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Communications de RECHE F
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Sommes-nous en droit, en 2004, de proposer une colectomie laparoscopique pour cancer ? Cette question est licite eu égard notamment à trois points qui ont fait ou font encore l’objet de controverses, à savoir : le respect des règles d’une exérèse carcinologique, le risque de métastases péritonéales sur les orifices de trocarts, les résultats en terme de récidive et de survie à 5 ans. Concernant les deux premiers points, le premier est actuellement clarifié et le second mieux explicité ; quant au troisième la réponse sera donnée d’ici quelques années à l’issue de l’analyse des études prospectives multicentriques internationales ; mais d’ores et déjà les résultats intermédiaires semblent se révéler encourageants. Les arguments sont donc de plus en plus concordants pour penser que la laparoscopie pourrait être appliquée aux cancers du côlon, à la condition toutefois que les chirurgiens aient une parfaite maîtrise de cette chirurgie dont le pré-requis chirurgical est estimé à 30 opérations, d’où l’intérêt de pratiquer dans un premier temps des colectomies pour les affections bénignes, en l’occurrence les diverticulites sigmoïdiennes et les polypes du côlon non résécables par voie endoscopique.
Laparoscopy and colon cancers : the arguments for and
against.
Are we entitled, in 2004, to propose laparoscopic colect omy for cancer? This question is licit if we consider three points which made or are still the object of controversies, namely: respect of the principles of an oncologic resection, risk of site port metastases, results in terms of recurrence and 5-year survival. Concerning the first two points, the first one is at present clarified and the second better clarified; as for the third the answer will be given before some years at the conclusion of the analysis of prospective multicenter trials; but already intermediate results seem to be encouraging. Arguments are thus more and more in favour of laparoscopy applied to colon cancers, provided however that surgeons have a perfect control of this approach, for which the prerequired number of procedures is estimated at 30. Therefore laparoscopic colectomies should first be practiced for benign conditions, in this particular case diverticular disease and polyps of the colon not resectable endoscopically.
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Les limites du traitement non opératoire des traumatismes abdominaux |
ARVIEUX C, NUNEZ VILLEGA J, BRUNOT A, RECHE F, BADIC B, THONY F, BROUX C, TONETTI J
Séance du mercredi 13 mai 2009
(ALPES TRAUMA CENTRE - LE TRAUMACENTER DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE GRENOBLE ET LE RESEAU NORD ALPIN DES URGENCES (RENAU).)
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2009, vol. 8 (2), 013-021
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Résumé/Abstract
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Le traitement non opératoire a connu un essor important dans la gestion des traumatismes de l’abdomen, permettant une meilleure survie et un meilleur taux de sauvetage d’organe. Il évite de surcroît aux patients les complications d’une laparotomie inutile. Mais cette approche non opératoire n’est pas non chirurgicale : à tout moment, le blessé initialement stable peut présenter des signes évoquant la poursuite d’une hémorragie, une atteinte d’organe creux ou du pancréas, un syndrome du compartiment abdominal… qu’il faudra savoir traiter selon le concept de laparotomie ou de cœlioscopie différée. Nous insistons sur la nécessité d’une surveillance clinique «armée » du blessé initialement non opéré, comportant la disponibilité d’équipes chirurgicales, d’anesthésistes et de radiologues 24h/24. Dans les centres équipés de type Trauma Center la tomodensitométrie abdominale injectée joue maintenant un rôle essentiel, et est réalisée en pratique chez tout traumatisé de l’abdomen stable hémodynamiquement, mais les centres de pays moins dotés ont développé des algorithmes de prise en charge intéressants et efficaces basés sur l’échographie abdominale pratiquée par des radiologues experts. Actuellement les indications de traitement non opératoire augmentent grâce à l’apport de l’embolisation artérielle, initialement développée pour les patients atteints d’un traumatisme rétropéritonéal hémorragique et qui est maintenant réalisable chez des patients présentant des traumatismes hépatiques et, plus récemment, spléniques. Mais cette technique prometteuse n’est pas dépourvue de complications, et ses indications demandent à être prise en charge de manière collégiale et mutidisciplinaire.
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