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Communications de ABID N
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Depuis environ 15 ans plusieurs équipes françaises ont commencé à réaliser la néphrectomie pour donneur vivant en laparoscopie. Récemment une étude a montré en France que plus de 80% des équipes utilisent la laparoscopie pour cette intervention. Son avantage réside dans le caractère mini-invasif et l’intérêt des suites opératoires (baisse du nombre de complications pariétales, et du besoin d’analgésie postopératoires). Depuis avril 2010 nous avons utilisé la technique monotrocard dans l’optique de diminuer encore l’effraction pariétale et d’augmenter la tolérance clinique de l’intervention. 18 patients ont eu une néphrectomie depuis Avril 2010. L’intervention a comporté la pratique d’une incision à cheval sur l’ombilic d’environ 4cm, et la mise en place d’un multitrocard. Dans deux cas la difficulté opératoire a nécessité la mise en place d’un trocard de 5 mm supplémentaire. La durée de l’intervention a été de205 minutes en moyenne, et l’ischémie chaude de 7 minutes. Tous les reins prélevés ont été transplantés et ont fonctionné immédiatement. Les complications chez le receveur ont été : une fistule urinaire, ayant nécessité la mise en place d’une sonde JJ, une phlébite surale. Chez le receveur, nous avons observé un cas d’infection pariétale traité par des soins locaux. L’intérêt de cette technique réside dans son caractère mini-invasif, et, dans son avantage par rapport aux douleurs postopératoires, sur le plan cosmétique. Il s’agit d’une technique possible dans la plupart des cas, et qui peut être complétée en cas de difficulté par la mise en place d’un trocard supplémentaire. L’avantage cosmétique est indiscutable par rapport à la laparoscopie classique. Les douleurs postopératoires apparaissent minimes.
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La Lithotritie extracorporelle a été mise au point par des urologues Munichois, et a été appliquée à l’homme pour la première fois en 1980. Le 1er lithotriteur extracorporel en France était disponible en 1984. Le principe de la LEC est la fabrication, la focalisation et la diffusion d’ondes de choc, provoquants la fragmentation des calculs par phénomène de cavitation. Actuellement, avec le développement de l’endo urologie, et la miniaturisation des appareils endoscopiques, la LEC est en perte de vitesse, mais elle garde une place prépondérante sur le traitement des calculs de moins de 2 cm, selon les recommandations du CLAFU, et les guidelines de l’EAU. Le traitement est habituellement réalisé en ambulatoire, sans anesthésie, ou avec une faible sédation. La localisation des calculs se fait par fluoroscopie, ou par échographie. De nombreux progrès ont été faits pour l’aide au repérage, ce qui permet un meilleur traitement, et un suivi en temps réel du calcul. La fréquence optimale est basse, à 1 Hz, la puissance doit être augmentée progressivement. Les résultats de la LEC dépendent de la taille, du nombre, de la localisation et de la composition supposée des calculs, de la morphologie des cavités pyélocalicielles et de l’expérience de l’opérateur. Le taux de sans fragment (SF) varie de 30 à 76 % selon la taille et la localisation des calculs traités. Amélioration de l’efficacité de la LEC avec le suivi échographique en temps réel, permettant la relocalisation immédiate si le patient bouge. Diminution également de la dose d’irradiation et de l’ergonomie des opérateurs (pas de tablier de plomb). Après la LEC, possibilité de posturothérapie, qui permet une meilleure élimination des fragments.
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