À Charles Spon, le 5 avril 1661, note 11.
Note [11]

« Saint Antoine et Marie Égyptienne » sont deux ouvrages hagiologiques du R.P. Theophilus Raynaudus Societatis Iesu Theologus : {a}

  • In symbolicam S. Antonii magni imaginem Commentatio… Editio post Romanam altera et auctior,

    [Méditation… sur l’image allégorique de saint Antoine le Grand. {b} Seconde édition, augmentée sur la précédente parue à Rome] ; {c}

  • Sancta Maria Ægyptiaca Peccans et Pœnitens : musca mystica ab extremo fluminum Ægypti sibilante Domino evocata illustrata et aptata ad sacras Conciones…

    [Sainte Marie l’Égyptienne, {d} pécheresse et pénitente : la mouche mystique qu’en sifflant, le Seigneur a fait venir du delta des Nils égyptiens, {e} expliquée et adaptée pour les prêches sacrés…]. {f}


    1. « R.P. Théophile Raynaud, théologien de la Compagnie de Jésus », v. note [8], lettre 71.

    2. V. note [11] d’Une mazarinade contre Théophraste Renaudot.

    3. Gand, Bernardus Kerchovius, 1659, in‑4o de 79 pages.

    4. V. note [46] des Deux Vies latines de Jean Héroard.

    5. Versets du « Signe d’Emmanuel » (Isaïe, 7;18‑19) que le discours du R.P. Raynaud applique mystiquement à Marie l’Égyptienne :

      Et erit in die illa sibilabit Dominus muscæ quæ est in extremo fluminum Ægypti et api quæ est in terra Assur, et venient et requiescent omnes in torrentibus vallium et cavernis petrarum et in omnibus frutectis et in universis foraminibus.

      « Ce jour-là, Yahvé sifflera les moustiques {i} du delta des Nils égyptiens, {ii} et les abeilles du pays d’Assur, {iii} pour qu’ils viennent se poser ensemble sur les ravins abrupts et les creux des rochers et les buissons d’épines et toutes les pâtures. »

      1. Traduction de l’École biblique de Jérusalem, mais plus fidèlement, « les mouches ».

      2. V. notule {d}, note [15] des Triades du Borboniana manuscrit.

      3. L’Assyrie.
    6. Ibid. veuve et héritiers de Ioannes Kerchovius, 1658, in‑4o de 251 pages.

V. notes :

  • [2], lettre 651, pour l’Antiphona du R.P. Théophile (Lyon, 1661) ;

  • [16], lettre 605, pour son « Saint Georges de Cappadoce » (ibid. 1661) ;

  • [11], lettre 541, et suivantes pour les Thèses sedanaises de divers pasteurs protestants (Genève, 1661).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 avril 1661, note 11.

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(Consulté le 07/05/2024)

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