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Résumé Les pathologies hépatiques, qu’elles soient diffuses – comme la cirrhose- ou plus focales – comme les tumeurs primitives et secondaires, sont fréquentes et souvent grevées d’un pronostic sombre. Elles convoquent l’imagerie aux différentes étapes du diagnostic, de l’évaluation pronostique et du traitement. Le foie est en effet un organe en partie superficiel, plein et volumineux, qui se prête à l’exploration non invasive des imageurs. Mais c’est aussi un organe mobile, déformable, impair et asymétrique, richement vascularisé par plusieurs systèmes vasculaires interconnectés. Imager le foie est un défi. L’utilisation combinée de différentes techniques échographiques, du scanner et surtout de l’imagerie par résonnance magnétique permettent aujourd’hui en routine de quantifier la fibrose hépatique, d’évaluer le degré d’hypertension portale, de quantifier la surcharge en fer ou en graisse, en en précisant la composition chimique, d’estimer la fonction hépatique, enfin de détecter et de caractériser les lésions hépatiques focales. Cette approche combinant morphologie, étude fonctionnelle et métabolique permet aujourd’hui de toucher du doigt la promesse qu’offre une imagerie multimodale intégrée, celle d’une véritable carte d’identité personnalisée de l’organe appréhendé dans toute sa complexité.
Imagerie multimodale intégrée et fonctionnelle : la prostate
Résumé Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme et son diagnostic pose toujours de nombreux problèmes, malgré l’utilisation plus fréquente des tests biologiques (PSA) et le développement de l’IRM prostatique. L’approche diagnostique est de plus en plus optimisée par la combinaison d’une imagerie multimodale intégrée et fonctionnelle, pour laquelle l’échographie et l’IRM ne sont plus opposée mais utilisée conjointement. L’IRM multiparamétrique repose sur la combinaison de séquences en pondération T2, en diffusion et après injection de produit de contraste. L’échographie réalisée par voie endorectale est aussi devenue une technique d’imagerie multimodale et fonctionnelle, en combinant le mode B harmonique (imagerie anatomique), l’imagerie Doppler et micro-Doppler (pour la détection des flux très lents) et maintenant l’élastographie (qui fournit une cartographie d’un nouveau paramètre l’élasticité du tissu prostatique) et l’étude de la perfusion après injection d’un produit de contraste. Ces modalités échographique et IRM sont combinées grâce aux techniques de fusion, et améliore l’identification des cibles cancéreuses et le guidage des biopsies prostatiques sur les territoires hypoéchogènes, hypervascularisés et durs qui correspondent au cancer prostatique.
Imagerie multimodale intégrée et fonctionnelle : Immunothérapie et les enjeux en imagerie du cancer
Résumé Les progrès techniques de l’imagerie tomodensitométrique et de l’imagerie par résonnance magnétique ont profondément amélioré l’imagerie d’un organe mobile comme le cœur, et permettent une analyse anatomique et fonctionnelle très précise avant une intervention chirurgicale. Quel que soit le rythme cardiaque, avec la technologie la plus récente, la rapidité d’acquisition des scanners multidétecteurs perme de figer totalement le mouve-ment du cœur: un large détecteur de 16 cm couvre en effet tout le volume cardiaque en une seule acquisition d’environ 150 ms, c’est-à-dire en un seul battement. Toutes les structures anatomiques cardiaques, y compris les valves, peuvent alors être visualisées nettement dans l’espace en 3D avec une résolution infra-millimétrique. Il devient même possible dans les cas complexes comme en cas de cardiopathie congénitale de préparer un geste chirurgical avec une impression 3D préalable. L’imagerie fonctionnelle cardiaque est le domaine de l’IRM, avec en particulier l’imagerie en contraste de phase qui permet l’analyse de l’ensemble des flux intra-cardiaques. La quantification des fuites ou d’un shunt est extrêmement précise et reproductible en IRM avec la nouvelle technique 4D flow, permettant de mieux poser ou non l’indication chirurgicale. L’approche combinée Scanner et/ou IRM, en associant l’analyse anatomique et fonctionnelle, s’avère donc particulièrement pertinente en chirurgie cardiaque et devient un outil d’analyse performant avant intervention et dans le suivi post-opératoire.