Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis
sur le nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche
libre" et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
|
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Communications de FOURNET S
|
Si après tumorectomie et radiothérapie, les taux de survie globale et sans métastases à long terme sont identiques à ceux de la mammectomie totale, que ce soit pour les carcinomes infiltrants ou pour les lésions strictement intra canalaires localisées, le risque de récidive locale reste plus important après traitement conservateur (1 % /an). La réduction de ce risque, tout en obtenant un résultat esthétique satisfaisant, constitue un challenge majeur de la prise en charge du cancer du sein. En effet, la majorité des rechutes locales après traitement conservateur sont actuellement traitées par mammectomie totale, à laquelle est souvent associé un traitement médical par hormonothérapie ou chimiothérapie. L’amélioration de la prise en charge est susceptible de réduire sensiblement le risque de rechute par une étude stricte de la pièce opératoire, notamment pour ce qui concerne les marges d’exérèse par une exérèse chirurgicale optimale. Si le principe d’une résection en zone saine doit être intangible, les réticences au plan plastique à pratiquer systématiquement une véritable quandrantectomie, la méconnaissance relative de l’évolution, malgré la radiothérapie, des foyers résiduels, la variabilité d’une étude à l’autre de l’influence de la qualité des marges d’exérèse sur les risques de lésions résiduelles et de rechutes locales, conduisent cependant à l’absence de consensus. Ainsi peut-on espérer réduire le taux de « vraie » récidive. Il apparaît très probable que les « récidives » locales observées dans les années à venir concerneront de nouvelles localisations néoplasiques, que la radiothérapie n’aura pas évitées et dont l’éventuelle reconnaissance lors du traitement initial aurait eu pour corollaire la réalisation d’une mammectomie totale. L’éventualité de la survenue d’un nouveau cancer justifie à elle seule une surveillance à vie.
How to reduce risk of local recurrence after conservative
treatment of breast cancer.
If for invasive breast carcinomas or DCIS, global survival is the same after association of conservative surgical treatment and radiotherapy or total mammectomy, risk of local recurrence remains more important after conservative treatment (1%/year). Reduction of this risk, while obtaining a satisfactory cosmetic result, constitutes a major challenge to the management of breast cancer. Indeed, most of the local failures after conservative treatment are currently treated by total mammectomy, often in association with medical treatment such as hormonotherapy or chemotherapy. Management of breast cancer could be improved and risk of local recurrence could be reduced by giving particular attention to the surgical margins status. If surgical margins have to be healthy, quadrantectomy concerning cosmetic results not always recommended, relative ignorance of the evolution of the residual hearths despite radiotherapy, the variability of the studies concerning the influence of the quality of the margins on the risks of residual lesions and local failures, lead however to the absence of consensus. Thus, the rate of “true” local recurrence could be reduced. It appears very probable that local “failures” in the future will in fact be new neoplasic localisations, that radiotherapy would not have avoided and whose recognition at the time of the initial tumour would have necessitated a total mammectomy. The eventuality of a new cancer justifies lifelong surveillance and the risk of new neoplasic localisations mustn’t reduce the practice of conservative treatment.
|
La promontofixation par laparotomie a depuis de nombreuses années montré son efficacité dans le traitement du prolapsus génital. Grâce à l’utilisation de prothèses non résorbables elle permet d’obtenir des résultats durables avec des taux de complication qui restent très faibles y compris en terme d’exposition et d’infection de prothèses. Deux limites à la technique peuvent néanmoins êtres notées. En antérieur, le renforcement prothétique du fascia est limité par la présence du trigone c’est pourquoi la promontofixation devra être complétée à ce niveau par une colpopexie de type « para vaginal repair » pour réaliser un traitement complet de la cystocèle. En postérieur, la limite n’est pas anatomique mais conséquence même de la laparotomie qui permet difficilement un traitement complet de l’espace recto vaginal. C’est à ce niveau que la technique peut être améliorée pour permettre un renforcement du fascia jusqu’au plan périnéal. Deux solutions apparaissent possibles : la voie mixte avec abord premier de l’espace rectovaginal par voie périnéale ou la coelioscopie qui semble être aujourd’hui la voie d’avenir.
Abdominal sacral colpopexy
Abdominal sacral colpopexy has shown for many years its efficacy in the treatment of genital prolapse. By using synthetic mesh it allows very durable results with a very low rate of complications even in terms of erosion and infection of grafts. Two limits to the technique can nonetheless be noted. Anteriorly, the prosthetic reinforcement of the endopelvic fascia is limited by the presence of the trigone, so, the sacrocolpopexy must be completed by a colpopexy with para vaginal repair to provide complete treatment of the cystocele. Posteriorly, there is no anatomic limit but it is almost impossible to do a complete reinforcement of the recto vaginal fascia by using the abdominal approach. It is at this level that the technique could be improved to allow a reinforcement of the fascia up to the perineal body. Two solutions seem possible: a combined abdominal- vaginal procedure with first dissection of the recto vaginal space through the perineum or laparoscopy that seems today to be the way of the future.
|
|