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Communications de DUBERNARD JM
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La première allogreffe de main a été réalisée à Lyon le 23 septembre 1998 chez un homme de 48 ans amputé à la partie moyenne de l'avant-bras droit. Le greffon a été prélevé chez un donneur multi-organes de 41 ans en état de mort cérébrale. L'intervention a comporté l' ostéosynthèse des deux os de l'avant-bras, les anastomoses des principales artères et veines, des nerfs médian et cubital , la reconstitution musculo-tendineuse et la suture cutanée. Le traitement immunosuppresseur a associé globulines anti-lymphocytes, Tacrolimus, Mycophénolate Mofetil et corticoïdes. Aucune complication chirurgicale n'a été observée. Un rejet cutané modéré, confirmé histologiquement, est survenu entre la 8ème et la 9ème semaine postopératoire. Il a été traité par une augmentation modérée des doses de corticoïdes (2O à 4O mg/jour) et par l'application de pommades immunosuppressives (Tacrolimus, Clobetazol). La kinésithérapie intensive a conduit à une récupération satisfaisante de la motricité. La progression de la sensibilité le long des nerfs médian et cubital atteignait la paume de la main (24 cm à partir de la suture) à 6 mois. A plus long terme, en l'absence de rejet ultérieur, le pronostic fonctionnel devrait être similaire à celui des réimplantations (auto-transplantations)
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Oui, il faut légiférer pour protéger le donneur vivant. Avec la loi Caillavet, (1976), la France fut le premier pays à le faire. Depuis, d'autres textes sont venus s'ajouter dont les plus significatifs sont les " lois bioéthiques " de 1994 et la loi " bioéthique" révisée du 6 août 2004. Celle-ci fixe un cadre que les médecins doivent respecter et compléter. Le premier devoir des médecins est de s'assurer que la décision du donneur a été prise en toute autonomie. L'évaluation médicale et psychologique du donneur, son information sur les risques qu'il encourt, les avantages pour le receveur et les résultats de la transplantation sont indispensables. Le donneur devra connaître les conditions de son suivi médical, dont les centres de transplantation fourniront les données au registre des donneurs vivants prévu par la loi. Oui, il faut légiférer pour éviter le commerce d'organes que certains économistes européens soutenus par des médecins souhaiteraient "légaliser" pour éviter les "dérives". Oui, il faut légiférer mais aussi faire en sorte que la loi soit réellement appliquée pour développer les prélèvements d'organes chez les sujets en état de mort cérébrale qui, seuls, représentent, l'avenir de la transplantation.
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Le rein est un des organes les plus difficiles à reconstruire à cause de la complexité de sa structure et de l'hétérogénéité morphologique et fonctionnelle des cellules qui le constituent. Comme pour les autres organes, les recherches se sont focalisées sur : - les matrices servant de support à la recellularisation : synthétiques, biodégradables ou biologiques. Les matrices extracellulaires sont les plus prometteuses. Des reins de souris, rats porcs ou encore de primates ont pu être décellularisés permettant d'obtenir une structure extracellulaire « vascularisée » servant de support à la recellularisation. - la source de cellules à utiliser pour reconstituer le parenchyme : cellules souches embryonnaires, cellules souches progénitrices, cellules souches adultes issues de la moelle osseuse ou du parenchyme rénal lui même. Le néphron se développe à partir des effets d'induction réciproques du bourgeon urétéral et du blastème métanéphrogène qu'il est possible de reproduire in vitro. Ces travaux laissent espérer la possibilité de « fabriquer » un rein à partir de cellules autologues en vue de la transplantation tout en répondant à la pénurie d’organes et à la toxicité des agents immunosuppresseurs. En attendant, d’autres recherches sur le rein « bioartificiel » associent au système conventionnel de filtration du rein artificiel, un bioréacteur contenant des cellules rénales épithéliales dérivées de tubules rénaux humains. Elles conservent leur fonction de réabsorption, métabolique et endocrinologique. Les reins bioartificiels font l’objet d’essais cliniques. Intervenant : E. RONDEAU (Paris), Néphrologue, Chef de service à l’Hôpital Tenon
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Intervenants : Catherine DENIS (HAS) et JC. GHISLAIN (Directeur ANSM/ex AFSSAPS)
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