Séance du mercredi 7 octobre 2009
15h00-17h00 - Les Cordeliers
Résumé Objectif : Le but de ce travail est d’évaluer l’adaptation de la chirurgie mini-invasive en pays défavorisés de surcroit en situation d’urgence dans l’objectif de démontrer que les avantages de la méthode sont reproductibles en termes de moindre agressivité, de confort et de réduction des coûts. Matériels et méthode : II s’agit d’une étude prospective portant sur 100 patients ayant bénéficié d’une coelioscopie en urgence d’octobre 2006 à décembre 2008 à la Clinique Chirurgicale de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. Les paramètres étudiés étaient: le terrain, les indications, les données opératoires et les suites opératoires. Résultats : Il s’agit de 60 hommes et 40 femmes d’âge moyen de 39 ans (extrêmes 08ans et 72 ans) soit un sex-ratio de 1,5. La coelioscopie constituait un moyen diagnostique dans 96% des cas et thérapeutique chez 80% des patients. Les péritonites constituaient 59% des pathologies rencontrées suivies des appendicites aiguës (18%), des occlusions sur brides (n=11) et de la pathologie annexielle (8%). La durée moyenne d’intervention était de 68 minutes (extrêmes 20 et 245 minutes). Le taux de conversion était de 19%. Les suites opératoires étaient simples dans 91% des cas. La durée moyenne d’hospitalisation était de 6 jours. La morbidité était de 5% représentée par la fistule postopératoire (2cas), la suppuration sur orifice de trocart (2 cas) et 1 emphysème sous-cutané. La mortalité était de 4% dominée par la péritonite postopératoire. Conclusion : La coelio-chirurgie est une avancée majeure sure dans la prise en charge des urgences chirurgicales du point de vue diagnostique et thérapeutique.
Résumé Introduction : Les sténoses pyloro-duodénales d’origine ulcéreuse, devenues rares dans les pays du Nord, continuent d’être des circonstances de découverte de la maladie ulcéreuse dans les pays du Sud. Sous nos tropiques, le traitement chirurgical reposant sur les vagotomies tronculaires associées à une gastro-entéro-anastomose ou à une pyloroplastie, était pendant longtemps effectué par laparotomie. L’objectif de notre étude est de rapporter les résultats de notre technique de vagotomie cœlio-assistée, dans un contexte d’équipement minimal pour une chirurgie mini invasive. Patients et méthodes : Notre étude prospective menée sur 4 ans, portant sur tous les malades ayant présenté une sténose ulcéreuse pyloro-duodénale confirmée par la fibroscopie œso-gastro-duodénale ou par le transit œso-gastro-duodénal a inclus 54 patients. Il s’agissait de 38 hommes et de 16 femmes âgés en moyenne de 38,5 ans avec des extrêmes de 17 et 68 ans. Tous les patients étaient opérés par cœlioscopie avec utilisation de 5 trocarts. La vagotomie était entièrement réalisée par voie cœlioscopique. La gastro-entéro-anastomose était effectuée chez 48 patients (88,9%) par une mini laparotomie médiane sus ombilicale de 6 cm et la pyloroplastie chez 6 patients (11,1%) par une mini incision sous costale droite de 5 cm. Résultats : La durée de la cœlioscopie variait de 30 minutes à 130 minutes avec une moyenne de 75 minutes. Une conversion en laparotomie était intervenue chez 4 patients (7,4%) en raison d’adhérences serrées, d’une hypertrophie du lobe gauche du foie sur cirrhose, d’une absence d’identification du nerf vague postérieur, et d’une plaie de l’œsophage. Il existait des douleurs résiduelles chez 6 patients (11,1%). Chez 3 patients (5,5%) la pyloroplastie n’a pas été fonctionnelle ; ce qui a nécessité la confection d’une gastro-entéro-anastomose. La morbidité était de 7,4%. La mortalité était nulle. Nous n’avons pas observé de récidive ulcéreuse ou de sténose à distance. Conclusion : Dans un contexte d’équipement minimal, la vagotomie tronculaire cœlio-assistée associée à la gastro-entéro-anastomose se révèle être une technique mini invasive appropriée de la sténose pyloro-duodénale d’origine ulcéreuse avec des résultats encourageants.
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Abcès spléniques. A propos de 16 cas
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KA O, DIENG M, CISSE M, SANOU A, KONATE I, BA PA, TOURE A, DIA A, DIARRA O, TOURE CT (Dakar) Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2009, vol. 8 (3), 075-077 |
Résumé Objectif : L’abcès splénique est une suppuration abdominale rare. L’objectif de notre étude est de rapporter notre expérience du diagnostic et du traitement de cette affection de mauvais pronostic. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective sur une période de 10 ans qui nous a permis de retrouver 16 cas d’abcès spléniques. Il s’agissait de 11 femmes et de 5 hommes âgés en moyenne de 37 ans. Les antécédents particuliers étaient 8 cas drépanocytose, un cas diabète insulinodépendant, une valvulopathie rhumatismale et une broncho-pneumopathie. Résultats : L’altération de l’état général, la fièvre, la splénomégalie douloureuse et la défense de l’hypochondre gauche dominaient le tableau. La péritonite était retrouvée chez 8 patients. Le diagnostic d’abcès splénique était posé en préopératoire chez 13 malades par l’échographie ou la tomodensitométrie abdominale. Tous les patients ont bénéficié d’une antibiothérapie. Chez 3 patients, la ponction écho guidée était sans succès. Un drainage percutané avait permis un traitement non opératoire chez un patient. Une splénectomie totale était réalisée chez 15 patients. Quant à la bactériologie disponible, les germes isolés étaient Escherichia coli (n=3), Klebsiella pneumoniae (n = 1), Citrobacter frundii (n = 1), Proteus mirabilis (n = 1), Salmonella typhi (n = 2), Staphylococcus aureus (n = 1). Sept patients ont présenté une suppuration de leur plaie opératoire et 4 patients étaient décédés. Conclusion : Cette étude reflète le retard de la prise en charge de l’abcès splénique dont le traitement continue d’accorder une place importante à la splénectomie alors que le drainage percutané donne de bons résultats dans les formes vues tôt.
Résumé Les auteurs rapportent les résultats d’une revue rétrospective de 8 ans (1/1/2001 - 31/12/2008) des tumeurs de la paroi thoracique opérées aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi, RDC et de l’Université de la Zambie à Lusaka. Ont été exclues de l‘ analyse des tumeurs mammaires et vertébrales et des tuméfactions cutanées et sous-cutanées banales. Parmi une vingtaine de cas de localisation pariétale ainsi définie, 15 observations ont été retenues car exploitables sur le plan iconographique histologique. Ils en décrivent la distribution selon le sexe et l’âge, les motifs de consultation chirurgicale, l’état général des patients et la symptomatologie physique des tumeurs. Ils décrivent ensuite les problèmes rencontrés pour la détermination du caractère purement pariétal des tumeurs et du caractère d’une malignité éventuelle avant et même pendant l’opération. Ils indiquent les techniques pratiquées et les modalités de couverture assurées en fin d’intervention. Les suites opératoires ont été très satisfaisantes car tous les opérés ont pu quitter les établissements de soins dans un délai de deux à trois semaines. Ils les ont suivis pendant six moins pour noter deux récidives et deux cicatrices chéloïdes Forts de ces résultats et de la revue de la littérature, les auteurs soulignent que les tumeurs ostéo-musculo-nerveuses de la paroi thoracique constituent un challenge dans leur milieu peu équipé en scanner et en examens extemporanés. Ils recommandent d’autres études dans des centres similaires. Ils pensent aussi que des résections raisonnablement agressives avec des reconstructions sérieuses sont possibles et que si ces résections sont faites précocement, elles aboutiraient à des guérisons des tumeurs thoraciques primaires localisées.
Résumé Matériel et Méthodes : De février2003 à février 2008, ,28 TH à DV ont été réalisées. Il s’agissait de 18 hommes et 10 femmes avec un âge médian= 32 ans (extrêmes : 15-55 ans) les étiologie de l’insuffisance hépatique terminale sont diverses, dominées pas les causes virales (6 cas), Buld Chiari (5 cas) et divers (13 cas) il a été prélevé 23 foies droits, 1 foie gauche – 1 donneur n’a pas été prélevé (décès sur table du receveur) Résultats chez les donneurs : La mortalité est nulle. Les suites opératoires ont été simples dans 14 cas (50%) et compliquées dans 14 cas : majeures (5 fois) et mineures (9 fois). Le recul est de 02 à 76 mois. Tous les donneurs vont bien et ont repris leurs activités. Résultats chez les receveurs : Les suites opératoires ont été simples chez 10 malades (37,7%). La morbidité péri-opératoire a concerné 18/28 cas (64,3)% La mortalité péri-opératoire précoce a été de 08/28 cas (27%) et tardive (2 cas) par complications biliaires et septiques. Au total, 18 receveurs (64,3%) sont vivants avec un recul de 08 à 76 mois (médiane = 38 mois) Conclusion : Les bons résultats préliminaires de notre programme de transplantation hépatique à donneur vivant nous encouragent à persévérer dans cette vois dans l’attente de l’organisation de la greffe à donneur cadavérique
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