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Communications de CORMIER F
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L’amélioration des cathéters et des stents au niveau coronaire en ont permis l’utilisation sur des artères de petit calibre chez des patients en ischémie critique. Dans notre série de 200 patients, les taux de resténose sont identiques à ceux des lésions fémorales superficielles et le taux de sauvetage de membre ne diffère pas de façon significative de celui rapporté pour les pontages distaux dans la littérature. Mais la fréquence des resténoses à six mois n’incite pas à utiliser ces techniques chez des patients ne souffrant que de claudication intermittente.
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Le cancer de prostate occupe maintenant la première place des cancers diagnostiqués de l'homme et il est devenu la deuxième cause de mortalité par cancer masculin dans les pays industrialisés. Il existe trois facteurs reconnus, l'âge, la race et la prédisposition familiale. D'autres facteurs interviennent très probablement comme l'équilibre androgènes-oestrogènes, l'alimentation, l'ensoleillement... Lorsque des populations à faible incidence comme les asiatiques vivent en Occident le taux d'incidence de cancer de prostate augmente de façon très importante, sans toutefois atteindre celui des occidentaux : l'intrication de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux est donc évidente dans la cancérogenèse prostatique. La connaissance de ces différents facteurs et le vieillissement de la population amènent à reconsidérer complètement la prise en charge du cancer de la prostate : jusqu'à une période relativement récente, les hommes porteurs de cancer de prostate mouraient pour la plupart d'une autre cause et, si le hasard amenait à les découvrir tôt, il n'y avait pas d'arme thérapeutique capable de guérir ce cancer localisé. La situation s'est transformée depuis une quinzaine d'années avec l'utilisation de l'antigène prostatique spécifique, de l'échographie transrectale avec biopsies échoguidées et de la maîtrise de la prostatectomie radicale. Parallèlement l'espérance de vie ne cesse d'augmenter : elle est d'environ 74 ans à la naissance et un homme qui a atteint 70 ans a encore une espérance de vie de près de 13 ans actuellement dans les pays occidentaux. Face à ce cancer sournois qui ne donne de symptômes que lorsqu'il est à un stade évolué, il devient donc logique d'envisager un dépistage ciblé, permettant un traitement curateur dans des populations d'hommes bien choisies. Dans un avenir proche, il sera possible de localiser et d'identifier les gènes de prédisposition dans certaines familles. Des tests génétiques pourront alors être réalisés permettant de distinguer ceux qui ont et ceux qui n'ont pas hérité de ces altérations génétiques. Les hommes qui en ont hérité bénéficieront alors d'un dépistage très précoce et très minutieux permettant de détecter et de traiter la tumeur à un stade précoce.
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L'utilisation clinique des robots chirurgicaux est en cours d'évaluation. Nous rapportons dans ce travail notre expérience préliminaire de la surrénalectomie utilisant le système DA VINCI en comparant les résultats obtenus à ceux de l'abord laparoscopique conventionnel. Il s'agissait d'une étude rétrospective concernant tous les patients consécutifs opérés d'une surrénalectomie unilatérale par voie laparoscopique ou avec assistance robotique entre le 1er novembre 2000 et le 1er août 2003. Trente-trois patients ont bénéficié d'une surrénalectomie, 14 par voie laparoscopique et 19 par chirurgie robotisée. La durée moyenne de la surrénalectomie robotisée était plus longue que celle de la chirurgie conventionnelle (111 mn vs 83 mn - p = 0,057). La durée d'occupation de la salle opératoire était équivalente ainsi que le taux de conversion (7 %), le saignement postopératoire, la morbidité, la durée de reprise du transit, la durée d'hospitalisation et la durée d'arrêt de travail. Malgré l'absence de différences cliniquement évaluables, il est apparu à l'équipe chirurgicale que l'utilisation du robot DA VINCI facilitait considérablement la dissection. Dans ces conditions, nous pensons que la poursuite de l'utilisation du système DA VINCI paraît parfaitement justifiée et nous espérons que des évaluations ultérieures permettront de confirmer la validité de cette affirmation.
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Depuis 1978, l’angioplastie a pris une part croissante, dans la prise en charge des patients, présentant une pathologie occlusive aorto-iliaque . Depuis 10 ans, le traitement endovasculaire, par angioplastie et stenting, a révolutionné les modalités et les indications thérapeutiques (7). L’objectif des revascularisations endovasculaires à l’échelon aorto-iliaque est superposable à celui de la chirurgie classique, à savoir une revascularisation hémodynamiquement satisfaisante de l’artère fémorale profonde. Les indications thérapeutiques sont variables en fonction des lésions, qui sont actuellement classées, par la conférence de consensus trans –atlantique. Les lésions aortiques isolées sont rares, mais peuvent être traitées par angioplastie et endoprothèse autoexpansible ou en acier. Les lésions aorto-bi-iliaque primitives sont beaucoup plus fréquentes, et peuvent être traitées par angioplatie selon la technique du kissing balloon et mise en place de stent aortique et bis iliaque . Les lésions iliaques isolées sont facilement traitées par une angioplastie iliaque avec un stenting adapté à la longueur des lésions. Les lésions associées la bifurcation fémorale doivent être traitées, dans le même temps opératoire, par endartériectomie, ou par un pontage court ilio-fémoral profond, associée au traitement endovasculaire des lésions iliaques sus jacentes . La prise en charge de ces lésions ,par une équipe chirurgicale ,rompue aux techniques chirurgicales classiques et aux techniques endovasculaires,permet d’envisager des modalités thérapeutiques,moins invasives , ce qui permet une diminution des risques opératoires ,avec une diminution des coûts et des durées d’hospitalisation .
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