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La voie d’abord laparoscopique pour l’exérèse des tumeurs surrénaliennes a été rapidement adoptée par les chirurgiens endocriniens. Les bénéfices de cette technique sont clairement établis : - la petite taille de la surrénale, son siège profond, rendaient son abord par voie conventionnelle difficile, de cette difficulté découlait une morbidité non négligeable, notamment pariétale ; - le gain pour le patient est indiscutable en ce qui concerne la durée du séjour hospitalier, la rapidité de récupération physique et de reprise d’activité ; -pour le chirurgien, la voie d’abord laparoscopique permet une approche directe avec une exposition satisfaisante et la magnification des images entraîne une meilleure précision de dissection. Néanmoins, les indications de cette technique doivent tenir compte de 4 critères : la taille de la lésion, la suspicion ou la certitude de la malignité, les antécédents de chirurgie abdominale et les troubles de la coagulation non réversibles médicalement. La taille de la tumeur est un facteur limitatif en raison des difficultés d’exposition, de mobilisation et de dissection de la tumeur. La malignité reste une contre-indication à cette technique en raison du risque d’essaimage carcinomateux peropératoire, surtout dans les corticosurrénalomes. Les antécédents chirurgicaux peuvent empêcher la réalisation de la voie d’abord transpéritonéale, adoptée par la plupart des chirurgiens endocriniens en raison d’adhérences multiples, après chirurgie des reins, du foie, ou du bloc spléno-pancréatique. En revanche, l’abord laparoscopique est particulièrement indiqué pour les adénomes de Conn, habituellement de petite taille et exceptionnellement malins, mais aussi pour toutes les tumeurs non malignes, corticosurrénalomes, phéochromocytomes, ou tumeurs d’autre origine. Le caractère séduisant de cette technique ne doit pas faire élargir les indications chirurgicales, notamment pour les incidentalomes.
Cholécystectomie cœlioscopique et sphinctérotomie endoscopique en un temps pour lithiase de la voie biliaire principale. A propos de 39 cas.
Le but de cette étude rétrospective était d'étudier la faisabilité et les résultats immédiats de la prise en charge endoscopique de la lithiase de la voie biliaire principale (LVBP) au cours de la cholécystectomie laparoscopique. De janvier 1999 à juillet 2001, 39 patients (19 hommes et 20 femmes), d'âge moyen 63 ans (extrêmes : 22 et 85 ans) ont été pris en charge pour lithiase vésiculaire symptomatique. Pour 20 patients, la LVBP était connue ou suspectée en préopératoire. Pour les 19 autres patients, le diagnostic a été peropératoire (cholangiographie systématique). Tous les patients ont été opérés sous cœlioscopie. Il y a eu 3 conversions en laparotomie (7 %). La durée moyenne de la cholécystectomie a été de 94 minutes (55 à 230), celle de l'endoscopie de 16 minutes (3 à 30). Le délai entre le diagnostic de LVBP et le geste endoscopique a toujours été inférieur à 1 heure. Le succès du cathétérisme a été obtenu dans 97, 4 % des cas (1 échec). La mortalité a été nulle. Il y a eu une complication de la chirurgie (plaie cholédocienne), soit 2,5 % des cas et 4 complications de l'endoscopie, (une hémorragie jugulée par coagulation, 4 pancréatites aiguës non compliquées), soit 12 % des cas. La durée moyenne de séjour hospitalier a été de 5,6 jours (2 à 13). Cette étude démontre la faisabilité du traitement simultané chirurgical et endoscopique de la LVBP, avec un faible taux de complications et une durée d'hospitalisation courte ; ces résultats sont comparables à ceux des études déjà publiées. La condition principale de sa réalisation est la disponibilité des endoscopistes.
Traitement chirurgical des métastases pancréatiques du cancer du rein.
Parmi les cancers viscéraux, l’adénocarcinome rénal à cellules claires est une tumeur maligne épithéliale. Si les métastases pulmonaires, osseuses et hépatiques sont fréquentes, les localisations pancréatiques secondaires sont exceptionnelles et peuvent survenir même tardivement. De 1990 à 1997, 8 malades ont été opérés (6 femmes, 2 hommes, âge moyen : 58 ans). Ils avaient tous une ou plusieurs métastases pancréatiques d’un adénocarcinome rénal 1 à 10 ans après la néphrectomie. Le diagnostic positif de ces lésions reposait sur l’imagerie : association échographie, tomodensitométrie et écho-endoscopie. Les gestes réalisés consistaient en : 4 duodénopancréatectomies céphaliques, 3 pancréatectomies totales et une tumorectomie. La mortalité opératoire était nulle. La morbidité consistait en : pneumopathie (n=1), fistule pancréatique (n=2) traitées médicalement et 3 cas de diabète insulino-dépendant correspondant aux pancréatectomies totales. La survie a été de 1 an (n=1), 3 ans (n=2), 4 ans (n=2), 6 ans (n=1), et 7 ans (n=2) avec un décès à la 6e année avec métastases hépatiques et pulmonaires. Un patient a eu une récidive osseuse traitée chirurgicalement il y a 4 ans, il n’a pas de récidive à l’heure actuelle. Les localisations secondaires pancréatiques des adénocarcinomes à cellules claires du rein sont rares, elles surviennent tardivement après la néphrectomie (délais moyens de 12 ans) et ont un potentiel évolutif faible pouvant justifier une thérapeutique chirurgicale agressive.
Réflexion sur les gastroparésies à retentissement clinique (grade B et C de l’International Study Group of pancreatic Surgery) après uodénopancréatectomie
céphalique : à propos de 132 opérés Delayed gastric emptying after pancreatico duodenectomy. Thought about 132 operations
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La gastroparésie est une complication fréquente après duodéno-pancréatectomie céphalique (DPC) et contribue de façon significative à la morbidité post-opératoire. Les facteurs de risque de sa survenue restent discutés. De janvier 2004 à décembre 2011, 132 patients ont été opérés d’une DPC pour cancer (73,5 %) ou pour une lésion bénigne (26,5 %). La mortalité post-opératoire était de 3 % et la morbidité de 44,7 %. Les troubles de la vidange gastrique ont été définis selon la classification de l’International Study Group of Pancreatic Surgery. Les facteurs associés avec les grades B et C de gastroparésie (28,8 %), caractérisés par leur sévérité et leur retentissement clinique, ont été évalués par des analyses univariées et multivariées. Chez ces patients, présentant une gastroparésie à traduction clinique (grade B et C), la survenue d’autres complications post-opératoires constituait le facteur prédictif le plus important de l’apparition de trouble de la vidange gastrique : gastroparésie secondaire. Dans la gastroparésie primaire, la chirurgie altère les complexes moteurs migrants du tractus gastro-intestinal et la production de motiline.
Delayed gastric emptying after pancreatico duodenectomy. Thought about 132 operations
Delayed gastric emptying is a relatively common complication in patients after pancreaticoduodenectomy and significantly contributes to their postoperative morbidity. The clinical risk factors of delayed gastric emptying (DGE) in patients after pancreaticoduodenectomy remains controversial. From January 2004 to December 2011, a total of 132 patients underwent pancreaticoduodenectomy for cancer (73,5%), or benign indications (26,5%). Postoperative mortality was 3% and morbidity was 44,7%. Delayed gastric empting was defined by the International Study Group of Pancreatic Surgery classification. Factors associated with grades B and C of DGE (28,8%), based on severity and clinical impact, were assessed by univariable and multivariable analyses. In those patients, experiencing clinical DGE (grade B or C), other postoperative complications were the most important factor associated with its occurrence: secondary DGE. In primary DGE, surgery impair migrating motor complex of the gastrointestinal tract and motiline production.
Élaboration d’un programme de formation pratique des internes pour le futur DES de chirurgie viscérale et digestive