Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis sur le
nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche libre"
et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
|
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Séance du mercredi 4 octobre 2000
|
15h00-17h00 - Les Cordeliers
|
|
Éloge de Hubert Larrieu par François Gayral
|
| |
|
Résumé Depuis quelques années la laparoscopie a pris une place croissante dans l’abord chirurgical des affections colo-rectales notamment pour les pathologies bénignes. L’expérience rapportée s’étend de janvier 1992 à décembre 1999 et regroupe 300 opérations laparoscopiques faites dans 75% des cas pour des affections bénignes composées surtout de sigmoïdites opérées à froid (47%), de résections segmentaires pour polype (13%), de prolapsus rectaux (6%), de maladie de Crohn iléo-caecale (3%) et dans 25% des cas pour des cancers du côlon. Cette étude a concerné principalement des résections coliques segmentaires droites ou gauches ainsi que des résections colo-rectales (88%), des rectopexies de type Orr-Loygue (5%) et plus rarement des colectomies subtotales ou amputations abdomino-périnéales. La durée moyenne de l’opération a été de 248 min et le taux global de conversion de 24%, celui-ci ayant été ramené à 15% depuis 1998. La morbidité postopératoire a été de 15,6%, notamment majorée en cas de conversion. Il n’y a pas eu de mortalité. Cette chirurgie va connaître un développement important d’où la nécessité d’une formation adéquate qui s’avère relativement longue.
|
Résumé De janvier 1989 à décembre 1998, 670 patients ayant une sténose serrée de la carotide interne ont été opérés dans le même centre et ont été classés en deux groupes suivant le mode d’anesthésie : groupe I, anesthésie générale (n = 312) et groupe II, anesthésie loco-régionale (n = 358). Les caractéristiques des deux groupes étaient voisines hormis un taux plus élevé de cardiopathies instables dans le groupe II et de pontages dans le groupe I. Un shunt a été utilisé dans 16,3 % des cas dans le groupe I et dans 8,4 % dans le groupe II. Les complications liées à l’utilisation du shunt et les incidents peropératoires observés sous anesthésie loco-régionale ont été détaillés. Il y a eu 6 cas de conversion d’anesthésie loco-régionale en anesthésie générale. La durée médiane de clampage a été plus longue dans le groupe II (30 min vs 25 min). Le taux de complications cardiaques a été similaire dans les deux groupes, notamment le taux de décès d’origine cardiaque (0,6 %). Il y a eu davantage de complications pulmonaires ou diverses dans le groupe I. Les complications neurologiques ont été plus fréquentes dans le groupe I, notamment les accidents vasculaires cérébraux mortels (1 % vs 0 %). Les taux cumulés de mortalité/morbidité neurologique ont été 3,1 % et 1,5 % respectivement mais la rareté de ces complications fait que la différence reste au-dessous du seuil de significativité. Ces résultats, en accord avec ceux de la littérature, confirment la supériorité de l'anesthésie loco-régionale sur l’anesthésie générale en chirurgie carotidienne. Le taux de mortalité/morbidité neurologique ne dépasse pas 2 %. La chirurgie sous anesthésie loco-régionale reste la technique de choix tant que les autres techniques et notamment le traitement endovasculaire n’ont pas démontré leur supériorité.
|
Résumé Les tumeurs corticosurrénaliennes à cellules oncocytaires sont exceptionnelles. Elles sont composées exclusivement ou quasi-exclusivement d'oncocytes, qui sont de larges cellules contenant de nombreuses granulations cytoplasmiques éosinophiles, correspondant à des mitochondries en microscopie électronique. Ces tumeurs oncocytaires, le plus souvent non secrétantes et non fonctionnelles, doivent être reconnues et distinguées des corticosurrénalomes, car leur pronostic après exérèse semble presque toujours favorable. À propos de deux observations, les auteurs font une revue de la littérature sur le sujet.
|
Résumé De janvier 1978 à septembre 1996, 85 patients ont été opérés à la clinique chirurgicale du CHU de Rennes. De 1978 à 1987, 39 patients ont eu une intervention de Ribet-Bertrand avec anastomose iléorectale (AIR). À partir de 1987, 46 malades ont eu de principe une anastomose iléoanale (AIA). Il y a eu 1 décès (1,18 %) par décompensation d’une cirrhose alcoolique. Dans les AIR il y a eu 2 proctectomies secondaires et 4 proctectomies tardives. Dans les AIA, trois malades ont conservé leur iléostomie. À distance les résultats fonctionnels sont meilleurs pour les AIR (5,3 selles versus 7 selles dans les AIA, la continence est parfaite pour 95,5 % versus 67,6 % dans les AIA) mais ces paramètres s’améliorent avec le temps pour 80 % des malades la première année et s’améliorent surtout avec l’expérience du chirurgien. Dans les deux types d’anastomose 90% des malades ont repris leur activité professionnelle. En contrepartie 47,6 % des malades porteurs d’une AIR ne consultent pas de gastroentérologue et un malade a dû subir une amputation périnéale pour cancer survenu 15 ans après l’intervention. Si les résultats fonctionnels et la qualité de vie apparaissent meilleurs après AIR, ces résultats favorables entraînent un manque de surveillance qui peut être dangereux.
|
|
Déclaration de vacance de 5 places de membres associés français
|
| |
|
|