Séance du mercredi 12 mai 2010

CHIRURGIE DU FOIE ET TRANSPLANTATION HEPATIQUE
15h00-17h00 - Les Cordeliers
Modérateur : Henri Bismuth

 

 

Prise en charge de l’hépatoblastome en 2010

SARNACKI S (Paris)

Résumé
D’importants progrès ont été réalisés ces dernières années dans la prise en charge des hépatoblastomes : modalités diagnostiques (biopsie à l’aiguille co-axiale, techniques d’imagerie, classification PRETEXT), caractérisation biologique, chimiothérapie adaptée aux facteurs pronostiques, techniques chirurgicales avec en particulier une meilleure définition de la place de l’hépatectomie totale avec transplantation hépatique.
Ces progrès permettent aujourd'hui d'avancer une guérison dans plus de 80% des cas et de prédire des séquelles moins importantes pour les futurs adultes guéris d'un hépatoblastome dans l'enfance.
Discussion : Hélène MARTELLI (Paris)

 

Thérapie Chirurgicale du Carcinome hépatique fibrolamellaire

MERIGGI F (Pavie)
Texte intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2011, vol. 10 (3), 009-013

Résumé
Le Carcinome fibrolamellaire du foie (CFL) reste une pathologie grave dont la thérapie élective est l’exérèse hépatique avec une lymphadénectomie élargie (hépatique, coeliaque, para-aortique). La survie à 5 ans est 40-60% chez les patients réséqués. Le pronostic relativement favorable est principalement en relation avec l’absence d’hépatopathie chronique sous-jacente et d’envahissement ganglionnaire. Parfois, compte-tenu du jeune âge du patient et de l’absence de métastases extrahépatiques, la greffe du foie est indiquée dans les cas pas résécables ou déjà opérés avec récidive hépatique.
Discussion : Bernard Launois (Rennes)

 

Facteurs pronostiques dans la chirurgie des tumeurs malignes du foie

CASTRO E SOUSA F (Coimbra)

Résumé
Discussion : Jean Robert DELPERO (Marseille)

 

La modification des facteurs pronostiques classiques des métastases hépatiques du cancer colorectal après chimiothérapie néo-adjuvante

NAKACHE R (Haïfa)

Résumé
L'introduction d'une chimiothérapie de courte durée permet la sélection du traitement optimal pour stabiliser ou diminuer la maladie métastatique. Dans une série de 200 patients après chimio, tous évalués par PET-CT, le traitement néo-adjuvant a permis de repousser le temps de la récidive après la chirurgie (500 résections) sans pour autant modifier la survie du patient (58% à 5 ans). Deux facteurs pronostiques de survie sont observés: les marges peritumorales et la nécessité de réséquer au-delà de 4 segments. Par contre, le temps d'apparence des lésions hépatiques, le statut nodal, le nombre de lésions et la taille de la plus grosse lésion ne sont pas dans cette série des facteurs de risque. Ainsi les critères d'opérabilité oncologique et de résectabilité chirurgicale ne doivent plus êtres basés sur les facteurs dits traditionnels, mais plutôt sur un traitement multimodal sur mesure et sur l'évaluation du volume hépatique fonctionnel restant.
Discussion : Daniel JAECK (Strasbourg)

 

Résultat des transplantations séquentielles pour poly neuropathie amyloïde familiale

BARROSO E, MARTINS A, PINTO MARQUES H, MONTEIRO E, BISPO M, MARCELINO P (Lisbonne)

Résumé
Dans le programme de transplantation Hépatique du Centre Hépato-Bilio-Pancréatique et Transplantation (CHBPT) de l´Hôpital Curry Cabral à Lisbonne, ont été réalisés 1104 transplantations hépatiques chez 987 malades. La transplantation séquentielle avec notre technique originale de "Double piggy-back" a été réalisée dans 241 malades (24.4%). Entre Janvier 2005 et Juillet 2008 ont été réalisées 385 transplantations (348 premières transplantations et 37 retransplantations). Nous rapportons ici les résultats de la transplantation avec foie de Polyneuropathie Amyloïde Familiale (PAF) sur des malades cirrhotiques en comparant avec la transplantation de foie cadavérique chez ces mêmes malades.

 

Évolution de la chirurgie hépatique. De l’Unité à l’Institut

BISMUTH H (Paris)

Résumé
La chirurgie digestive, s’est individualisée de la chirurgie générale dans les années 70. Au sein de ces Services de chirurgie digestive, dans quelques hôpitaux, une Unité de chirurgie hépato-biliaire est apparue. Prenant avec le temps de l’importance, ces Unités hépato-biliaires (et parfois pancréatiques) ont évolué vers de véritables Services.
En 1993, lors de l’ouverture du Centre Hépatobiliaire à l’Hôpital Paul Brousse, le Service de
chirurgie hépatobiliaire est devenu un Département sous l’influence principalement du développement de la transplantation hépatique qui exigeait la multidisciplinarité avec hépatologues et réanimateurs. Plus récemment, avec l’évolution Institutionnelle, le Département s’est transformé en Pôle, intégrant la cancérologie et les activités du plateau
technique très liées telles que l’anatomopathologie et la virologie.
L’évolution de ces Pôles vers les activités innovantes impose l’adjonction à cette structure
hospitalière d’unités de recherche : Unités universitaires, INSERM et/ou CNRS. La structure
maximale est le nouvel Institut Hospitalo - Universitaire, visant à développer des projets de
recherche de pointe dans les domaines clinique et fondamental.