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Séance du mercredi 15 avril 2009
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15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Dominique POITOUT
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Résumé Etude d’une série homogène de 376 cas de lomboradiculalgies par hernies discales opérées par discectomie, par mini abord, au cours de la période 1980-2005. Matériel: L’âge moyen est de 37.2 ans avec 255 hommes et 121 femmes. Il y a 223 cas de lomboradiculalgies communes, 115 cas de formes hyperalgiques et 38 cas de formes paralytiques. L’imagerie comporte essentiellement des radiographies, la saccoradiculographie, la tomodensitométrie et l’I.R.M. La classification se fait essentiellement en fonction du siège et de la taille de la hernie. La décision chirurgicale passe par les 3 impératifs techniques de la discectomie : retirer la hernie qui cause la compression, éviter de cureter abusivement l’espace intervertébral et toujours vérifier la liberté de la racine concernée. De plus, quand le disque n’est pas trop dégénéré, nous réséquons simplement la partie herniaire. Résultats: Selon la disparition totale de la douleur : 63% des patients. Selon la récupération du réflexe achilléen : 25 %. Selon les récidives: 26 cas symptomatiques (6.9 %) ont nécessité 9 reprises qui ont retrouvé une hernie et 9 autres n’ont pas retrouvé de matériel discal compressif. Les 8 autres patients supposés avoir une récidive de hernie n’étaient pas en faveur d’une réintervention. Les résultats globaux sont bons et très bons dans 81.9 % des cas, moyens dans 10,1 % des cas et les échecs sont de 8 %. L’étude de l’évolution des résultats avait montré 92 % de bons et très bons cas au recul moyen de cinq ans. Malheureusement au moment de cette étude avec 14,1 ans de recul, ce pourcentage n’est plus que de 81, 9%, mettant ainsi en évidence la dégradation progressive des bons résultats de 10,1 %. Indications : Les indications chirurgicales sont rares. L’échec de traitement médical bien conduit pose l’indication opératoire si l’image de conflit concorde avec la clinique. Ainsi : - Le syndrome de queue de cheval est la seule véritable urgence opératoire. - La sciatique paralysante n’est pas d’indication opératoire formelle avant 8 jours de traitement médical. - La sciatique hyperalgique n’est une indication chirurgicale qu’en cas d’aggravation ou de résistance au traitement médical. - La sciatique discale commune récente n’est donc pas à opérer. Conclusions : Les bons résultats initiaux de la chirurgie discale décroissent légèrement avec le temps. Toutefois, ces résultats restent bons à long terme à condition de ne pas opérer les hernies discales parce qu’on les voit sur l’imagerie seulement, mais de n’opérer, sauf urgence, qu’après un traitement médical bien conduit. La discectomie conventionnelle par mini- incision demeure notre méthode de choix dans les lomboradiculalgies discales sévères ou résistantes sous réserve que le but soit fonctionnel, que la sélection soit vigilante et que la cible vise la radiculalgie et non pas la lombalgie. Dans les lésions et pathologies associées (traumatiques, dégénératives, etc.), il peut être nécessaire d’adjoindre d’autres thérapeutiques chirurgicales.
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Résumé L’articulation du genou est la plus fréquente localisation de l’arthropathie hémophilique. Les hémarthroses répétées conduisent à une synovite érosive détruisant le cartilage articulaire à laquelle s’ajoutent des troubles de la croissance épiphysaire avec déformations osseuses et désaxation. A l’âge adulte, le traitement chirurgical de l’arthropathie hémophilique peut être soit extra-articulaire par ostéotomie corrigeant des désaxations ou intra-articulaire, par débridement rarement, et plus souvent par arthroplastie avec prothèse totale. Il est évidemment nécessaire d’avoir une coagulation normale ou sub-normale au moment d’un acte chirurgical et elle est obtenue par l’administration du facteur de coagulation déficitaire. Il existe parfois un anti-coagulant circulant qui complique le problème hématologique. Ces patients sont souvent HIV >o et Hbc >o. Nous rapportons 55 prothèses de genou faites entre 1986 et 2006. L’amélioration fonctionnelle est très appréciable bien que la mobilité reste souvent assez limité. Mais les complications sont fréquentes : 18 hématomes importants et surtout 9 infections (18%) dont 5 chez des patients HIV>0. Finalement, pour ces 9 genoux, 5 prothèses seront conservées ou réimplantées, il y aura 2 amputations et une arthrodèse. Les descellements aseptiques sont au nombre de 4. Le principal facteur de complications est un taux de supplémentation insuffisant en facteur déficitaire (le taux minimum pendant la première semaine ne doit pas être inférieur à 40% cause d’hématomes sous tension conduisant à des désunions cicatricielles et à des infections). L’infection par le VIH n’apparaît pas comme un facteur péjoratif. Malgré la complexité hématologique et chirurgicale de la prise en charge et le taux non négligeable de complications, les remplacements prothétiques du genou apportent habituellement une amélioration fonctionnelle notable, se conservant à long terme.
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Résumé 400 000 brûlures nécessitent des soins médicaux, 10 000 patients sont hospitalisés, 3 670 sont dans un Centre de Grands Brûlés. Les Centres de Grands Brûlés sont au nombre d’une vingtaine, plusieurs sont en cours de rénovation ou de construction faisant appel aux derniers progrès techniques assurant la sécurité microbienne de l’air et de l’eau. Les progrès de la réanimation ont amélioré de façon considérable les chances de survie. Plusieurs innovations sont en train de bouleverser les thérapeutiques : - l’appréciation de la profondeur par le laser doppler, - la détersion enzymatique précoce qui limite les excisions, - l’apparition de nombreux dermes artificiels, - le développement des thérapies cellulaires. A sa sortie du Centre de Grands Brûlés, le patient va être pris en charge dans un Centre de Rééducation Spécialisée qui assurera un contrôle optimal des cicatrices et la meilleure rééducation fonctionnelle possible. En plus de leurs fonctions de soins les Centres de Grands Brûlés alertent les institutions publiques pour mettre en place des politiques de prévention.
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Résumé L’implantologie moderne au niveau de l’oreille a acquis droit de cité, il y a une trentaine d’années avec l’implant cochléaire pour pallier les déficits auditif et phonatoire des surdités profondes. Depuis cette biotechnologie implantable s’est étendue de part et d’autre de l’oreille interne vers les noyaux cochléaires avec l’implant auditif du tronc cérébral, vers l’oreille moyenne pour des hypoacousies sévères. Ainsi l’oreille est devenue le lieu d’un véritable concours Lépine de l’ingéniosité. A la lumière de notre expérience et de la réunion de consensus que nous avons organisée en juin 2007 « on auditory implants » nous envisagerons la place respective au sein des techniques de réhabilitation de l’audition : - des implants cochléaires, - des implants du tronc cérébral, - des implants d’oreille moyenne, de leurs limites actuelles et des développements à espérer dans un futur proche.
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Tirage d’une commission de cinq membres titulaires et titulaires honoraires chargée de l’examen des titres des candidats aux places vacantes de membres titulaires
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