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Communications de DUFOUR B
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De 1985 à 1995, cent cinquante patients (127 sous traitement par auto-injections intracaverneuses, 16 drépanocytaires, 6 opérés sous héparine et 1 après administration orale de trazodone) ayant eu un ou plusieurs épisodes priapiques d’une durée de 3 à 72 heures, ont été traités de façon ambulatoire voire en auto-traitement par administration intra-caverneuse de diverses médications a - agonistes (adrénaline, phényléphrine ou etilefrine) précédée ou non d’une ponction simple de l’un des deux corps caverneux. Le priapisme a pu être réduit dans tous les cas et la fonction érectile préservée dans l’état antérieur à (aux) épisode(s). L’expérience clinique ainsi acquise, permet de proposer une attitude thérapeutique conservatrice univoque pour le traitement du priapisme installé et un traitement préventif lorsqu’il existe une cause déclenchante avérée (drépanocytose), permettant d’éviter l’intervention chirurgicale et de prévenir les séquelles fibreuses liées aux incertitudes de celle-ci, car elles conduisent à l’impuissance dans plus de 50 % des cas.
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Le traitement de référence des cancers de la vessie (c'est à dire des tumeurs infiltrant le muscle) reste, malheureusement, un peu partout la cystectomie totale avec remplacement. Il est pourtant démontré que si la chirurgie radicale permet un contrôle local dans plus de 80 % des cas, 50 % des patients sont en vie à 5 ans. Le bistouri ne peut donc prétendre guérir, à lui seul, les cancers de la vessie. Par ailleurs, si le remplacement de la vessie imaginé par R. COUVELAIRE dès 1947 et mis au point par M. CAMEY est une belle opération, elle n'est pas dénuée d1ennuis et de complications parfois graves. En 1993 déjà, devant l'Académie de Chirurgie, nous avons présenté nos résultats du traitement des cancers de la vessie par résection endoscopique suivie de radiochimiothérapie, permettant d'éviter la cystectomie totale (qui s'accompagne toujours d'impuissance) en ayant les mêmes résultats sur le plan carcinologique. Cela fait 10 ans que nous avons commencé l'association radiochimiothérapie. De février 1988 à novembre 1995, 120 cancers infiltrants ont été traités par 5 FU-Cisplatine et irradiation bifractionnée après résection (la plus complète possible) endoscopique de
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Quatre vingt treize patients traités par prostatectomie totale (PT) et se plaignant d'impuissance ont été évalués et traités après un délai allant de 3 mois à 10 ans après l'intervention. Les données des examens de la fonction érectile (indices cliniques, test d'érection provoqué, échographie-doppler, électromyogramme) ont été comparées à celles d'une série témoin de patients du même âge. L'insuffisance érectile après PT est plus sévère, avec une atteinte artérielle et neurologique significativement plus marquée et plus fréquente que dans la série témoin. Sur le plan thérapeutique, seulement 2 % des patients répondent au sildénafil par voie orale ; 96 % des patients répondent favorablement aux injections intracaverneuses lorsqu'on utilise une polythérapie, avec une tendance à la reprise des érections naturelles lorsque ce traitement est initié tôt après l'intervention.
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Les tumeurs infiltrantes de vessie restent des cancers graves. Leur traitement est discuté ; la cystectomie totale est considérée par certains comme le traitement de référence bien qu’accompagné d’une morbidité de 30 %. Notre préférence va à la résection endoscopique larg,e suivie de radio chimiothérapie, dont la morbidité est moindre et la survie à 5 ans meilleure.
Treatment of infiltrating bladder cancer.
Infiltrating bladder tumors remain serious cancers. Their treatment is discussed ; total cystectomy is considered by some as being the choice treatment, eventhough its morbidity rate is 30 %. Our preference goes to extensive endoscopic resection followed by radiochemotherapy, results show a lower morbidity rate and an improved 5-year survival rate.
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La radiochimiothérapie est à Necker une alternative à la cystectomie dans les cancers infiltrants de vessie. Depuis 1988, un protocole thérapeutique associant une résection endoscopique de la tumeur la plus complète possible à une irradiation et une chimiothérapie (5 FU Platine) a été utilisé chez 173 patients qui auraient pu avoir une cystectomie totale. Le recul moyen dépasse 5 ans. Le taux de réponse complète est de 70 %, 18 % des patients ont eu une récidive locale, la survie globale est de 63 %, elle est comparable à celle des différentes séries de cystectomie.
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La radiochimiothérapie est à Necker une alternative à la cystectomie dans les cancers infiltrants de vessie. Depuis 1988, un protocole thérapeutique associant une résection endoscopique de la tumeur la plus complète possible à une irradiation et une chimiothérapie (5 FU Platine) a été utilisé chez 179 patients qui auraient pu avoir une cystectomie totale. Le recul moyen dépasse 5 ans. Le taux de réponse complète est de 70 %, 18 % des patients ont eu une récidive locale, la survie globale est de 63 %, elle est comparable à celle des différentes séries de cystectomie.
We report the results of 94 patients who underwent radical cystectomies in our centre between 1988 and 1998. Thirty six radical cystectomies have been performed in patients who refused radiochimiotherapy. Other indications were salvage cystectomy and renal deterioration in 39 and 19 patients, respectively. In patients who refused radiochimiotherapy, urinary diversion was enterocystoplasty in men and ileal conduit in women. Cutaneous ureterostomy was performed after salvage cystectomy and in 7 patients with renal deterioration. Morbidity rate, including acute pyelonephritis and obstruction of the bowels, was similar to the series of the literature. Mortality rate was 4%. Among 21 patients with enterocystoplasty, 17 patients were dry at day and 14 were dry at night. Overall 5-year survival rate was 62% for the group of patients who refused radiochimiotherapy protocol and 12% for salvage cystectomy group.
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