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Séance du mercredi 25 mars 1998
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15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Résumé 7 observations de tumeurs des dernières pièces sacrées et du coccyx sont rapportées : 5 primitives, 2 secondaires. La douleur a été le premier signe d1appel avec un délai moyen de 2 ans 3 mois. Pour les 7 cas le toucher rectal montrait une masse. 7 malades ont eu une tomodensitométrie, 6 une I.R.M. montrant l'extension et les limites supérieures de la tumeur. 6 malades ont été opérés par une double voie d'abord simultanée, abdominale et transpéritonéale postérieure trans-sacrée, nécessitant une installation particulière. Elle a permis dans tous les cas l'exérèse dans de bonnes conditions de sécurité et d'hémostase. La résection du sacrum et de la tumeur a été effectuée en bloc, avec des sacrifices nerveux en rapport avec le niveau supérieur de la tumeur.
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Résumé En 1997 nous avons proposé l'utilisation de la colle gélatine résorcine formol dans la chirurgie d'urgence de la dissection aiguë intéressant l'aorte ascendante. 193 patients (139 hommes et 54 femmes) âgés de 15 à 70 (moyenne 53 ans) ont été opérés en urgence et pour 84 % des malades dans un délai de moins de 4 heures après l'arrivée à l'hôpital. 28 patients avaient un syndrome de Marfan caractérisé. 43 patients ont eu un remplacement de la valve aortique soit séparément (5 malades, 2,5 %), soit au moyen d'un tube valvé (35 patients, 19,5 %). Plus récemment, 3 malades ont eu un remplacement complet de l'aorte ascendante avec réimplantation des coronaires et conservation de la valve naturelle. Le remplacement de l'aorte ascendante a été étendu à la crosse horizontale chez 58 malades (30 %). La mortalité hospitalière globale est de 21 % (23 % chez les malades subissant un remplacement de la crosse de l'aorte et 20,3 % chez les malades subissant un remplacement de l'aorte ascendante avec ou sans remplacement valvulaire aortique N.S). Les malades ont été suivis de 2 mois à 19 ans (moyenne 85-/+66 mois). Pendant la même période, 23 malades (15 %) ont été réopérés et ont subi 29 réinterventions. Six patients sont décédés lors de cette réintervention. Au total la mortalité tardive a concerné 36 patients (23,7 %). L'état clinique des 116 survivants est satisfaisant. 82 malades (71 %) sont en classe fonctionnelle I ou II. L'utilisation de la colle GFR s'est révélée d'une grande utilité pour améliorer les résultats immédiats et rendre possible des interventions étendues à des segments de l'aorte qui ne semblaient pas chirurgicaux jusque là. Ces malades doivent définitivement être surveillés par des examens non invasifs réguliers et être maintenus au traitement bêtabloquant.
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Résumé Pour évaluer les effets de la sphinctérotomie endoscopique dans le traitement des pancréatites aiguës, il a été réalisé une étude prospective de la sphinctérotomie endoscopique précoce, moins de 72 heures après l'admission, dans les pancréatites biliaires et idiopathiques. Sur 320 pancréatites aiguës observées de 1986 à 1996, 118 étaient inéligibles pour des raisons étiologiques. 137 malades ont été inclus pour subir une sphinctérotomie précoce, menée à bien dans 128 cas (9 échecs techniques). Soixante sept malades éligibles n'ont pas pu être inclus et peuvent être considérés comme "groupe témoin". La mortalité liée à la sphinctérotomie endoscopique a été nulle. La morbidité a été de 2,1 %. le taux de mortalité par pancréatite a été de 3,1 % (4 cas) chez les malades sphinctérotomisés contre 6,4 % dans le groupe témoin (NS). Il était de 20 % dans une série précédente de 120 malades traités par la même équipe. Comme la plupart des séries rapportées, celle-ci suggère que la sphinctérotomie endoscopique peut être bénéfique dans les pancréatites biliaires et idiopathiques, sans pouvoir apporter la preuve statistique. Cependant la sphinctérotomie endoscopique n'aggrave pas le pronostic et semble légitime en particulier dans les pancréatites aiguës biliaires, à condition d'être réalisée dans les 48 premières heures.
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Évaluation du risque iatrogène après ostéosynthèse par embrochage centromédullaire pour fracture de la diaphyse humérale : à propos de 82 cas traités en 10 ans.
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LA CAFFINIERE JY de (Saint-Denis) Résumé/Abstract
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Résumé 82 fractures instables et majoritairement isolées ont été traitées par embrochage centromédullaire selon une technique originale qui en 10 ans d'expérience a bénéficié de plusieurs améliorations. Les fractures moyennes et hautes de la diaphyse ont été opérées par voie basse (ECMA), les fractures basses par voie haute (ECMD). 92,7 % des cas a consolidé en moyenne à 9 semaines. Aucun facteur anatomique n'a paru influencer le résultat. Il y a eu 7 désaxations de plus de 10° et 6 pseudarthroses. Dans les deux cas, le site haut de la fracture et un montage fragile ont expliqué la survenue de complications qui auraient donc pu, pour la plupart, être évitées grâce à une meilleure application de la technique opératoire. Les migrations de broches (n 27) n'ont pas eu d1effet sur le résultat final. Il n'y a eu ni aggravation per-opératoire du foyer de fracture, ni blessure du nerf radial, ni infection post-opératoire. Globalement, le résultat fonctionnel a été bon dans 88 % des cas. Les handicaps fonctionnels enregistrés sont survenus après 4 syndromes algodystrophiques et 6 pseudarthroses. La méthode est donc un compromis entre traitement orthopédique et ostéosynthèse conventionnelle. Elle stabilise tous les foyers de fracture, elle procure le confort au blessé, elle obtient un taux et un délai de consolidation comparables aux meilleurs résultats des traitements orthopédiques. Enfin, elle ne provoque aucune complication iatrogène sérieuse.
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