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Pour évaluer les effets de la sphinctérotomie endoscopique dans le traitement des pancréatites aiguës, il a été réalisé une étude prospective de la sphinctérotomie endoscopique précoce, moins de 72 heures après l'admission, dans les pancréatites biliaires et idiopathiques. Sur 320 pancréatites aiguës observées de 1986 à 1996, 118 étaient inéligibles pour des raisons étiologiques. 137 malades ont été inclus pour subir une sphinctérotomie précoce, menée à bien dans 128 cas (9 échecs techniques). Soixante sept malades éligibles n'ont pas pu être inclus et peuvent être considérés comme "groupe témoin". La mortalité liée à la sphinctérotomie endoscopique a été nulle. La morbidité a été de 2,1 %. le taux de mortalité par pancréatite a été de 3,1 % (4 cas) chez les malades sphinctérotomisés contre 6,4 % dans le groupe témoin (NS). Il était de 20 % dans une série précédente de 120 malades traités par la même équipe. Comme la plupart des séries rapportées, celle-ci suggère que la sphinctérotomie endoscopique peut être bénéfique dans les pancréatites biliaires et idiopathiques, sans pouvoir apporter la preuve statistique. Cependant la sphinctérotomie endoscopique n'aggrave pas le pronostic et semble légitime en particulier dans les pancréatites aiguës biliaires, à condition d'être réalisée dans les 48 premières heures.
Splénorraphie par prothèse périsplénique résorbable mise en place par c≈lioscopie pour rupture de rate chez l'adulte. A propos de 5 cas.
Les auteurs rapportent 5 cas de rupture de rate traités par splénorraphie avec filet résorbable par c≈lioscopie. Il n'y a eu aucune conversion ou accident. Les suites opératoires ont été simples. Cette technique combine les avantages d'efficacité et de sécurité de la prothèse et ceux de simplification des suites opératoires de la c≈lioscopie. Elle est réservée aux ruptures isolées ou associées à des lésions minimes, chez les patients en état hémo-dynamique stable. Elle doit respecter les indications et les contre-indications de ces deux méthodes. Elle constitue une troisième voie dans le traitement conservateur du traumatisme de la rate entre le traitement médical long et aléatoire et le traitement conservateur chirurgical accompagné d'une morbidité propre à la laparotomie.
Analyse de molécules d’adhésion par cytométrie en flux et risque métastatique du cancer colique.
La nidation hépatique des métastases dépend de molécules d’adhésion exprimées par la cellule tumorale. Le but de notre travail a été d’étudier la relation entre l’expression de certaines molécules d’adhésion et le risque métastatique dans le cancer colique. Des prélèvements frais d’adénocarcinome colique et de muqueuses saines ont été obtenus à partir de résections chirurgicales (stade A/B = 5, stade C/D = 10). Sept molécules d’adhésion ont été étudiées : N-Cam , intégrines a2, a3, a5, a6 et ß 1, Sialis lewis X (SleX). L’étude a été faite en immunohistochimie (sur coupes déparafinées) et par cytométrie en flux à 4 couleurs (dissociation mécanique des tumeurs). En immunohistochimie, nous avons observé dans la muqueuse saine et le tissu tumoral : une forte intensité d’expression pour a2, a3, a6 et ß 1 et une intensité moyenne pour le SleX, alors que a5 et N-CAM n’ont jamais été exprimées. Par cytométrie en flux, l’expression par rapport aux muqueuses saines était diminuée pour a5 et a3 (6/15 tumeurs ) et augmentée pour le SleX (10/15 tumeurs). Cette différence d’expression était plus marquée dans les stades C/D. L’expression de a2, a6 et ß 1 était hétérogène dans les tumeurs et les muqueuses normales ; N-CAM était exprimé dans une tumeur. La cytométrie en flux, méthode rapide, précise, semble montrer une modification d’expression plus importante dans les tumeurs à fort potentiel métastatique pour a3, a5 (diminution) et le SleX (augmentation). L’intérêt pronostique reste à valider sur une plus grande série.
Histoire naturelle du moignon pancréatique dans les suites précoces de la duodénopancréatectomie céphalique (DPC).
La plupart des complications graves après DPC sont attribuées au moignon pancréatique, en particulier à l'activation des enzymes protéolytiques qu'il sécrète. Le but de ce travail était d'étudier l'évolution de l'activité enzymatique du moignon pancréatique dans les jours qui suivent une DPC. Soixante quinze patients consécutifs, opérés dans 8 centres universitaires, ont été inclus dans l'étude. Lors de la confection de l'anastomose pancréatico-digestive, un drain multiperforé du plus gros calibre acceptable était placé dans le canal de Wirsung pour dériver la quasi totalité du suc pancréatique. De j1 à j7, tous les patients ont reçu une nutrition parentérale totale ainsi que par randomisation, soit de la Somatostatine 14 (6mg/j), soit un placebo. Le débit de suc pancréatique, corrélé à l'intensité de la pancréatite chronique, augmentait progressivement de j0 à j4 avant de se stabiliser. Il tendait à être réduit par la Somatostatine bien que de manière non significative. Le suc pancréatique était très concentré en amylase dans les heures suivant l'intervention. Les premières heures postopératoires étaient marquées par une fuite enzymatique à partir du moignon pancréatique, vers le plasma mais aussi vers le péritoine. L'administration de la Somatostatine réduisait significativement l'importance de ces fuites enzymatiques ainsi que le taux de fistule pancréatique clinique.
Réinterventions par laparoscopie pour complications postopératoires en chirurgie digestive après une première intervention réalisée par laparoscopie.
Le but de cette étude est d'évaluer la place de la laparoscopie dans le traitement des complications chirurgicales postopératoires précoces de 1567 patients opérés par laparoscopie pour une pathologie digestive courante (pathologie pariétale, biliaire, appendiculaire, oeso-gastrique ou colo-rectale). Vingt sept (1.72%) des 1567 patients (20 hommes et 7 femmes, d'âge moyen 52.26 ans) ont été réopérés par laparoscopie en 3 ans au 5.63 j en moyenne après la première intervention et dans 90% des cas dans les 24 heures suivant l'apparition des troubles chez les patients rentrés à domicile. Il n'y a eu aucun bilan préopératoire dans 10 cas et réduit dans les 17 autres cas. Le taux de conversion a été de 7.4%. Les suites opératoires ont été simples dans 70.4% des cas, la morbidité a été de 29.6 % et la mortalité de 3.7 % (le seul patient muté en réanimation pour insuffisance cardiaque sévère). Il n'y a eu aucune complication spécifique liée à la laparoscopie, ni complication pariétale précoce ou tardive (abcès, éviscération ou éventration). Proposée précocement, dès l'apparition de suites " non simples " ou anormalement douloureuses, la laparoscopie permet de réduire la gravité des complications chirurgicales en simplifiant la démarche diagnostique et en permettant un traitement efficace et rapide. Pour ces raisons et les avantages liés à son caractère minimal invasif, elle doit occuper une place de choix dans le traitement des complications chirurgicales postopératoires observées après une première intervention réalisée par laparoscopie. La même démarche peut être proposée après une première chirurgie réalisée par laparotomie.
Ré interventions par laparoscopie pour complications post opératoires en chirurgie digestive après une première intervention pratiquée par laparoscopie Laparoscopic management of early postoperative complications
following laparoscopic procedure for common digestive disease.
Le but de cette étude est d’évaluer la place de la laparoscopie dans le traitement des complications chirurgicales post-opératoires précoces de 1567 patients opérés par laparoscopie pour une pathologie digestive courante (pathologie pariétale, biliaire, appendiculaire, oeso-gastrique ou colo-rectale). Vingt sept (1.72%) des 1567 patients (20 hommes et 7 femmes, d’âge moyen : 52.26 ans) on été réopérés par laparoscopie en trois ans au 5.63 j en moyenne après la première intervention et dans 90 % des cas dans les 24 heures suivant l’apparition des troubles chez les patients rentrés à leur domicile. Il n’y a eu aucun bilan pré-opératoire dans 10 cas et réduit dans les 17 autres cas. Le taux de conversion a été de 7.4. Les suites opératoires ont été simples dans 70.4 % des cas, la morbidité a été de 29.6 % et la mortalité de 3.7 % (le seul patient muté en réanimation pour insuffisance cardiaque sévère). Il n’y a eu aucune complication spécifique liée à la laparoscopie, ni complication pariétale précoce ou tardive (abcès, éviscération ou éventration). Proposée précocement dès l’apparition de suites « non simples » ou anormalement douloureuses, la laparoscopie permet de réduire la gravité des complications chirurgicales en simplifiant la démarche diagnostique et en permettant un traitement efficace et rapide. Pour ces raisons et les avantages liés à son caractère minimal invasif, elle doit occuper une place de choix dans le traitement des complications chirurgicales post-opératoires observées après une première intervention réalisée par laparoscopie.
Laparoscopic management of early postoperative complications
following laparoscopic procedure for common digestive disease.
The aim of this study is to evaluate the place of lapararoscopy in the management of early postoperative surgical complications after a first laparoscopy for common digestive diseases. A laparoscopic procedure was performed in 27 (1.72 %) patients (20 males, 7 females, mean age: 52.26 years) of 1567 patients operated by laparoscopy during the 3 preceding years. The mean delay was 5.63 days after the first intervention and inferior to 24 hours for 90 % of the patients who had returned home. There was no complementary paraclinical examination for 10 patients and reduced examination for the 17 other patients. The rate of conversion was 7.4 %, morbidity 29.6 % and mortality 3.7 %. There was no specific complication of laparoscopy and no early or late parietal complication (abcess, evisceration or incisional hernia). Laparoscopic treatment must be proposed early when the postoperative follow-up is not simple after a first operation by laparoscopy. It allows a reduction of preoperative paraclinical examinations and an early and efficient treatment of postoperative surgical complications.
Suppression des stomies « temporaires » dans la prise en charge des complications en chirurgie colique réglée. Nouvelle approche et place de la laparoscopie
L’attitude classique face à l’apparition d’une complication après colectomie gauche réglée est de pratiquer une stomie temporaire, colostomie ou iléostomie. Cette stratégie impose une seconde intervention pour rétablir la continuité digestive à l’origine d’une morbi-mortalité propre. Dans l’attente de cette ré intervention qui peut être difficile en cas d’opération de Hartmann, le patient est porteur d’un handicap fonctionnel et psychologique important qui peut rester définitif si le risque opératoire parait prohibitif. Le but de ce travail est rapporter une stratégie nouvelle, basée sur une suture drainage/lavage par laparoscopie en cas de péritonite par fistule ou perforation du colon ou une colectomie itérative avec rétablissement immédiat de la continuité sans stomie temporaire, permettant de traiter en un temps la complication.. 10 patients, soit 2 % des 432 patients ayant eu une colectomie gauche, ont bénéficié de cette stratégie. Un seul patient a eu une intervention de Hartman soit un taux de colostomie transitoire de 0.2% sur l’ensemble de la série. Cette nouvelle approche permets de supprimer les colostomies temporaires en maintenant une chirurgie en 1 temps et en restant dans une chirurgie mini-invasive.
Historique de l’évolution de la chirurgie (et de la médecine)
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L’objectif était d’implanter, développer et diffuser la coelioscopie dans les différentes spécialités chirurgicales et dans le pays. La création de ce centre est le résultat d’un long parcours étalé sur une vingtaine d’années. Convaincus par les avantages de la coelioscopie pour la population des pays en voie de développement, nous avons créé une étroite collaboration entre les chirurgiens français et européens basés sur le volontariat et sur place la volonté et le dynamisme des Prs D Sangaré et S Soumaré. Le déclic est survenu lors d’un voyage à Bamako en 2000 par la présentation de la technique et du projet aux autorités maliennes et à Hubert Balique médecin de santé publique. Le plus grand obstacle était le problème financier et l’achat de la première colonne de coelioscopie, qui a pu être obtenu grâce à l’ambassade de France. A partir de là, grace à la volonté du Pr Jacques Périssat et d’Edmond Estour par l’intermédaire du Journal de coelio Chirurgie et l’implication de plusieurs collègues ainsi que le soutien des firmes, le premier symposium international de coelioscopie de l’Ouest Afrique a été organisé avec retransmission en direct d’interventions. Cette médiatisation a permis de faire comprendre aux autorités l’impact de cette technique sur la santé des maliens à l’origine d’un soutien financier durable. Grace à la rigueur de l’équipe malienne et le compagnonnage européen la coelioscopie s’est développée et imposée progressivement en toute sécurité sans aucun accident qui aurait pu compromettre le projet. Le succès rencontré a fini de convaincre les autorités maliennes de l intérêt de cette technique et de financer le projet du centre de formation : l’Institut Malien de Formation et Recherche en Chirurgie inauguré en 2005 dans l’enceinte de l’hôpital du point G à Bamako. Il comprend une salle d’enseignement théorique, une bibliothèque, du matériel informatique et audio visuel et 2 salles d’opérations équipées de colonnes de coelio-chirurgie et caméras dans les scialytiques pour permettre les retransmissions. Ce centre accueille tous les futurs chirurgiens du CES et assure la formation des chirurgiens des différentes régions du mali en étroite collaboration avec l’Association Santé Sud à l’origine puis avec Chirurgie Solidaire pour être centre pilote pour d’autres pays d’Afrique. L’équipement numérique permet des retransmissions, notamment ave Lausanne et le Dr B Gahavani. Il permet d’élever le niveau de la chirurgie de base et d’introduire la coelioscopie dans toutes les régions du pays, et de stimuler l’émulation dans les autre pays voisins.