Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis sur le
nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche libre"
et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
|
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Séance du mercredi 28 octobre 2009
|
FEMMES CHIRURGIENS 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Christine GRAPIN
|
|
Résumé L’histoire des femmes chirurgiens est indissociable de deux combats : celui des femmes médecins, et à ce sujet les manuels de l’inquisition sont formels : toute personne du sexe féminin qui se mêle de traiter les malades est réputée sorcière; celui des chirurgiens qui s’est déroulé au Moyen-âge entre les médecins lettrés et dépendant de l’université et les chirurgiens considérés comme manuels. Il y avait deux obstacles à l’émergence des chirurgiennes. L'histoire des femmes en chirurgie remonte à 3500 ans avant JC. Au Moyen Âge, la chirurgie était interdite aux femmes, à moins qu'elles ne reprennent la pratique de leur mari décédé ou qu'un jury «compétent» ne les juge aptes. Henri VIII a proclamé la chirurgie interdite aux charpentiers, aux artisans, et aux femmes. Puis elles obtiendront l’autorisation d’entrer à l’université. Lorsque naît la chirurgie moderne, les femmes doivent se déguiser en hommes pour la pratiquer. Elles devront gagner le droit à l’externat, puis à l’internat puis au clinicat. Elles ont rencontré maints obstacles pour obtenir leurs droits à cette formation et à exercer. Reste un point d’interrogation sur l’égalité devant les postes universitaires et de responsabilité.
|
Résumé Les implants mammaires sont largement utilisés aussi bien en chirurgie esthétique qu’en chirurgie de reconstruction. Le premier implant mammaire prérempli de gel de silicone date de 1962, le premier implant gonflable date de 1965. Tous les implants ont une enveloppe faite d’un élastomère de silicone, leur contenu étant fait principalement de sérum physiologique ou de gel de silicone. Les silicones, largement utilisés dans la vie quotidienne et dans le domaine médical ont fait l’objet d’une période d’interdiction en ce qui concernait les implants mammaires à partir de 1992 aux Etats-Unis et en France de 1995 à 2001. Ils sont actuellement innocentés des reproches qui leur avaient été faits, notamment dans le domaine des maladies auto-immunes. Depuis toujours, la complication la plus redoutée a été la rétraction périprothétique, improprement appelée « coque » évolution intempestive de la réaction normale au corps étranger que représente l’implant mammaire et dont l’explication n’est pas univoque, mais où intervient la notion de pureté des matériaux et de qualité de l’implant.
|
Résumé Une chirurgie sénologique performante tant sur le plan thérapeutique que économique est actuellement indissociable de chirurgie oncoplastique, ou intégration aux connaissances de base en chirurgie carcinologique des techniques de chirurgie plastique. Cette double compétence permet d’appréhender toutes les étapes de prise en charge d'un cancer du sein que sont la prévention, le diagnostic et le traitement en concertation multidisciplinaire. Le chirurgien oncoplasticien tient une place de premier ordre que ce soit lors de la réalisation d’un traitement conservateur de qualité, que lors d’une reconstruction mammaire avec symétrisassions controlatérale ainsi que dans le traitement des séquelles d'une chirurgie conservatrice non planifiée. L’oncoplastie est synonyme de réflexion dès la première consultation de prise en charge d’une tumeur mammaire afin de pouvoir offrir à nos patientes le meilleur traitement carcinologique par les incisions les plus judicieuses et le résultat esthétique le plus optimal quelque soit le type de reconstruction envisagée.
|
Résumé Les sarcomes rétro péritonéaux sont des tumeurs rares dont la technique de prise en charge chirurgicale est en cours de définition. Le rôle de la chirurgie est essentiel, car les patients décèdent dans la majorité des cas de l’évolution locale ou péritonéale de la maladie. L’enquête de l’Association Française de Chirurgie rapportée en 2006 (Bonvalot, Rivoire et al. JCO 2009) avait porté sur 382 patients présentant une tumeur primitive et opérés selon différentes modalités dans plusieurs centres Français. Le taux de récidive abdominale à 5 ans était globalement de 49% (IC 95%). Dans l’analyse multivariée, ce risque était significativement diminué chez les patients qui avaient eu une exérèse en bloc compartimentale. La notion d’exérèse « compartimentale » nécessite cependant d’être affinée et validée par une étude prospective sur un plus grand nombre de patients ayant bénéficié de cette nouvelle approche. Méthodes : 249 patients présentant un sarcome rétropéritonéal primitifs ont été systématiquement opérés selon cette technique compartimentale à l’Institut Gustave Roussy et au NCI de Milan entre 2000 et 2008. Cette technique consiste à réséquer la tumeur en bloc avec les organes adjacents (en dehors de vaisseaux et des troncs nerveux majeurs), afin d’améliorer la qualité des marges. Résultats : le recul médian est de 37 mois. Le nombre moyen d’organes réséqués avec le sarcome est de 2 (IQ range 1-3), colon et rein pour la majorité. La taille tumorale médiane était de 17 cm (IQ range 11-26). Une résection macroscopiquement complète a été effectuée chez 232 pts (93%). A 5ans, la survie globale est de 65.4% (95% CI: 56.8-72.7%). Les taux de récidives locales et métastatique à 5 ans sont respectivement de 22.3% (16.5-30.2%) et 24.2% (18.4-31.9%). Quarante cinq pts (18%; 95% CI: 14 23%) ont présenté une complication post opératoire, et 8 (3%) patients en sont décédés. Conclusions : Une chirurgie compartimentale permet effectivement de diminuer significativement le risque de récidive locale au prix d’une morbidité acceptable.
|
|