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Séance du mercredi 8 février 2006
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15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Résumé La technique du ganglion sentinelle a été décrite pour les cancers du sein en 1994 et elle est maintenant employée de façon quotidienne dans la prise en charge des petits cancers du sein. L’identification du ou des ganglions sentinelles se fait par la mise en évidence des réseaux lymphatiques mammaires et de leur drainage vers l’aisselle à l’aide d’une technique colorimétrique et/ou isotopique. L’injection du « bleu patent » ou de l’isotope se fait soit en péri-tumoral, soit en péri-aréolaire. Des travaux chirurgicaux ont montré que, quel que soit le site d’injection, c’était le même groupe ganglionnaire qui était identifié dans l’aisselle. L’étude du drainage lymphatique du sein date du 19ème siècle. Avant cette date les travaux des anciens anatomistes concernaient peu la glande mammaire. Celle-ci, en dehors de son aspect esthétique, préoccupait les médecins principalement par la pathologie de la lactation. Même si la reine Anne d’Autriche était traitée de son T IV par application de fers rouges, le cancer du sein était peu décrit et son traitement mal codifié jusqu'à la fin du 19ème. Le dépistage, qui est devenu un programme de santé organisé, permet de mettre en évidence des cancers du sein de plus en plus petits pour lesquels le curage axillaire classique n’est plus justifié. L’identification des réseaux lymphatiques du sein et leur drainage vers un groupe privilégié, le groupe sentinelle, n’a fait que retrouver les travaux anatomiques anciens en employant des colorants lymphotropes actuels et en les utilisant in-vivo. C’est le mérite de ces investigateurs d’avoir « réinventé » l’anatomie lymphatique dans le but de réduire l’agressivité d’un geste chirurgical par ailleurs indispensable.
Abstract Sentinel node biopsy for breast cancer was described in 1994 and is part of the daily treatment of small operable breast cancers. Colorimetric and/or isotopic technique allows identification of breast lymphatic network and its drainage towards the axilla. Periareolar or peri-tumoral injection of the Isotope or patent blue were demonstrated as injecting the same axillary node or group of nodes. The anatomy of the breast lymphatic drainage was described in the 19th century and before Sappey’s description one can say that the aesthetical and lactation diseases were the main concerns about the breast. Even though Queen Anne d’Autriche was treated with red iron for her T IV, the treatment of breast cancer remained poorly described until the end of the 19th century. Screening programs allow the discovery of smaller and smaller cancers in which the classical axillary dissection is no more useful. Identification of breast lymphatic drainage rediscovered the ancients’ anatomical works with lymphotropic dye and isotopes which can be used in vivo. The re-discovery of the anatomy by these authors is very valuable and very useful for our patients
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Résumé La perfusion de membre isolé sous circulation extra-corporelle avec du TNF (facteur de nécrose tumorale) a révolutionné la prise en charge des sarcomes des membres localement évolués (séance de l’Académie du 8/12/2004), mais le niveau du pôle supérieur de la tumeur reste un facteur limitant majeur. Or, c’est justement à la racine du membre que les amputations sont les plus mutilantes. La technique du STOP FLOW pelvien consiste à canuler l’aorte et la veine cave mais donne un taux élevé de fuites du pelvis vers la circulation générale par les collatérales vasculaires. Nous avons émis l’hypothèse que ces fuites étaient majoritairement liées au gradient de pression veineuse entre les deux circulations. Dans une étude expérimentale sur le veau, nous avons montré que l’adjonction d’une combinaison anti-G au dessus des canulations aortico-cave permettait de ramener le taux de fuites de la CEC vers la circulation générale à moins de 10%, ce qui est proche de ce que l’on observe avec les « perfusions de membres ». Dans le cadre d’un essai de phase II, nous avons transféré à l’homme cette technique dans des indications de sarcomes localement évolués de la racine de la cuisse et du pelvis. La dose de TNF utilisée correspond à la dose « faible » préalablement déterminée dans l’essai « perfusion de membre », ce qui limite les effets systémiques liés à des fuites forcément plus importantes en raison d’une isolation moins efficace.
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Résumé Le choix d’un dispositif, destiné à assurer la maîtrise de la propreté particulaire et microbiologique de l’air des locaux opératoires, doit être basé, avant tout, sur des critères scientifiques. Dans ce domaine, nous avons, récemment, confirmé la supériorité des appareillages unidirectionnels, grâce à des mesurages particulaires et microbiologiques en activité. Cependant, il faut poursuivre ces derniers, pour apprécier la part respective des contaminations aériennes et manu portées. Une fois le principe du flux unidirectionnel retenu, notre préférence va aux flux horizontaux, qui imposent une discipline plus facile à contrôler, qui requièrent une maintenance plus simple, et qui, dans leur version intégrale, protègent un volume plus important. Au plan financier, il faut dissiper les préjugés entretenus. Compte tenu de leur utilisation continue, les flux unidirectionnels réduisent le nombre des salles d’opérations à programmer. En matière de fonctionnement, le recyclage de l’air (plus effectif et constant dans les installations unidirectionnelles) est le facteur majeur d’économie, compte tenu de la protection qu’il assure aux filtres, et de la réduction de consommation d’énergie, qu’il entraîne. Dans l’état actuel des connaissances les flux multidirectionnels conservent une place importante pour des interventions où le champ opératoire est notoirement contaminé.
Abstract The air cleanliness control of the operating room is relied by scientific, technical, and economical considerations. We proved that the unidirectional air flows reduce the particular and bacteriological concentration in the operating rooms. However, today, we must proceed with microbiological tests, in order to show the respective influence of aerial and manual contaminations. Therefore, non unidirectional air flows keep a large position when the field of operation is chronically infected. Air recycling (usual, and effective in case of unidirectional air flow) prevails among other financial considerations. It protects the filters, and reduces the energy costs.
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Résumé La maladie de Kienböck a été décrite par Kienböck en 1910. Il s’agit d’une nécrose avasculaire du semi-lunaire dont l’histoire naturelle évolue vers le collapsus du carpe avec une évolution dégénérative secondaire. L’épidémiologie est mal connue et reste toujours discutée, sauf pour les nécroses post traumatiques. La négativité de l’index radio ulnaire inférieur est considérée par la plupart des auteurs comme un facteur prédisposant à la maladie de Kienböck. Le principe thérapeutique évolue selon les stades des diagnostics. Le raccourcissement du radius et l’allongement de l’ulna sont des procédés satisfaisants au plan biomécanique puisqu’ils augmentent les contraintes transmises par l’ulna en déchargeant le semi-lunaire. La revascularisation du semi-lunaire associée à un raccourcissement du radius semble une technique plus audacieuse et plus ambitieuse. Quant aux formes très évoluées, elles font appel à des techniques palliatives comme la dénervation du poignet, la résection de la première rangée du carpe ou l’arthrodèse du poignet. Nous rapportons notre expérience d’une série de 22 cas opérés entre 1994 et 2000, avec un recul minimum de 5 ans, associant une revascularisation du semi-lunaire par un greffon antérieur vascularisé par l’artère transverse antérieure du carpe et une ostéotomie du radius.
Abstract Kienböck’s disease was described by Kienböck in 1910. It is an avascular necrosis of the lunate, its natural history evolves to the collapse of the carpus with a secondary degenerative evolution. Epidemiology is poorly known and is still discussed, except for post traumatic cases. The negative ulnar variance is considered by a majority of authors as a predisposing factor to Kienböck’s disease. The therapeutic principle evolves according to stages of the diagnoses. Shortening of the radius and lengthening of the ulna are satisfactory processes in the biomechanical plan because they increase the constraints transmitted by the ulna by discharging the lunate. Revascularisation of the lunate associated with a shortening of the radius seems a more daring and more ambitious technique. As for the very advanced forms, they require palliative techniques such as wrist denervation, first raw carpectomy or four bone arthrodesis. We report our experiment of a series of 22 cases treated between 1994 and 2000 with a minimum 5 year-follow-up, associating a revascularisation of the lunate by a former graft
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