À Charles Spon, le 21 octobre 1642, note 14.
Note [14]

Epistolarum D. Erasmi Roterodami Libri xxxi. et P. Melanchthonis Libri iv. Quibus adjiciuntur Th. Mori et Lud. Vivis Epistolæ. Una cum Indicibus locupletissimis.

[Trente et un livres de lettres de D. Érasme, natif de Rotterdam, et quatre livres de P. Melanchthon, {a} auxquels on a adjoint des lettres de Th. More {b} et de Lud. Vives. {c} Avec de très riches index]. {d}


  1. V. note [12], lettre 72, pour Philipp Melanchthon.

  2. V. note [4], lettre latine 435, pour Thomas More.

  3. V. note [3], lettre 125, pour Juan Luis Vives.

  4. Londres, M. Flesher et R. Young, aux dépens d’Adriaan Vlacq, 1642, 2 volumes in‑fo.

    Le premier volume contient les 31 livres des lettres d’Érasme et commence par une Vita Des. Erasmi Roterodami : partim ab ipsomet Erasmo, partim ab amicis æqualibus exacte descripta [Vie de Didier Érasme de Rotterdam, en partie par Érasme lui-même, et en partie exactement écrite par des amis de son époque].

    S’y est ajouté le Ph. Melanchthonis Epistolarum liber, continens præclara multa cum ecclesiastica tum politica et historica cognitione dignissima, antehac nunquam editus [Livre des lettres de Ph. Melanchthon publié pour la première fois, contenant bien des faits remarquables, tant ecclésiastiques, que politiques et historiques, tout à fait dignes d’être connus] (Leyde, Bonaventure et Abraham Elsevier, 1647, in‑8o de 517 pages).


Les lettres d’Érasme ont paru pour la première fois à Bâle en 1558 (Froben, in‑fo). Gianluca Mori (v. note [5], lettre latine 302) a eu l’extrême amabilité de me communiquer l’ex-libris manuscrit de l’exemplaire des Epistolarum (Bâle, Froben, 1638) que possédait Guy Patin et qu’il a annoté de sa plume en plusieurs endroits :

Guido Patinus, Bellovacus, Doctor Medicus Parisiensis. 1627.
Emi ex bibliopola Guillemot 15. ℔ 10 argenteis, mense februario
.

[Guy Patin, natif de Beauvaisis, docteur en médecine de Paris reçu en 1627. L’ai acheté au libraire Guillemot 15 livres et 10 sols d’argent, au mois de février].

L’ouvrage porte aussi l’ex-libris de Camille Falconet (petit-fils d’André, v. note [36] de l’annexe sur le manuscrit no 2007 de la Bibliothèque interuniversitaire de santé), dont les recherches menées par G. Mori ont établi qu’il possédait quelques livres de Patin après la dispersion de sa bibilothèque : Antony McKenna et Gianluca Mori, La filiation des manuscrits clandestins : du Theophrastus Redivivus aux Réflexions morales et métaphysiques, Academia, 2021.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 21 octobre 1642, note 14.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0071&cln=14

(Consulté le 26/04/2024)

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