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Communications de DIA A
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Le but de ce travail était d'évaluer les résultats des colectomies en urgence pour volvulus du côlon. Cette étude rétrospective portait sur 50 dossiers de volvulus du côlon colligés à la Clinique Chirurgicale du CHU Aristide Le Dantec de Dakar de janvier 1994 à décembre 2000. Elle concernait 42 hommes et 8 femmes d'âge moyen 42 ans. Tous les patients présentaient un tableau de syndrome occlusif franc évocateur d'un volvulus colique qui posait l'indication de la laparotomie ; celle-ci était toujours une médiane xypho-pubienne. Les patients étaient divisés en deux groupes. Le groupe I concernait 13 patients ayant eu une colectomie idéale et le groupe II, 37 patients, qui avaient bénéficié d'une colectomie associée à une colostomie selon Bouilly-Volkman (n=23) ou selon Hartmann (n=14) ; suivie d'un rétablissement de la continuité colique après un délai moyen de 1 mois. La mortalité et la morbidité étaient comparées pour les deux groupes. La mortalité globale était de 12% (6/50). Dans le groupe I elle était de 30,76% (4/13) et de 5,4% (2/37) dans le groupe II. Le taux de morbidité globale était de 14%. Dans le groupe I le taux de morbidité était de15,3% et de 13,5% dans le groupe II. Le taux de mortalité est plus élevé après colectomie idéale qu'après colectomie en deux temps. Nous recommandons la colectomie en deux temps, en urgence, dans la prise en charge du volvulus du côlon en Afrique.
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Plaies pénétrantes de l'abdomen : " abstentionnisme sélectif " versus laparotomie systématique Penetrating wounds of the abdomen: “selective abstentionism”
versus systematic laparotomy |
DIENG M, WILSON E, KONATE I, NGOM G, NDIAYE A, NDOYE A, DIA A, TOURE CT
Séance du mercredi 26 février 2003
(SEANCE A DAKAR (SENEGAL))
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2003, vol. 2 (2), 22-25
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Résumé/Abstract
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La prise en charge des plaies pénétrantes de l’abdomen est encore, à l’heure actuelle, sujet de controverse. L’objectif de ce travail était d’analyser les résultats de la prise en charge des plaies pénétrantes de l’abdomen. Cette étude rétrospective a été effectuée sur une période de 5 ans, de janvier 1997 à janvier 2002. Elle portait sur 90 cas de plaies pénétrantes de l’abdomen colligés au niveau des Urgences Chirurgicales du CHU Aristide Le Dantec. Il s’agissait de 88 hommes et de 2 femmes, d’âge moyen 27 ans. Deux groupes de malades ont été répertoriés. Un premier groupe de 61 patients (groupe I) où le diagnostic de pénétration a été porté sur les constatations suivantes : épiplocèle, éviscération, écoulement de liquide abdominal, et dans lequel la laparotomie d’emblée a été systématique. Le groupe II incluait 29 patients, qui ne présentaient aucun signe de gravité, et qui ont bénéficié d’un simple parage de la plaie sous anesthésie locale, avec fermeture plan par plan et d’une simple surveillance. L’âge, le sexe, l’agent causal et les circonstances de la blessure étaient comparables dans les deux groupes. La mortalité globale était de 2,2% (2 cas) et concernait uniquement les malades du groupe I. La morbidité globale était de 13,3% et se résumait en : -6 cas de péritonites dont 5 cas dans le groupe II, donnant un taux d’intervention secondaire de 17,2% ; les autres cas de morbidité ne concernaient que les patients du groupe I avec 3 cas de suppuration pariétale, 2 cas de retard de reprise de transit et 2 cas d’éviscération. Le taux de laparotomies blanches ou inutiles était de 25% dans le groupe I. La laparotomie d’emblée devant toute plaie pénétrante de l’abdomen a l’avantage de faire un bilan lésionnel précis d’où son intérêt médico-légal surtout en cas d’agression. Cependant « l’abstentionnisme sélectif » a l’avantage d’éviter les laparotomies inutiles. En définitive, il n’y a pas de dogme en la mat ière.
Penetrating wounds of the abdomen: “selective abstentionism”
versus systematic laparotomy
There is still some ongoing controversy about the management of abdominal penetrating wounds. The aim of this study was to evaluate the management of this type of injury at the Hospital A. Le Dantec emergency department. This retrospective study was performed over 5 years, from January 1997 to January 2002. It included 90 cases of abdominal penetrat - ing wounds (88 men and 2 women) with an average age of 27. Two groups of patients were distinguished. Group 1 comprised 61 patients with a diagnosis of penetrating abdominal wound based on the following findings: epiplocele, evisceration, leakage of peritoneal fluid. In these patients, early laparotomy was systematic. Group 2 included 29 patients who did not present any sign of gravity, and who beneficiated from a simple closure of the wound under local anesthesia followed by close surveillance. The age, sex, causative agent and circumstances of injury were similar in both groups. The overall mortality rate was about 2.2% (2 cases confined to group 1). The overall morbidity rate was about 13.3% . There were 6 cases of peritonitis, of which five were in group 2, bringing the secondary surgery rate to 17%. Complications in group 1 also included 3 parietal suppuration, 2 transit delay and two evisceration. The rate of avoidable laparotomy was 25% in group 1. Early laparotomy to any penetrating wound of the abdomen allows for a precise evaluation of the lesions and presents an obvious medico- legal advantage, especially in aggression victims. However “selective abstentionism” decreases the number of unnecessary laparotomies. Ultimately, there is no absolute dogmatic attitude.
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Le traitement de l'aplasie vaginale par colpoplastie sigmoïdienne. L'expérience dakaroise. The treatment of vaginal aplasia by sigmoid colon colpoplasty :
our experience in Dakar |
TOURE CT, DIENG M, DIALLO G, KA O, KONATE I, TRAORE O, SYLLA A , CLEMENT S, DIA A, MOREAU JC
Séance du mercredi 8 octobre 2003
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2003, vol. 2 (4), 53-56
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Résumé/Abstract
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La colpoplastie sigmoïdienne ou technique de Schmid consiste en la création d’un néo-vagin par transposition d’un segment de côlon sigmoïde pédiculisé, exclu de la continuité digestive. Le but de notre travail était de rapporter les résultats fonctionnels préliminaires de 8 patientes opérées selon cette technique. Il s’agissait d’une étude prospective allant du 12 novembre 1998 au 18 juin 2002, portant sur 8 cas d’aplasie vaginale entrant dans le cadre d’un syndrome de Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser (7 cas) et dans le cadre d’un syndrome de Morris (1 cas), opérés dans notre service. L’âge de nos patientes variait entre 18 et 28 ans. L’impossibilité des rapports sexuels et l’aménorrhée primaire étaient les motifs de consultation dans tous les cas. La profondeur de la cupule vaginale était de 1 cm dans 4 cas et de 2 cm dans 4 cas. Un cas d’hémorragie peropératoire importante après forage de la cupule vaginale a été noté. Les suites opératoires étaient simples chez 6 patientes avec une durée d’hospitalisation moyenne de 10 jours. Un cas de nécrose du greffon sigmoïdien est survenu à J5 postopératoire. Un cas d’éviscération a été noté à J6 postopératoire nécessitant une réintervention. Les résultats fonctionnels sont bons pour 7 de nos patientes (possibilité d’avoir des rapports sexuels satisfaisants). Dans 1 cas nous avons noté une sténose au niveau de la zone d’anastomose colovaginale. La technique de Schmid reste une solution de choix dans le traitement de l’aplasie vaginale, du fait de sa relative simplicité, de son efficacité, de la rareté des complications.
The treatment of vaginal aplasia by sigmoid colon colpoplasty :
our experience in Dakar
The sigmoid colon colpoplasty or Schmid procedure consists in creating a neovagina by transposition of a segment of pediculized sigmoid colon, excluded from the digestive continuity. The aim of this prospective study was to report the preliminary functional results in 8 patients operated on with this procedure. From November 12, 1998 to June 18, 2002, 8 patients (age 18 to 28 years) having vaginal aplasia, Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser syndrome (7 cases), Morris’s syndrome (1 case), were operated on in our depart - ment. The inability to have sexual intercourse and a primary amenorrhea brought patients to consult a doctor in all cases. Deepness of the vaginal cup was about 1 cm in 4 cases and 2 cm in 4 cases. One case of important surgery bleeding after drilling of the vaginal cup was noted. Postoperative course was simple in 6 patients with a 10-day average hospital stay. One case of necrosis of the “sigmoid colon graft” occurred 5 days after surgery. One case of evisceration was observed 6 days after surgery requiring reoperation. Functional results were rated as good if the patient succeeded in having satisfactory sexual intercourse. A psychological follow-up was ensured for all patients Functional results were good for 7 patients. We observed in one case a stricture of the colovaginal anastomosis zone. The Schmid procedure remains a choice solution in the treatment of vaginal aplasia, due to its relative simplicity, its efficiency, and the rarity of complications.
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Objectif : Le but de ce travail est d’évaluer l’adaptation de la chirurgie mini-invasive en pays défavorisés de surcroit en situation d’urgence dans l’objectif de démontrer que les avantages de la méthode sont reproductibles en termes de moindre agressivité, de confort et de réduction des coûts. Matériels et méthode : II s’agit d’une étude prospective portant sur 100 patients ayant bénéficié d’une coelioscopie en urgence d’octobre 2006 à décembre 2008 à la Clinique Chirurgicale de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. Les paramètres étudiés étaient: le terrain, les indications, les données opératoires et les suites opératoires. Résultats : Il s’agit de 60 hommes et 40 femmes d’âge moyen de 39 ans (extrêmes 08ans et 72 ans) soit un sex-ratio de 1,5. La coelioscopie constituait un moyen diagnostique dans 96% des cas et thérapeutique chez 80% des patients. Les péritonites constituaient 59% des pathologies rencontrées suivies des appendicites aiguës (18%), des occlusions sur brides (n=11) et de la pathologie annexielle (8%). La durée moyenne d’intervention était de 68 minutes (extrêmes 20 et 245 minutes). Le taux de conversion était de 19%. Les suites opératoires étaient simples dans 91% des cas. La durée moyenne d’hospitalisation était de 6 jours. La morbidité était de 5% représentée par la fistule postopératoire (2cas), la suppuration sur orifice de trocart (2 cas) et 1 emphysème sous-cutané. La mortalité était de 4% dominée par la péritonite postopératoire. Conclusion : La coelio-chirurgie est une avancée majeure sure dans la prise en charge des urgences chirurgicales du point de vue diagnostique et thérapeutique.
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Introduction : Les sténoses pyloro-duodénales d’origine ulcéreuse, devenues rares dans les pays du Nord, continuent d’être des circonstances de découverte de la maladie ulcéreuse dans les pays du Sud. Sous nos tropiques, le traitement chirurgical reposant sur les vagotomies tronculaires associées à une gastro-entéro-anastomose ou à une pyloroplastie, était pendant longtemps effectué par laparotomie. L’objectif de notre étude est de rapporter les résultats de notre technique de vagotomie cœlio-assistée, dans un contexte d’équipement minimal pour une chirurgie mini invasive. Patients et méthodes : Notre étude prospective menée sur 4 ans, portant sur tous les malades ayant présenté une sténose ulcéreuse pyloro-duodénale confirmée par la fibroscopie œso-gastro-duodénale ou par le transit œso-gastro-duodénal a inclus 54 patients. Il s’agissait de 38 hommes et de 16 femmes âgés en moyenne de 38,5 ans avec des extrêmes de 17 et 68 ans. Tous les patients étaient opérés par cœlioscopie avec utilisation de 5 trocarts. La vagotomie était entièrement réalisée par voie cœlioscopique. La gastro-entéro-anastomose était effectuée chez 48 patients (88,9%) par une mini laparotomie médiane sus ombilicale de 6 cm et la pyloroplastie chez 6 patients (11,1%) par une mini incision sous costale droite de 5 cm. Résultats : La durée de la cœlioscopie variait de 30 minutes à 130 minutes avec une moyenne de 75 minutes. Une conversion en laparotomie était intervenue chez 4 patients (7,4%) en raison d’adhérences serrées, d’une hypertrophie du lobe gauche du foie sur cirrhose, d’une absence d’identification du nerf vague postérieur, et d’une plaie de l’œsophage. Il existait des douleurs résiduelles chez 6 patients (11,1%). Chez 3 patients (5,5%) la pyloroplastie n’a pas été fonctionnelle ; ce qui a nécessité la confection d’une gastro-entéro-anastomose. La morbidité était de 7,4%. La mortalité était nulle. Nous n’avons pas observé de récidive ulcéreuse ou de sténose à distance. Conclusion : Dans un contexte d’équipement minimal, la vagotomie tronculaire cœlio-assistée associée à la gastro-entéro-anastomose se révèle être une technique mini invasive appropriée de la sténose pyloro-duodénale d’origine ulcéreuse avec des résultats encourageants.
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Abcès spléniques. A propos de 16 cas |
KA O, DIENG M, CISSE M, SANOU A, KONATE I, BA PA, TOURE A, DIA A, DIARRA O, TOURE CT
Séance du mercredi 7 octobre 2009
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2009, vol. 8 (3), 075-077
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Résumé/Abstract
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Objectif : L’abcès splénique est une suppuration abdominale rare. L’objectif de notre étude est de rapporter notre expérience du diagnostic et du traitement de cette affection de mauvais pronostic. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective sur une période de 10 ans qui nous a permis de retrouver 16 cas d’abcès spléniques. Il s’agissait de 11 femmes et de 5 hommes âgés en moyenne de 37 ans. Les antécédents particuliers étaient 8 cas drépanocytose, un cas diabète insulinodépendant, une valvulopathie rhumatismale et une broncho-pneumopathie. Résultats : L’altération de l’état général, la fièvre, la splénomégalie douloureuse et la défense de l’hypochondre gauche dominaient le tableau. La péritonite était retrouvée chez 8 patients. Le diagnostic d’abcès splénique était posé en préopératoire chez 13 malades par l’échographie ou la tomodensitométrie abdominale. Tous les patients ont bénéficié d’une antibiothérapie. Chez 3 patients, la ponction écho guidée était sans succès. Un drainage percutané avait permis un traitement non opératoire chez un patient. Une splénectomie totale était réalisée chez 15 patients. Quant à la bactériologie disponible, les germes isolés étaient Escherichia coli (n=3), Klebsiella pneumoniae (n = 1), Citrobacter frundii (n = 1), Proteus mirabilis (n = 1), Salmonella typhi (n = 2), Staphylococcus aureus (n = 1). Sept patients ont présenté une suppuration de leur plaie opératoire et 4 patients étaient décédés. Conclusion : Cette étude reflète le retard de la prise en charge de l’abcès splénique dont le traitement continue d’accorder une place importante à la splénectomie alors que le drainage percutané donne de bons résultats dans les formes vues tôt.
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Cure des hernies inguinales simples de l’adulte par plastie avec l’aponévrose du grand oblique : technique de Desarda Adults inguinal hernia repair by plasty using the large oblique muscle aponevrose: Desarda’s technique |
DIENG M, CISSE M, SECK M, DIALLO F, TOURE A, KONATE I, KA O, DIA A, TOURE CT
Séance du mercredi 9 mai 2012
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2012, vol. 11 (2), 069-074
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Résumé/Abstract
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Objectif. Rapporter notre expérience de l’utilisation de la technique de Desarda, qui consiste en une aponévroplastie du grand oblique, dans la cure des hernies inguinales. Patients et méthodes. Il s’agit d’une étude prospective de mars 2009 à mars 2011, portant sur 100 cas de cure de hernie inguinale non compliquée chez 94 patients opérés par plastie aponévrotique, dans le service de chirurgie générale de l’Hôpital Universitaire Aristide le Dantec de Dakar. Il s’agissait de 88 hommes (94 %) et de six femmes (6 %) avec un âge moyen de 44,7 ans. Les paramètres étudiés étaient les données opératoires, la douleur postopératoire et la récidive. Résultats. La hernie était oblique externe dans 71 % des cas, directe dans 25 % des cas et mixte dans 4 % des cas. La douleur postopératoire aiguë était absente chez 62 patients (66 %). L’évaluation de la douleur au-delà du troisième mois avait permis de noter quatre cas de douleur chronique légère (EVA < 2). Des complications postopératoires ont été notées chez 11 patients (11,7 %) : la plus fréquente était la suppuration pariétale (4 cas [4,3 %]), suivie de la rétention aiguë d’urines (3 cas [3,2 %]), de l’hématome scrotal (2 cas [2,1 %]) et des vomissements (2 cas [2,1 %]). Aucun cas de récidive n’a été noté dans notre étude ; le recul moyen étant de 17 mois avec des extrêmes de 3 mois et 27 mois. Conclusion. La plastie aponévrotique selon Desarda semble constituer une alternative fiable et peu coûteuse aux cures par prothèses dans le traitement des hernies inguinales ; cependant, un recul plus conséquent devrait permettre d’apprécier sa véritable efficacité.
Adults inguinal hernia repair by plasty using the large oblique muscle aponevrose: Desarda’s technique
Aim. To report our experiment of the use of Desarda’s technique, which consists on a plasty using the large oblique muscle aponevrose, in the treatment of inguinal hernias. Patients and methods. It is about a prospective study go to March 2009 to March 2011, concerning 100 cases of inguinal hernias among 94 patients operated by Desarda’s technique at the Department of General surgery of the University hospital Aristide Le Dantec of Dakar. They were 88 men (94%) and 6 women (6%) with an average age of 44.7 years. The studied parameters were the operational data, the postoperative pain and the recurrence. Results. The hernia was indirect in 71% of the cases, direct in 25% of the case and mixed in 4% of the cases. The acute postoperative pain was absent among 62 patients (66%). The evaluation of the pain beyond the third month show four cases of light chronic pain (EVA<2). Postoperative complications were noted among 11 patients (11.7%): most frequent was wound infection (4 cases [4.3%]), followed by acute retention of urines (3 cases [3.2%]), scrotal hematoma (2 cases [2.1%]) and vomiting (2 cases [2.1%]). No recurrence was noted in our study, the mean follow-up period was 17 months with extremes of 3 and 27 months. Conclusion. The aponevrotic plasty of the large oblique according to Desarda constitutes a reliable and inexpensive alternative to the treatment using prosthesis in the management of inguinal hernias; however, a longer follow-up period could allow assessing its real efficiency.
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