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Séance du mercredi 3 décembre 1997
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CHIRURGIE ENDOVASCULAIRE, ALTERNATIVE A LA CHIRURGIE VASCULAIRE CONVENTIONNELLE POUR LE TRAITEMENT DES LESIONS OCCLUSIVES 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Didier MELLIERE
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Les dilatations endoluminales inventées par les radiologues ont été progressivement incorporées à l’arsenal thérapeutique des chirurgiens vasculaires. Dans cette séance, nous ne traiterons que des lésions occlusives pour lesquelles, à l’exception du traitement des sténoses carotidiennes, on dispose de résultats à moyen terme.
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Résumé Cette indication la plus récente connait un essor important entre les mains des neuroradiologues, des radiologues et des cardiologues. Plusieurs équipes chirurgicales ont commencé à se faire une expérience prudente car le traitement endoluminal n’est justifié que si les taux de complications et de récidives ne sont pas supérieurs à ceux de la chirurgie conventionnelle. Dans des indications sélectionnées et avec une technique appropriée, nous avons pu obtenir un TCMM de 0 % et 3 % d’AIT. Le taux de resténoses à un an est de 4 %.
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Résumé Rares, elles peuvent être asymptomatiques ou se manifester par des signes neurologiques ou d’ischémie d’effort du membre supérieur. Le traitement classique était chirurgical avec une mortalité de 1 à 3 %. Le traitement endoluminal est très attractif puisque la mortalité est exceptionnelle et la morbidité inférieure à 5 %. En outre, en cas d’échec (5 %) un traitement chirurgical conventionnel reste toujours possible.
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Résumé La mortalité du traitement classique est comprise en 0,7 et 4 % contre 0 à 0,4 % pour la chirurgie endovasculaire. Les résultats à long terme sont comparables lorsque les indications sont bien sélectionnées. En effet, les résultats de la chirurgie endovasculaire varient en fonction du type de lésion et de la localisation. Ces résultats semblent améliorés par la mise en place d’une endoprothèse mais aucune étude randomisée n’a été publiée. Pour les thromboses des artères iliaques primitives, le reperméation avec endoprothèse donne de bons résultats à long terme mais 15 % des lésions sont infranchissables.
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Résumé Les lésions fémoro-poplitées symptomatiques relèvent d’un traitement invasif en cas d’ischémie sévère avec risque d’amputation ou de claudication invalidante rebelle au traitement médical. Le choix entre technique endovasculaire et chirurgie conventionnelle repose avant tout sur l’aspect lésionnel défini en artériographie. Les lésions courtes (occlusives ou sténosantes) relèvent de l’angioplastie avec ou sans stent, les lésions longues d’un pontage. La perméabilité immédiate et tardive des deux techniques est comparable dès lors que ces critères sont respectés.
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Résumé L’amélioration des cathéters et des stents au niveau coronaire en ont permis l’utilisation sur des artères de petit calibre chez des patients en ischémie critique. Dans notre série de 200 patients, les taux de resténose sont identiques à ceux des lésions fémorales superficielles et le taux de sauvetage de membre ne diffère pas de façon significative de celui rapporté pour les pontages distaux dans la littérature. Mais la fréquence des resténoses à six mois n’incite pas à utiliser ces techniques chez des patients ne souffrant que de claudication intermittente.
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Résumé Notre expérience de 64 patients montre l’intérêt de cette association dans de nombreuses indications : lésions obstructives multiples, nécessité d’améliorer l’amont ou l’aval d’un pontage, obstructions iliaques chez des patients à haut risque chirurgical, échec unilatéral d’un projet de dilatations iliaques bilatérales, pontage veineux trop court, contre-indication locale à l’abord chirurgical d’une artère, lésions de clamp... Dans des indications bien sélectionnées, les résultats sont excellents, le geste endovasculaire diminuant la longueur de l’opération et le risque opératoire.
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