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Communications de BADET L
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La première « greffe de visage » réalisée le 27 et 28 novembre 2005 au CHU d’Amiens s’inscrit dans une double perspective historique : - celle de la microchirurgie reconstructrice : les limites de l’autotransplantation se sont manifestées quand il s’est agi de reconstruire des structures circulaires et sphinctériennes complexes. C’est ainsi, qu’à l’étage céphalique, otopoïèse et rhinopoïèse sont bien codifiées. Plus difficile est la blépharopoïèse. Mais dès lors que les deux lèvres sont détruites, la chéïlopoïèse, et quels que soient les moyens élaborés et offerts par les lambeaux préfabriqués, est esthétiquement et fonctionnellement décevante ; - celle de l’allotransplantation de tissus composites : dès que les premières greffes de mains ont été réalisées à Lyon en 1998, l’immunogénicité du tissu cutané a été contre toute attente maîtrisée heureusement par les protocoles classiques d’immunosuppresssion. Y avait-il donc une raison supplémentaire locale qui explique, en dépit d’un ou deux épisodes classiques de rejet, cette tolérance ? L’hypothèse du rôle bénéfique de cellules souches osseuses au sein des os carpe et métacarpe a donc été avancée. Cette hypothèse, fondée par d’autres travaux (Miami) révélant le bénéfice de l’injection de cellules souches osseuses dans la tolérance à court terme de certaines greffes d’organes, a justifié le recours à un protocole comparable pour la première transplantation faciale. Au gré du simple rapport chronologique de l’événement et de ses suites immédiates, viennent à l’esprit les nombreux sujets de débat d’ordre technique (bien-fondé de l’indication, choix des anastomoses, protocole d’immunosuppression…) et les questions volontiers exacerbées des dimensions éthiques philosophiques et médiatiques. Chacune de celles-ci, chacun de ceux-là seront évoqués.
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Depuis environ 15 ans plusieurs équipes françaises ont commencé à réaliser la néphrectomie pour donneur vivant en laparoscopie. Récemment une étude a montré en France que plus de 80% des équipes utilisent la laparoscopie pour cette intervention. Son avantage réside dans le caractère mini-invasif et l’intérêt des suites opératoires (baisse du nombre de complications pariétales, et du besoin d’analgésie postopératoires). Depuis avril 2010 nous avons utilisé la technique monotrocard dans l’optique de diminuer encore l’effraction pariétale et d’augmenter la tolérance clinique de l’intervention. 18 patients ont eu une néphrectomie depuis Avril 2010. L’intervention a comporté la pratique d’une incision à cheval sur l’ombilic d’environ 4cm, et la mise en place d’un multitrocard. Dans deux cas la difficulté opératoire a nécessité la mise en place d’un trocard de 5 mm supplémentaire. La durée de l’intervention a été de205 minutes en moyenne, et l’ischémie chaude de 7 minutes. Tous les reins prélevés ont été transplantés et ont fonctionné immédiatement. Les complications chez le receveur ont été : une fistule urinaire, ayant nécessité la mise en place d’une sonde JJ, une phlébite surale. Chez le receveur, nous avons observé un cas d’infection pariétale traité par des soins locaux. L’intérêt de cette technique réside dans son caractère mini-invasif, et, dans son avantage par rapport aux douleurs postopératoires, sur le plan cosmétique. Il s’agit d’une technique possible dans la plupart des cas, et qui peut être complétée en cas de difficulté par la mise en place d’un trocard supplémentaire. L’avantage cosmétique est indiscutable par rapport à la laparoscopie classique. Les douleurs postopératoires apparaissent minimes.
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