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L'objectif de ce travail était d'évaluer les conditions et les résultats de la chirurgie de rattrapage des cancers broncho-pulmonaires après radio et/ou chimiothérapie. Il s'agissait d'une analyse rétrospective sur la période de janvier 1990 à janvier 1998 de 55 malades (49 hommes et 6 femmes , âge moyen = 57±9 ans) atteints d'un cancer broncho-pulmonaire primitif non indiqué initialement pour un traitement chirurgical, mais ultérieurement opérés en raison d'un échec (n=51) ou d'une complication (n=4) du traitement médical. L'intervention a été exploratrice chez 5 malades (9 %) L'exérèse a été jugée complète chez 44 malades (80 %) et incomplète chez 6 malades (11 %). La mortalité intra hospitalière a été de 5,5 % (n=3). Il ya a eu 5 réinterventions immédiates (9 %). Vingt-six malades (47,3 %) ont eu une transfusion sanguine périopératoire, d'en moyenne 4±4CGR. le taux de fistule bronchique immédiate ou retardée après pneumonectomie a été de 18 % (n=5). La probabilité de survie à 5 ans a été de 31 %, taux supérieur à ce que l'on pourrait attendre d'un traitement médical ou chirurgical exclusif.
Les exérèses pulmonaires majeures par chirurgie thoracique vidéo-assistée. A propos de 212 cas.
Les auteurs rapportent 212 lobectomies réalisées par chirurgie thoracique vidéo-assistée (CTVA). Il y avait 148 hommes et 64 femmes, d’un âge moyen de 58± 11 ans (extrêmes : 18-82 ans). Cent vingt six lobectomies droites et 86 lobectomies gauches ont été réalisées. La mortalité opératoire a été nulle. Cinq patients (2%) sont décédés dans les 30 jours qui ont suivi l’opération. Les suites opératoires ont été simples dans 183 cas (86%). Vingt six patients ont eu une complication postopératoire non létale (12%). Les résultats anatomopathologiques ont été les suivants : 168 lésions malignes (124 cancers primitifs, 41 métastases, 3 lymphomes), 42 lésions bénignes et 2 divers. Parmi les cancers primitifs il y avait 79 cancers stade I, 15 cancers stade II, 14 cancers stade IIIA et 16 cancers stade IV. La survie globale à 5 ans des cancers primitifs non à petites cellules de stade I a été de 81,3 % (IC : 94, 1 %-68,5%) La survie sans récidive à 5 ans de ce même groupe a été de 66,2% (IC : 87%-45,3%)
Approche chirurgicale mini-invasive hybride du cancer de l’œsophage: une évaluation prospective en intention de traiter de la laparoscopie associée à la thoracotomie pour les œsophagectomies trans thoraciques
Contexte: Les complications postopératoires des œsophagectomies trans-thoraciques de type Lewis Santy pourraient être diminuées par l’utilisation de la laparoscopie pour le réalisation du temps abdominal de l’intervention. Actuellement, moins de 150 patients ayant eu ce type d’approche ont été reportés par la littérature chirurgicale. Méthodes: Entre 2002 et 2008, 195 patients ont eu une œsophagectomie pour cancer dans notre service. Chez 49 d’entre eux, un abord laparoscopique a été tenté. Une analyse en intention de traiter a été faite s’agissant des résultats à court et long termes. Résultats: Il y avait 36 hommes et 13 femmes dont l’âge moyen était de 62 ± 11 ans. Sur le plan anatomopathologique, 34 opérés avaient un adénocarcinome et 15 un carcinome épidermoïde. Le stade clinique préopératoire était : I (n=11), IIA (n=18), IIB (n=4), et III (n=16). Quatorze malades avaient eu préalablement une radio-chimiothérapie d’induction. Une conversion en laparotomie a été nécessaire dans 5 cas (10 %). La durée opératorie moyenne était de 337 ± 66 min et les pertes de sang mesurées étaient de 395 ± 500 ml en moyenne. Tous les patients ont été extubés en salle d’opération. Le stade pathologique était: 0 (n=2) ; I (n=15), IIA (n=10), IIB (n=4), III (n=17), et IVa (n=1). Une résection complète était obtenue chez 46 opérés (94%). Le nombre moyen de ganglions réséqués était de 22 ± 9. Les taux de mortalité à 30 et 90 jours étaient de 6% et 8 %. La durée médiane du séjour hospitalier était de 5 jours en soins intensifs et de 23 au total. Une complication respiratoire est survenue chez 17 opérés (34%) : pneumopathie infectieuse (n=11) et SDRA (n= 5). Une fistule anastomotique est survenue chez 5 patients (10%). Les survies globale et sans récidive étaient de 47% et 31% respectivement à 5 ans. La survie médiane sans récidive était de 57 ± 24 mois pour les malades pN0 et de 16 ± 5 mois pour les malades pN+ (p=0.05). Conclusions: Une approche chirurgicale mini-invasive hybride pour la réalisation des œsophagectomies transthoraciques pour cancer est possible et sûre. Les indicateurs de résultats intermédiaires et finaux sont semblables à ceux de la technique conventionnelle.
Hernies gastriques intra thoracique : la thoracotomie gauche revisitée
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Notre service regroupe toutes les spécificités de la spécialité comprenant entre autre la chirurgie pulmonaire, pleurale, les maladies bénignes et malignes de l’œsophage, la traumatologie et la greffe pulmonaire. La majorité de l’activité est représentée par la chirurgie carcinologique pulmonaire. Celle-ci est associée à une morbi-mortalité relativement importante. Pour diminuer l’agression chirurgicale, il a été développé depuis le début des années 90, la chirurgie mini invasive dite vidéothoracoscopie chirurgicale (VTC). Celle-ci a cependant certaines limitations notamment pour effectuer des procédures complexes comme la lobectomie pulmonaire. En effet alors que la VTC est réalisée depuis 20 ans, le taux de pénétration des lobectomies vidéothoracoscopiques en France en 2015 était seulement de 30%. Une assistance informatique et électronique à cette VTC permet d’améliorer les conditions chirurgicales ; il s’agit de la chirurgie télémanipulée ou encore appelée la chirurgie robot assistée. Cette nouvelle activité a démarré au sein de notre service en septembre 2013 et connait actuellement un succès considérable avec une extension en France (environ 20 centres) et en Europe. A ce jour nous avons effectué 222 procédures comprenant 173 exérèses anatomiques pulmonaires. Il y a eu au total 3 conversions, dont une en rapport avec le robot. Aucune transfusion ni décès en per et postopératoire. Concernant les lobectomies, le profil des complications post opératoire est semblable à celui des lobectomies VTC. Depuis septembre 2013, 70% des lobectomies ont été effectuées par technique mini invasive au sein de notre équipe.