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Communications de CATHELINEAU X
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Introduction : La prostatectomie radicale coelioscopique est une technique en évolution avec des résultats prometteurs pour les patients du point de vue oncologique et fonctionnel. Ce rapport résume l’expérience de la prostatectomie radicale coelioscopique à l’Institut Mutualiste Montsouris depuis 1998. Matériel et Méthodes : Quatre chirurgiens ont réalisé 1000 prost atectomies radicales coelioscopiques transpéritonéales entre janvier 1998 et janvier 2002. L’âge moyen des patients était de 63 ans. Le stade clinique était T1 dans 669 cas et T2 dans 331 cas. Le taux de PSA préopératoire moyen était de 10. Le score de Gleason moyen était de 6. Le poids moyen de la prostate était de 58,4g± 23.2g Résultats : Le temps opératoire moyen était de 200 min. La perte moyenne sanguine était de 380mL. La durée moyenne de séjour a été de 5,8 jours. Les stades pathologiques ont été pT2a : 203 cas, pT2b : 572 cas, pT3a : 142 cas, pT3b : 77 cas et pT1-3 N1 : 6 cas. Le taux de marges chirurgicales positives a été de 18%. Les échappements biologiques ont été constatés dans 9% des cas après 1 an de suivi. Les résultats de récupération de la puissance et de la continence sont encourageants. Des complications majeures, principalement des plaies rectales, sont survenues chez 10 patients. Conclusion : La prostatectomie radicale coelioscopique est une intervention réalisable par une équipe entraînée. Les résultats oncologiques à moyen terme sont tout à fait comparables à ceux de la chirurgie ouverte. Un suivi à long terme est nécessaire pour confirmer nos premiers résultats.
Laparoscopic radical prostatectomy : follow-up after 1000 cases
Introduction: Laparoscopic radical prostatectomy is an evolving technique with promising results for patients on the oncological, functional and recovery time stand-points. This review summarises the experience of laparoscopic radical prostatectomy at the Institut Mutualiste Montsouris since 1998. Material and methods : Four surgeons performed 1000 laparoscopic radical prostatectomies trans-peritoneally, between January 1998 and January 2002. Mean patient age was 63 +/- 6,2 years. Clinical stages were T1 and T2 in 669 and 331 respectively. Mean preoperative PSA was 10 +/- 6.1 ng/mL. Mean Gleason score was 6 +/- 1. Mean prostate weight was 58.4 +/- 23.2 g. Results: Mean operative time was 200 minutes. Mean blood loss was 380 mL. Pathological stages were pT2a, pT2b, pT3a, pT3b, pT1-3 N1 in 203, 572, 142, 77 and 6 respectively. Positive surgical margin rate was 18%. Biochemical failures occurred in 9% of patients after 1 year - follow-up. Recovery of potency and continence results were encouraging. Mean hospital stay was 5.8 days. Major complications consisting mainly of rectal tears occurred in 10 patients. Conclusion: Laparoscopic radical prostatectomy is a feasible operation when performed by a trained team. Mid-term oncological results are comparable to open surgery. Functional results are promising. Long term follow-up is needed to confirm our assumption.
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Le développement parallèle de technologies innovantes en chirurgie , en anesthésie et dans la prise en charge péri-opératoire des patients a permis une réduction significative des séjours d’hospitalisation pour la chirurgie urologique, notamment pour ses actes majeurs. La durée de séjour peut ainsi, dans des conditions optimales, être réduite à moins de 2-3j pour des volumineux adénomes de prostate, à moins de 3-4j pour une prostatectomie radicale pour cancer de prostate, à moins de 5j pour une néphrectomie partielle et à moins de 10j pour une cystectomie radicale. Cette réduction des séjours en chirurgie « lourde » urologique est directement liée à de multiples paramètres qui doivent tous être considérés pour adapter au mieux la durée d’hospitalisation du patient : . Co-morbidités (notamment prise d’anti-coagulants ou anti plaquettaires, pathologies lourdes associées,…) . Qualité des actes chirurgicaux et anesthésiques : notamment l’utilisation et l’expertise dans les technologies innovantes . Qualité de la réhabilitation précoce médico-chirurgicale et soignante A ces facteurs, s’ajoutent, dans tous les cas, deux éléments essentiels pour réduire la durée de séjour du patient : . son information et son consentement aux modalités de séjour et de suivi . une coopération étroite médico-chirurgicale : chirurgien-anesthésiste-médecin hospitalier-médecin traitant. Enfin il convient de considérer l’aspect médico-économique (valorisations et « bornes basses ») qui peut être un facteur limitant à la réduction des séjours.
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