Dans un récent avis, les Académies de Médecine, de Pharmacie, des Sciences et Vétérinaire, rappelaient que le recours à l'animal demeurait nécessaire dans la conduite des recherches tant fondamentale qu'appliquée ainsi que dans certaines démarches pédagogiques.
Il est unanimement reconnu que ce recours à l'expérimentation animale ne saurait être admis par la communauté scientifique que dans l'application de règles techniques et éthiques strictes, visant au respect de l'animal, être sensible.
C'est dans ce souci que les gouvernements, français en particulier, et que la Commission européenne ont édicté, Charte de bonnes pratiques, Codes et Directives encadrant étroitement le recours à l'animal à des fins expérimentales et pédagogiques.
Ces réglementations seront rappelées. Elles reposent notamment, sur le respect de la règle dite des 3 R: Remplacer (le recours à l'animal par des méthodes in vitro ou in silico chaque fois que cela est possible), Réduire (le nombre d'animaux), Raffiner (optimiser et améliorer les conditions d'entretien des animaux et celles de la pratique expérimentale dans le sens du respect de l'animal.
Aux côtés de ces dispositions réglementaires, institutions et associations de chercheurs conduisent une réflexion allant dans le sens du respect, dans toute la mesure du possible, du bien-être animal.
La révision en cours de la Directive 2010/63/UE de la Commission européenne s'efforcera d'intégrer ces évolutions et de permettre aux Etats membres d'assurer sa stricte application.
Les évolutions du regard que nos sociétés portent sur le statut de l'animal devront, autant que faire se peut, être prises en compte dans l'évolution des mesures réglementaires