Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis sur le
nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche libre"
et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
 |
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Séance du mercredi 15 mai 2002
|
L'UROLOGUE ET LES TRAITEMENTS DU CANCER LOCALISE DE LA PROSTATE 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : François RICHARD
|
Résumé Les médecins ont le devoir d'informer correctement les patients sur l'intérêt du diagnostic précoce du cancer de la prostate (CaP), ce d'autant que le traitement n'est efficace que dans les formes localisées. Ce devoir d'information repose sur plusieurs arguments : - fréquence du CaP (premier cancer chez l'homme) ; - situation particulière (le cancer localisé de prostate est asymptomatique) ; - survenue plus précoce des cancers de prostate à prédisposition génétique ; - outils diagnostiques efficaces (toucher rectal et dosage sérique du PSA total) ; - diagnostic par ponction-biopsie échoguidée (risque de faux négatif) ; - traitement efficace des formes localisées ; - conséquences des traitements. Libre aux patients correctement informés de donner un consentement éclairé. L'Association Française d'Urologie préconise chez les hommes entre 50 et 74 ans un toucher rectal et un dosage du PSA tous les ans, et dès 45 ans s'il existe un risque familial ou ethnique.
Abstract The clinicians and family physicians have to inform the patients correctly about the interest of an early detection of prostate cancer, since the treatment is only efficient in localized cancer. This necessity of information is based on the following arguments: - frequency of prostate cancer (most common cancer in men) ; - special situation (the localized prostate cancer shows non symptoms) ; - early appearance of prostate cancer in young men with a family history of the disease ; - simplicity and efficiency of diagnosis (DRE and PSA test) ; - diagnosis by transrectal ultrasound-guided prostate biopsy (risk of false negative) ; - efficient treatment of localized cancers ; - side effects of treatment. Men requesting screening should be counselled and guided to make a well informed decision. The French Urological Association recommend discussing the risks and potential benefits with the patient and support the policy of offering annual PSA testing to asymptomatic men 50 years of age or older who have an estimated life expectancy of at least 10 years and to younger men with established risk factors.
|
Résumé But de l’étude : la préservation des nerfs érecteurs dans la prostatectomie radicale rétropubienne expose au risque de marges d'exérèses positives lorsque le plan de dissection passe au contact du fascia prostatique. Pour réduire ce risque nous avons développé une technique passant à quelques millimètres de ce fascia. Méthode : les bandelettes vasculo-nerveuses sont situées dans l'angle postéro-latéral de la prostate entre le fascia prostatique et le fascia du releveur. Après l'incision du fascia du releveur la dissection doit isoler de façon hypersélective les pédicules vasculonerveux à destinée prostatique. Chaque pédicule est sectionné syst ématiquement à quelques millimètres de la prostate de façon à laisser, en permanence, 2 à 3 mm de tissu au contact du fascia prostat ique. Cette zone de tissu conjonctif est une sécurité pour la marge chirurgicale. Résultats : sur une série consécutive de 605 prostatectomies radicales, 200 patients ont eu une préservation nerveuse (173 bilatérale, 27 unilatérale). Des marges positives ont été trouvées sur le site de la préservation chez 8 patients (4 %). Sur 118 patients, avec un recul minimum de deux ans, la reprise des rapports sexuels est survenue sans aide pharmacologique chez 80/98 (81,6 %) qui avaient subi une préservation bilatérale et chez 11/20 (55 %) qui avaient subi une préservation unilatérale. Conclusion : cette technique apporte un risque extrêmement limité de marges d'exérèses positives en maintenant des résultats très favorables sur la reprise de la fonction érectile.
Abstract Objective : The usual procedure in nerve-sparing radical retropubic prostatectomy is to perform a dissection right against the prostatic fascia. However, this carries the risk of leaving positive margins. Our aim was to develop a dissection procedure a few millimeters away from the prostatic fascia that reduces this risk. Method : The neurovascular bundles run between the two layers of the lateral pelvic fascia (the levator and prostatic fascia). We first incise the levator fascia at the posterolateral edge of the prostate. We then dissect the bundle leaving a thin wedge of connective tissue along the prostatic fascia. This procedure isolates tiny vascular pedicles. The bundle must never be just released from the prostate but dissected in a very small space, away from the prostate, without being injured. When the vascular pedicles are divided, 2 to 3 mm of tissue are systematically left along the prostatic fascia. This safety zone of connective tissue should be visible on histological sections. Results : In our series of 605 consecutive radical prostatectomies, 200 patients underwent nerve sparing surgery (173 bilaterally ; 27 unilaterally). Positive margins were found at the nerve sparing site in 8 patients (4%). Overall, 118 patients have been followed up for two years. Recovery of erections sufficient for intercourse occurred in 80/98 pre-operatively potent men (81,6%) who underwent bilat - eral nerve sparing surgery and 11/20 men (55%) who underwent unilateral surgery. Conclusions : Our technique carries a very limited risk of leaving positive margins and yields results for return of sexual function that are similar to those of traditional t echniques.
|
Résumé Introduction : La prostatectomie radicale coelioscopique est une technique en évolution avec des résultats prometteurs pour les patients du point de vue oncologique et fonctionnel. Ce rapport résume l’expérience de la prostatectomie radicale coelioscopique à l’Institut Mutualiste Montsouris depuis 1998. Matériel et Méthodes : Quatre chirurgiens ont réalisé 1000 prost atectomies radicales coelioscopiques transpéritonéales entre janvier 1998 et janvier 2002. L’âge moyen des patients était de 63 ans. Le stade clinique était T1 dans 669 cas et T2 dans 331 cas. Le taux de PSA préopératoire moyen était de 10. Le score de Gleason moyen était de 6. Le poids moyen de la prostate était de 58,4g± 23.2g Résultats : Le temps opératoire moyen était de 200 min. La perte moyenne sanguine était de 380mL. La durée moyenne de séjour a été de 5,8 jours. Les stades pathologiques ont été pT2a : 203 cas, pT2b : 572 cas, pT3a : 142 cas, pT3b : 77 cas et pT1-3 N1 : 6 cas. Le taux de marges chirurgicales positives a été de 18%. Les échappements biologiques ont été constatés dans 9% des cas après 1 an de suivi. Les résultats de récupération de la puissance et de la continence sont encourageants. Des complications majeures, principalement des plaies rectales, sont survenues chez 10 patients. Conclusion : La prostatectomie radicale coelioscopique est une intervention réalisable par une équipe entraînée. Les résultats oncologiques à moyen terme sont tout à fait comparables à ceux de la chirurgie ouverte. Un suivi à long terme est nécessaire pour confirmer nos premiers résultats.
Abstract Introduction: Laparoscopic radical prostatectomy is an evolving technique with promising results for patients on the oncological, functional and recovery time stand-points. This review summarises the experience of laparoscopic radical prostatectomy at the Institut Mutualiste Montsouris since 1998. Material and methods : Four surgeons performed 1000 laparoscopic radical prostatectomies trans-peritoneally, between January 1998 and January 2002. Mean patient age was 63 +/- 6,2 years. Clinical stages were T1 and T2 in 669 and 331 respectively. Mean preoperative PSA was 10 +/- 6.1 ng/mL. Mean Gleason score was 6 +/- 1. Mean prostate weight was 58.4 +/- 23.2 g. Results: Mean operative time was 200 minutes. Mean blood loss was 380 mL. Pathological stages were pT2a, pT2b, pT3a, pT3b, pT1-3 N1 in 203, 572, 142, 77 and 6 respectively. Positive surgical margin rate was 18%. Biochemical failures occurred in 9% of patients after 1 year - follow-up. Recovery of potency and continence results were encouraging. Mean hospital stay was 5.8 days. Major complications consisting mainly of rectal tears occurred in 10 patients. Conclusion: Laparoscopic radical prostatectomy is a feasible operation when performed by a trained team. Mid-term oncological results are comparable to open surgery. Functional results are promising. Long term follow-up is needed to confirm our assumption.
|
Résumé La curiethérapie est actuellement une alternative aux traitements standards que sont la prostatectomie radicale et la radiothérapie externe dans les formes localisées de cancer de prostate. Les crit iques apportées à ces traitements standards proviennent d’études qui montrent une morbidité significative mais différente selon le trait ement retenu (complications essentiellement rectales et urinaires après radiothérapie et essentiellement sexuelles et urinaires après chirurgie). Au cours de ces dernières années, le renouveau des techniques de curiethérapie prostatique est lié à l’apport de l’échographie endorectale et aux nouvelles générations de logiciels de calculs de dosimétrie. Les équipes pionnières utilisant ces techniques publient les premiers résultats à long terme qui semblent équivalents quant au contrôle tumoral aux résultats rapportés après chirurgie dans les mêmes indications. La faible morbidité à long terme de la curiethérapie représente son intérêt majeur et est à l’origine de la forte attraction de ce traitement de la part des patients. De plus, elle est pratiquée le plus souvent dans le cadre d’une très courte hospit alisation ou en ambulatoire. Nous rapportons l’expérience d’un des premiers programmes français à avoir développé la curiethérapie avec implants permanents d’iode 125 depuis 1998 chez plus de 250 patients. Les résultats préliminaires avec 3 ans de recul sont comparables à ceux publiés par les équipes pionnières aux Etats-Unis.
Abstract Approximately 15,000 cases of early stage prostate cancer T1 and T2 are diagnosed every year in France by testing for PSA and performing prostatic biopsies. The treatment of these localized forms is based in most cases on radical prostatectomy or on external beam radiotherapy. Although the oncological results obtained by these two therapeutic methods are satisfactory and equivalent in the long term, the side effects can be important. For a number of years, transperineal brachytherapy using permanent implants of iodine- 125 or palladium-103 has proved itself as an alternative therapy with equivalent medium to long-term results. The low urinary, digestive and sexual side effects of prostate brachytherapy are important reasons for the enthusiasm among patients and the medical community for this therapy and the growing number of applications and centres which practice it. In September 1998 we started the prostate brachytherapy programmes in Marseilles with close collaboration between the department of urology of the Hôpital Salvator, and the departments of radioth erapy, medical imaging and medical physics of the Institut Paoli- Calmettes. To date, around 250 patients with localized adenocarcinoma of the prostate have benefited from this alternative therapy in our centre. Preliminary results, with a 3 year-follow-up, are comparable to results published in the literature by pioneer teams.
|
|
Le traitement du cancer localisé de la prostate par ultrasons à haute intensité.
|
CONORT P, RICHARD F (Paris)
| |
|
|
Rapport de la commission chargée de l'examen des titres des candidats aux places vacantes de membres titulaires
|
| |
|
|