series of 62 patients
Scapholunate ligament tears cause chronic instability leading to SLAC. Wrist arthroscopy allows to see the lesions, even at an early stage, and to treat them with a simple K-Wires fixation in acute cases. Patients were treated on an outpatient basis with tourniquet and under regional anaesthesia. In acute cases, the scapholunate dissociation was reduced by external and internal manoeuvres. The fixation was done with two pins under arthroscopic and fluoroscopic control. In chronic lesions, after wrist arthroscopy check, fixation of scapholunate joint was performed with a staple for 6 months, combined with a ligamentoplasty with ECRL. We report a series of 62 patients. T here were 42 acute cases and 21 chronic lesions. Forty five patients were males and 17 females. The average age of patients was 34 years (range : 18 to 55) . Average follow-up in acute cases was 37 months (range: 14 to 49). According the “Mayo Wrist Score” 92 % of good or excellent results were obtained. In chronic cases, average follow-up was 20 months (range: 12 to 37). According the “Mayo Wrist Score” 67 % of good or excellent results were obtained. Poor results were related to age or length of time between injury and treatment. Wrist arthroscopy is the best technique for early diagnosis, and assures the best functional results.
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La maladie de Kienböck a été décrite par Kienböck en 1910. Il s’agit d’une nécrose avasculaire du semi-lunaire dont l’histoire naturelle évolue vers le collapsus du carpe avec une évolution dégénérative secondaire. L’épidémiologie est mal connue et reste toujours discutée, sauf pour les nécroses post traumatiques. La négativité de l’index radio ulnaire inférieur est considérée par la plupart des auteurs comme un facteur prédisposant à la maladie de Kienböck. Le principe thérapeutique évolue selon les stades des diagnostics. Le raccourcissement du radius et l’allongement de l’ulna sont des procédés satisfaisants au plan biomécanique puisqu’ils augmentent les contraintes transmises par l’ulna en déchargeant le semi-lunaire. La revascularisation du semi-lunaire associée à un raccourcissement du radius semble une technique plus audacieuse et plus ambitieuse. Quant aux formes très évoluées, elles font appel à des techniques palliatives comme la dénervation du poignet, la résection de la première rangée du carpe ou l’arthrodèse du poignet. Nous rapportons notre expérience d’une série de 22 cas opérés entre 1994 et 2000, avec un recul minimum de 5 ans, associant une revascularisation du semi-lunaire par un greffon antérieur vascularisé par l’artère transverse antérieure du carpe et une ostéotomie du radius.
Lunate revascularisation associated to a shortening osteotomy
of the radius for the treatment of Kienböck’s disease
Kienböck’s disease was described by Kienböck in 1910. It is an avascular necrosis of the lunate, its natural history evolves to the collapse of the carpus with a secondary degenerative evolution. Epidemiology is poorly known and is still discussed, except for post traumatic cases. The negative ulnar variance is considered by a majority of authors as a predisposing factor to Kienböck’s disease. The therapeutic principle evolves according to stages of the diagnoses. Shortening of the radius and lengthening of the ulna are satisfactory processes in the biomechanical plan because they increase the constraints transmitted by the ulna by discharging the lunate. Revascularisation of the lunate associated with a shortening of the radius seems a more daring and more ambitious technique. As for the very advanced forms, they require palliative techniques such as wrist denervation, first raw carpectomy or four bone arthrodesis. We report our experiment of a series of 22 cases treated between 1994 and 2000 with a minimum 5 year-follow-up, associating a revascularisation of the lunate by a former graft
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