Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis
sur le nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche
libre" et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
 |
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Communications de ERCOLI A
|
L’hystérectomie radicale est le traitement de choix pour les cancers du col utérin de stade IA2-IIA de la Fédération Internationale de Gynécologie Obstétrique (FIGO). Cette intervention comporte plusieurs séquelles graves, telles que les dysfonctions urinaires ou ano-rectales par traumatisme chirurgical des nerfs végétatifs pelviens. Pour mettre en évidence les temps chirurgicaux impliquant un risque de lésion nerveuse lors d’une hystérectomie radicale classique et avec préservation nerveuse, nous avons recherché les rapports entre le fascia pelvien, les structures vasculaires et nerveuses sur une large série de sujets anatomiques féminins embaumés et non embaumés. Nous avons montré que l’étendue de la dénervation potentielle après hystérectomie radicale classique était directement en rapport avec le caractère radical de l’intervention. Les temps chirurgicaux à haut risque pour des lésions nerveuses sont la résection des ligaments utéro-sacrés, des ligaments vésico-utérins et du paracervix. L’hystérectomie radicale avec préservation nerveuse est possible si des limites de résection spécifiques telle que la veine utérine profonde sont soigneusement identifiées et respectées. Cependant une chirurgie de préservation nerveuse doit être mise en balance avec les priorités carcinologiques d’exérèse du cancer et de toutes ses voies potentielles de dissémination locale.
|
Cette présentation traite du rôle de la laparoscopie dans la prise en charge du cancer de l’ovaire en stade initiale et avancé. On particulier on analyse les travaux de validation du score d’opérabilité selon Fagotti qui ont porté dans temps la laparoscopie à être pratique commune et indispensable tant dans le diagnostic que dans le traitement de cette maladie. Actuellement en fait le traitement laparoscopique du cancer de l’ovaire en stade FIGO I est non seulement permis mais préférable pour éviter le potentielles complications d’une laparotomie et accélérer l’accès à a la chimiothérapie si nécessaire tandis que, dans les stade II-IV, le choix entre la cytoréduction d’amblai vers une chimio thérapie néo-adjuvante passe par l’évaluation laparoscopique de l’extension du cancer. On évalue, enfin, le perspectives futures en analysant les travaux concernant le traitement laparoscopique des récidives isolées, la chirurgie cytoréductive d’interval, la laparoscopie combinée à la chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale et la chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée par aérosol.
|
|