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Les échecs anatomiques des réparations par suture tendon-os des tendons de la coiffe rompus des rotateurs sont fréquents. Ils sont d'autant plus fréquents que la rupture traitée atteint non seulement le supraspinatus mais aussi l'infraspinatus et/ou le subscapularis. La dégénérescence graisseuse (DG) des muscles de la coiffe qui apparaît après la rupture de leur tendon et notamment la DG de l'infraspinatus et du subscapularis, muscles abaisseurs essentiels de l'humérus par rapport à la glène, serait-elle à l'origine des ruptures itératives ?. Patients et methode : 231 épaules dont la rupture de coiffe avait été réparée par suture simple et dont la DG musculaire préopératoire (DG de chacun des muscles et DG globale de l'épaule ( IDG préopératoire) a été évaluée par scanner selon la cotation de D. Goutallier et J. Bernageau, ont été contrôlées en moyenne 3 ans après l'intervention par arthro-scanner ou des IRM. Résultats : 34% des coiffes réparées étaient re-rompues. La fréquence des ruptures itératives qui intéressaient au moins le supra-spinatus était hautement corrélée à l'importance de la DG pré-opératoire des muscles infraspinatus et subscapularis . Elle était aussi corrélée à l'importance de l'IDG préopératoire. Conclusion : La DG musculaire préopératoire des coiffes tendineuses rompues et notamment celle de l'infraspinatus est un facteur pronostique indiscutable pour le succès anatomique de la réparation tendineuse. Il faut opérer précocement les ruptures symptomatiques de la coiffe atteignant l'infrasinatus et le sub-scapularis en plus du supra-spinatus avant que n'apparaisse une dégénérescence graisseuse musculaire. Quinze pour cent de ruptures itératives surviennent encore sur des épaules sans DG notable. D'autres facteurs pronostiques doivent être recherchés, notamment l'étude histologique du tendon réinséré et la tension de la suture.
Protocole de traitement de fracture récente de tête radiale : place la prothèse de tête radiale. Treatment protocols for radial head fractures. Radial head
prosthesis.
Le protocole de traitement des fractures des têtes radiales a considérablement évolué depuis les quinze dernières années, particulièrement par le développement de mini-matériel d’ostéosynthèse et par l’apparition de prothèses de tête radiale. En cas de fracture non déplacée (Mason I), le traitement non invasif reste recommandé par la majorité des auteurs. En cas de fracture partielle déplacée (Mason II), une réduction à ciel ouvert avec une fixation interne, utilisant des mini vis par exemple, doit être réalisée de façon à autoriser une rééducation précoce. Dans ces deux premiers types de fracture de tête radiale, la rééducation doit débuter aussi rapidement que possible et les résultats sont en règle excellents ou bons. En cas de fracture totale ou complexe de tête radiale (Mason III et IV), la résection de la tête radiale doit être réalisée si l’ostéosynthèse ne peut pas être obtenue de façon satisfaisante permettant une mobilisation précoce. L’excision de la tête radiale doit être systématique en cas de fracture déplacée et comminutive de la tête et du col. De nombreuses complications peuvent apparaître après la résection de la tête, comme la migration proximale du radius, l’apparition progressive d’une déformation en cubitus valgus et à long terme une arthrose huméro-ulnaire. Pour éviter ces complications, Swanson, au début des années 60 a proposé de remplacer la tête radiale par un implant en silicone. Le problème a été l’apparition de fracture de l’implant et surtout de « siliconite », véritable maladie locorégionale actuellement parfaitement identifiée. D’un point de vue biomécanique, la prothèse métallique, développée depuis environ 10 ans, reste une meilleure solution. La prothèse de tête radiale GUEPAR en métal polyéthylène est indiquée en cas de fracture complexe récente de tête, non ostéosynthésable. En cas de lésion associée, la colonne latérale est stabilisée par cette prothèse. Les résultats à moyen terme sont très satisfaisants sur la douleur et la mobilité. En particulier, la prothèse offre une meilleure force chez le patient jeune. Enfin, elle prévient l’évolution vers une instabilité du coude et une ascension du radius.
Treatment protocols for radial head fractures. Radial head
prosthesis.
Treatment protocols for radial head fractures have evolved over the last fifteen years, especially with the development of miniosteosynthesis and radial head prosthesis. For non displaced fracture (Mason I), non surgical treatment is recommended by most of the authors. For partial displaced fractures (Mason II), open reduction and internal fixation, using mini-screws for instance, must be performed each time the fixation allows early physical therapy. In these two first types of fractures, if physical therapy is started as soon as possible, results are usually excellent. For total and complex radial head fractures (Mason III and IV), excision of the radial head must be performed each time the fixation is not stable enough to allow early mobilization. Excision of the radial head has been advocated for treatment of displaced and comminuted fractures of the radial head or neck. Many complications occur such as proximal migration of the radius, progressive valgus deformity and late humero-ulnar joint degenerative arthritis. To avoid such complications, Swanson in the early sixties recommended its replacement by a silicone implant. But fracture of the implants and siliconitis, true loco regional disease, is now well identified. From a biomechanical point of view, a manufactured implant from a harder material would be a better solution. The Guepar radial head prosthesis is indicated in acute complete radial fractures which are not osteosynthesable. In the case of associated ligament lesions, the lateral column is stabilized. Results at midterm follow-up are satisfactory regarding pain and range of motion. It gives a better recovery of strength, especially in young patients. Finally, it prevents an evolution toward elbow instability and radius ascension.
Les prothèses totales dans la pathologie dégénérative de l’épaule
Les causes du descellement aseptique des prothèses totales anatomiques de l’épaule
Glenoid Aseptic Loosening After Anatomical Shoulder Replacement: a Systematic Review of the Radiolucent Line Significance and of the Loosening Mechanisms
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Le descellement aseptique de l’implant glénoïdien est la principale cause d’échec des prothèses totales anatomiques de l’épaule. Les mécanismes du descellement font l’objet de nombreux articles expérimentaux en laboratoire ou en élément fini, observationnels à partir de glènes reprises chirurgicales, et cliniques à partir de l’analyse de liserés et d’ostéolyse sur l’imagerie post-opératoire. Cet article analyse la signification des liserés et de l’ostéolyse radiologique rapportés dans les séries cliniques et de leur lien avec le descellement, pour aboutir à une meilleure compréhension des mécanismes de descellements de l’implant glénoïdien des prothèses totales anatomiques de l'épaule.
Glenoid Aseptic Loosening After Anatomical Shoulder Replacement: a Systematic Review of the Radiolucent Line Significance and of the Loosening Mechanisms
Glenoid component aseptic loosening is the main complication after anatomical total shoulder replacement. The mechanisms of the glenoid loosening have been studied through laboratory testing, Finite Element analysis, retrieved component series, and in vivo from the analysis of lucencies on post-operative X-Rays. The present article gives a systematic review of the significance of the lucencies around the glenoid component and of their link with effective loosening in order to provide a thorough understanding of the glenoid loosening mechanisms after Anatomical Total Shoulder Replacement.