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Séance du mercredi 26 février 2003
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SEANCE A DAKAR (SENEGAL)
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Résumé Le but de cette étude est d’évaluer les résultats du traitement des fractures trochantériennes par clou de Ender chez le sujet âgé. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 96 dossiers de patients traités par clou de Ender pour une fracture trochantérienne entre janvier 2000 et juin 2002 dans le service. Les critères d’inclusion étaient : un suivi pendant 6 mois avec un dossier clinique et radiologique complet. Les fractures sous trochantériennes étaient exclues. Les patients étaient opérés en urgence différée sous anesthésie générale ou loco-régionale. L’installation du patient sur table orthop édique était systématique. La réduction était contrôlée sous amplificateur de brillance. La planification portait sur la mensuration du clou et l’appréciation de l’antéversion du col. Les résultats étaient jugés sur des critères cliniques et radiologiques. Soixante dossiers ont été analysés, 40 femmes et 20 hommes de 62 à 110 ans avec un âge moyen de 68 ans. L’étiologie traumatique était dominante (99%). La classification de Ender dénombrait 32 fractures stables et 28 instables avec une prédominance des fractures pertrochantériennes (66%). La réduction a été anatomique dans 75% et l’ostéosynthèse bonne dans 65%. 53% des patients étaient en charge entre J5 et J10. Au 3ème mois : 6 décès, 4 descentes de clou , 5 cal-vicieux ont été notés et 80% des patients avaient l’ appui . Au 6ème mois, la mortalité était de 15%, 39% marchaient sans aide, 55% avec une aide et 6% confinés au lit. L’enclouage de Ender est une méthode simple aux résultats fonctionnels équivalents à ceux obtenus avec les systèmes plus modernes et plus onéreux.
Abstract The aim of this retrospective study is to evaluate the results of trochanteric fractures treatment by Ender’s nail in older patients. The medical and radiological records of 96 patients with trochanteric fractures treated by Ender’s nail from January 2000 to June 2002 were reviewed. Subtrochanteric fractures were excluded. Patients were operated under general or locoregional anesthesia, on a deferred emergency basis. The procedure was carried out on an orthopaedic table. The fracture reduction was carried out under radioscopy. Surgical planning consisted in measuring the nail’s size and the femoral neck anteversion. The results were assessed according to clinical and radiological criteria. Sixty records were analyzed, comprising 40 women and 20 men from 62 to 110 years old with a median age of 68 years old. The etiology was predominantly traumatic (99%). Ender’s classification was as follows: 32 stable fractures and 28 unstable fractures and many per trochanteric fractures (66%). The reduction was anatomical in 75% of the cases and the osteosynthesis was good in 65% of the cases. 55% of the patients could bear full weight on their lower limbs between day 10 and day 15. During the third month after the procedure, we recorded 6 deaths, 4 nail descents, 5 vicious callus. At that time, 80% of the patients could stand on their feet. At sixth month, the mortality rate was 15%, 24% of the patients could walk without help, 55% needed help and 6% were confined to the bed. Ender nailing is a reliable method with functional results comparable to other more modern and expensive systems.
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Ostéites mycétomiques et mycétomes osseux Mycetomic osteitis and bone mycetoma
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SY MH, DIOUF AG, DIAKHATE I, DANGOU JM, DIENG MT, BARBERET G, NDIAYE A, DIEME CB, DANSOKHO AV, SEYE SIL (Dakar) Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2003, vol. 2 (2), 11-17 | Résumé/Abstract
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Résumé Maladie infectieuse, bactérienne ou fongique, le mycétome affecte la peau et/ou les tissus mous. L’atteinte osseuse et/ou des articulations est une complication évolutive grave qui conditionne le pronostic fonctionnel et esthétique. Le but de cette étude était d’évaluer la fréquence et de classer les différentes lésions osseuses et ostéo -articulaires. L’étude rétrospective de 195 dossiers réunis au CHU de Dakar entre juillet 1988 et novembre 2001 a permis de relever 99 ostéites ou ostéo-arthrites chez 66 hommes et 33 femmes, âgés en moyenne de 35 ans (extrêmes : 8-88 ans). So ixante neuf (69) radiographies et 13 tomodensitométries ont permis à une équipe composée de 3 orthopédistes et 2 radiologues d’étudier la nature des lésions, leur répartition et leur traitement [chirurgical (n= 45), médical (n=15), en fonction de l’agent causal et de la forme clinique. Neuf patients ont refusé le traitement La fréquence des atteintes osseuses et ostéo-articulaires était de 50,7 %. Au niveau du pied, elle représentait 56,5 %. Le métatarse était le plus touché (42,5 %), le 1er métatarsien l’os le plus atteint (9,63 %) et la tarso-métatarsienne l’articulation la plus détruite (n=19, 51,3 %). En dehors du pied, le squelette était moins atteint (45, 8 %). L’étiologie était à dominante fongique (75,3 %), caract érisée par des lésions osseuses lytiques et articulaires luxantes. L’ostéite actinomycosique était ostéocondensante et/ou ostéopériostée avec une fusion articulaire. L’amputation ou la désarticulation (50,7%) a dominé le traitement. En zone d’endémie au Sénégal, les auteurs opposent les lésions secondaires (94,9 %) ou ostéites mycétomiques (OM) aux mycétomes osseux primitifs (MOP) (5,1 %).
Abstract Mycetoma is a bacteriological or fungal infectious disease affecting the skin and/or soft tissues. Bone and/or joints lesions represent a serious complication that worsens the functional and aesthetic prognosis. The aim of this study was to classify and evaluate the frequency of different bone and joint lesions in mycetoma. This review of 195 patients treated in the UTH in Dakar between July 1988 and November 2001 revealed 99 osteitis and/or osteoarthritis in 66 males and 33 females with an average age of 35 years (8-88 years). Sixty nine (69) X-rays and 13 CT -scan were retrieved and studied by a team composed of 3 orthopedic surgeons and 2 radiologists. The causal agent and clinical manifestations, the nature and localization of the lesions, and the type of treatment, surgical (n=45) versus medical (n=15), were recorded. The frequency of bone and joint lesions was 50.7%. 56.5% of the lesions affected the foot. The metatarsal was the most affected anatomical region (42.5%), the first metatarsian the most affected bone (9.63%), and the tarso-metatarsian the most destroyed joint (n=19, 51.3%). The etiology was predominantly fungal (75.3%), with lesions characterized by bone lysis and articular dislocation. Treat - ment consisted mainly in amputation or disarticulation (50.7%). In the Senegalese endemic zone, the authors differentiate secondary lesions (94.5%) or mycetomic osteitis from primitive bone mycetoma (5.1%)
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Résumé Le but de cette étude descriptive était d’analyser les aspects clin iques, les indications chirurgicales et les résultats, à propos de 66 patients atteints de myélopathie cervico arthrosique, admis en 5 ans à l’hôpital national de Niamey-Niger. L’évaluation clinique préopératoire était basée sur l’échelle de graduation du handicap cotée de 1 à 5. Les patients ayant un grade 5 ont été exclus de l’étude. Le bilan radiologique comprenait des radiographies simples du rachis cervical avec des incidences dynamiques pour tous les abords postérieurs, une myélographie, et, pour certains patients, un scanner avec injection. L’abord antérieur (Smith-Robinson) a été réalisé quand il s’agissait de 1 à 2 niveaux ; cet abord a été indiqué pour 3 niveaux seulement lorsqu’il y avait une perte de la lordose cervicale. La laminectomie C3-C7 est indiquée pour les compressions supérieures à 3 niveaux lorsque la lordose cervicale est conservée. Cette laminectomie était précédée d’un abord antérieur segmentaire en cas d’instabilité. Les résultats ont été classés en excellents, bons, moyens et mauvais. La moyenne d’âge des patients était de 55.5 ans (extrêmes : 32 et 67 ans). La série comprenait 61% de patients de sexe masculin. La graduation du handicap en préopératoire était de 2 et 3 pour 87.87% des patients ; la durée des symptômes variait de 1 an à 10 ans, avec une moyenne de 2.7 ans, 92.4% des patients ont eu une myélographie. Pour cinq d’entre eux l’indication chirurgicale pouvait être retenue sur la base des seules radiographies simples. Vingt et un abords antérieurs et 45 abords postérieurs ont été réalisés. Dans 3 cas, du fait d’une instabilité, un abord antérieur a précédé la laminectomie. Deux complications sont rapportées dont une expulsion de greffon et une méningite par fuite de LCR dans un abord postérieur. Soixante sept pour cent des patients ont été revus 3 mois après l’intervention. Les résultats étaient mauvais pour 12.1% des patients, moyens pour 33.3%, bons pour 42.4% et excellents pour 12.1%. Les résultats postopératoires sont influencés par le grade du handicap préopératoire et la durée des symptômes. Les auteurs recommandent l’abord postérieur dans les myélopathies évoluées.
Abstract The aim of this study was to review the clinical features as well as the surgical indications and results in a series of 66 patients with cervical spondylotic myelopathy treated at the Niamey national hospital, Niger, over a 5 years period. The clinical condition before and after surgery was assessed using a functional score. All patients had a simple cervical spine x-ray. Patients selected for a posterior procedure also had a dynamic radiographic study. Myelography was performed for most patients and a few had a CT scan. The Smith-Robinson procedure was performed for 1-level or 2 levels spondylotic lesions, and for 3-levels lesions only if there was a loss of cervical lordosis. For compressions extending over more than 3 levels, a C3-C7 laminectomy was performed. A Smith-Robinson procedure preceded laminectomy when instability was demonstrated. Patients’ age ranged from 32 to 67 years (average: 55.5 years) with 61% males. 87.9% of the patients presented with a preoperative functional score ranging from 2 to 4. Myelography was performed on 92.4% of patients. A simple cervical x-ray was sufficient to confirm the surgical indication for 5 patients. The anterior procedure was performed in 21 cases and posterior procedure in 45 cases. In three cases, an anterior procedure was done prior to laminectomy because of instability. The authors recorded one case of bone graft expulsion and one case of meningitis. The follow-up time was 3 months (67% of patients). Results were judged unsatisfactory for 12.1% of patients, medium for 33%, good for 42.4% and excellent for 12.1%. The spine cord recovery might be affected by the duration of symptoms and by the preoperative functional grade. The authors recommend a posterior procedure for advanced myelopathies.
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Plaies pénétrantes de l'abdomen : " abstentionnisme sélectif " versus laparotomie systématique Penetrating wounds of the abdomen: “selective abstentionism”
versus systematic laparotomy
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DIENG M, WILSON E, KONATE I, NGOM G, NDIAYE A, NDOYE A, DIA A, TOURE CT (Dakar) Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2003, vol. 2 (2), 22-25 | Résumé/Abstract
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Résumé La prise en charge des plaies pénétrantes de l’abdomen est encore, à l’heure actuelle, sujet de controverse. L’objectif de ce travail était d’analyser les résultats de la prise en charge des plaies pénétrantes de l’abdomen. Cette étude rétrospective a été effectuée sur une période de 5 ans, de janvier 1997 à janvier 2002. Elle portait sur 90 cas de plaies pénétrantes de l’abdomen colligés au niveau des Urgences Chirurgicales du CHU Aristide Le Dantec. Il s’agissait de 88 hommes et de 2 femmes, d’âge moyen 27 ans. Deux groupes de malades ont été répertoriés. Un premier groupe de 61 patients (groupe I) où le diagnostic de pénétration a été porté sur les constatations suivantes : épiplocèle, éviscération, écoulement de liquide abdominal, et dans lequel la laparotomie d’emblée a été systématique. Le groupe II incluait 29 patients, qui ne présentaient aucun signe de gravité, et qui ont bénéficié d’un simple parage de la plaie sous anesthésie locale, avec fermeture plan par plan et d’une simple surveillance. L’âge, le sexe, l’agent causal et les circonstances de la blessure étaient comparables dans les deux groupes. La mortalité globale était de 2,2% (2 cas) et concernait uniquement les malades du groupe I. La morbidité globale était de 13,3% et se résumait en : -6 cas de péritonites dont 5 cas dans le groupe II, donnant un taux d’intervention secondaire de 17,2% ; les autres cas de morbidité ne concernaient que les patients du groupe I avec 3 cas de suppuration pariétale, 2 cas de retard de reprise de transit et 2 cas d’éviscération. Le taux de laparotomies blanches ou inutiles était de 25% dans le groupe I. La laparotomie d’emblée devant toute plaie pénétrante de l’abdomen a l’avantage de faire un bilan lésionnel précis d’où son intérêt médico-légal surtout en cas d’agression. Cependant « l’abstentionnisme sélectif » a l’avantage d’éviter les laparotomies inutiles. En définitive, il n’y a pas de dogme en la mat ière.
Abstract There is still some ongoing controversy about the management of abdominal penetrating wounds. The aim of this study was to evaluate the management of this type of injury at the Hospital A. Le Dantec emergency department. This retrospective study was performed over 5 years, from January 1997 to January 2002. It included 90 cases of abdominal penetrat - ing wounds (88 men and 2 women) with an average age of 27. Two groups of patients were distinguished. Group 1 comprised 61 patients with a diagnosis of penetrating abdominal wound based on the following findings: epiplocele, evisceration, leakage of peritoneal fluid. In these patients, early laparotomy was systematic. Group 2 included 29 patients who did not present any sign of gravity, and who beneficiated from a simple closure of the wound under local anesthesia followed by close surveillance. The age, sex, causative agent and circumstances of injury were similar in both groups. The overall mortality rate was about 2.2% (2 cases confined to group 1). The overall morbidity rate was about 13.3% . There were 6 cases of peritonitis, of which five were in group 2, bringing the secondary surgery rate to 17%. Complications in group 1 also included 3 parietal suppuration, 2 transit delay and two evisceration. The rate of avoidable laparotomy was 25% in group 1. Early laparotomy to any penetrating wound of the abdomen allows for a precise evaluation of the lesions and presents an obvious medico- legal advantage, especially in aggression victims. However “selective abstentionism” decreases the number of unnecessary laparotomies. Ultimately, there is no absolute dogmatic attitude.
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Résumé Le but de cette étude rétrospective était d’étudier les résultats immédiats et éloignés du traitement chirurgical de l’achalasie par la technique de Heller. De mars 1988 à février 2000, 16 achalasies ont été opérées dans le service. Il s’agissait de 9 hommes et 7 femmes, d’âge moyen 31 ans (extrêmes : 17 et 51 ans) Le diagnostic d’achalasie a été établi sur les arguments cliniques, radiologiques et endoscopiques à la recherche de lésions associées. Tous les patients ont subi une oesocardiomyotomie extra-muqueuse de Heller associée à un dispositif anti-reflux par cardioplastie. Les suites opératoires ont été simples dans 15 cas et compliquées dans 1 cas de brèche iatrogène de la muqueuse oesophagienne, réparée secondairement. Sur le plan fonctionnel, la dysphagie, les régurgitations ainsi que les douleurs rétrosternales ont disparu et nous avons obtenu 9 résultats excellents, 4 bons résultats et 3 résultats moyens. L’Achalasie est une affection relativement rare. Plusieurs modalités thérapeutiques ont été proposées et la chirurgie grâce à la technique de Heller (oesocardio-myotomie extra-muqueuse) apporte une meilleure garantie.
Abstract The aim of this retrospective study was to assess the short and long term results of the surgical treatment for achalasia, by the technique of Heller. Nine men and 7 women with an average age of 31 years (17 to 51) were included. The diagnosis of achalasia was established on radiological and endoscopic findings. All patients underwent an extramucous membrane Heller’s oesocardiomyotomy, associated with anti-reflux cardioplasty. The average follow-up time of the patients was two years. There were no deaths. There were no complications in 15 cases. One patient suffered a iatrogene breach of the esophagus mucous membrane which needed secondary repair. Functional symptoms such as dysphagia, regurgitations and retrosternal pains were improved. Overall, results were described as excellent in 9 patients, good in 4 patients and medium in 3 patients. Achalasia is a relatively rare disease. Although several therapeutic strategies have been proposed, we think that surgery using the Heller’s technique (extra mucous membrane oesocardio-myotomy) carry better results.
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Résumé Depuis 25 ans, le drainage percutané est devenu une alternative de choix dans le traitement des abcès et des collections liquidiennes de l’abdomen quelle que soit leur étiologie. De janvier 1986 à janvier 2002, 650 malades ont été traités suivant cette technique dans le service. Parmi eux, 209 présentaient une collection intra-péritonéale et 74 avaient une collection d’organe, hépatique ou splénique. Le taux de succès dans les collections suppurées est de 90 %. Dans les hématomes primitifs ou postopératoires, le taux de succès est de 60 %. Enfin, dans les kystes, quel que soit leur siège, le taux de succès n’est que de 30 %. Dans notre expérience, le drainage percutané représente une technique fiable et sûre, en particulier dans les abcès. Il permet de guérir un grand nombre de malades chez lesquels l’intervention chirurgicale était autrefois grevée d’une mortalité importante, en raison du terrain ou du contexte septique et souvent des deux. Ces techniques devraient prendre une grande place dans l’arsenal thérapeutique dont dispose le chirurgien.
Abstract For 25 years, percutaneous drainage has become an elective choice for treatment of intra-abdominal abscesses and fluid collections, whatever the etiology. From January 1986 to January 2002, 650 patients were treated with this technique in our department. Out of them, 209 presented an intra abdominal collection and 74 an intra visceral collection (liver or spleen). The success rate was 90 % for infected collections, 60 % for primary or postoperative haematomas, and only 30 % for cysts, whatever the localization. In our experience, percutaneous drainage is a feasible and safe procedure, especially for treatment of intra abdominal abscesses. It allows to cure a large number of patients who would have been operated with high mortality in the past years, related to poor general condition, septic conditions or both. This procedure should take a greater place in surgical practice.
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Les facteurs de récidive des sarcomes des parties molles : étude d'une série rétrospective de 125 cas Factors associated with relapse in soft tissue sarcomas : a study
of 125 retrospective cases
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KASSE AA, DIOP M, DIENG M, DEME A, FALL MC, DIOP P, BETEL E, DRABO B, TIMBELY G, TOURE P (Dakar) Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2003, vol. 2 (2), 30-34 | Résumé/Abstract
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Résumé Les sarcomes des parties molles se caractérisent par leur grande diversité anatomo-clinique, et leur propension élevée à la récidive. Le but de cette étude était de déterminer les facteurs de récidive dans notre série. Nous avons réalisé une étude rétrospective de 125 dossiers suivie d'une recherche de facteurs de récidive par analyse uni et multivariée. Nos malades étaient jeunes (moyenne d’âge : 39 ans), majoritairement de sexe masculin (52%), n'avaient pas d'antécédents familiaux ou d'expositions exogènes. Ils consultaient tard (en moyenne 73 mois après l'apparition de la tumeur), pour des lésions volumineuses (11,5 cm de diamètre moyen), fréquemment fixées (48%), ulcérées (41,6%), avec des adénopathies dans 64% des cas, mais rarement des métastases objectives (6%). Le traitement a été chirurgical dans 87% des cas, rarement suivi d'un curage (3,2%) ou d'une chimiothérapie (14%) et exceptionnellement d'une radiothérapie (1,6%). Nous avons observé 25% de récidives et 14% de métastases mét achrones. Les facteurs d’échec étaient, en analyse univariée, le sexe masculin (p=0,0225), l'absence de chimiothérapie adjuvante (p=0,0138) et le type de chimiothérapie (p=0,0138). En analyse multivariée, le sexe masculin était le seul facteur indépendant de récidive (p=0,0389). Nos malades ne présentaient aucun antécédent particulier, consultaient tardivement, à un âge jeune, pour des lésions localement avancées. Outre le rôle du sexe, il apparaît que la chimiothérapie adjuvante est un facteur important de réduction du risque de récidive.
Abstract Soft tissue sarcomas are rare tumors characterized by high pathologic variability and high recurrence rates. The aim of this study was to better define the factors associated with relapse. We performed a uni- and multivariate analysis of 125 retrospective cases to identify factors associated with relapse. Our patients ages ranged from 6 to 94 years (mean age : 39). The majority was male (52%), with no family or exposure history (50%). Patients were referred after a long delay (mean: 73 months after the first symptoms) with locally advanced tumors (11,5cm mean diameter), involving regional structures (48%) and regional lymph nodes (64%). Six per cent of our patients had distant metastasis. The treatment consisted in a macroscopically complete surgical resection (87%) followed by lymph node dissection in just 3,2% of the patients. Adjuvant therapy consisted in chemotherapy (14%) and, exceptionally, external beam radiations (1,6%). One patient, out of four, had a local recurrence and we found 14% of metachronous metastasis. On univariate analysis, male status (p=0,0225), lack of chemotherapy (p=0,0138) and the chemotherapy regimen (p=0,0138) were found to be predictive of local relapse. Only one independent factor (male status, p=0,0389) was identified on mult ivariate analysis. Our patients were young and had locally advanced diseases. Except the role of male status, which we cannot explain, lack of chemotherapy and the regimen used appeared to be predictive of local recurrence.
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Pathologie variqueuse des membres inférieurs : à propos de 52 cas opérés au CHU de Dakar Varicose veins of lower limbs: about a series of 52 patients operated
on in Dakar
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DIARRA O, BA M, KANE O, SANKALE AA, NDIAYE A, CISS G, DIENG PA, NDIAYE A, NDIAYE M (Dakar) Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2003, vol. 2 (2), 35-38 | Résumé/Abstract
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Résumé Réputées rares chez le Noir, les varices occupent 6,52 % de notre pratique. Ce travail rétrospectif analyse leurs aspects épidémiologiques, cliniques et les résultats de la chirurgie. Entre 1989 et 1998, 52 patients étaient opérés pour varices tronculaires des membres inférieurs après un doppler du réseau veineux profond. Une contention postopératoire était utilisée. L’âge moyen des patients était de 31 +/- 10 ans, le sexe ratio de 1,88. Les varices étaient « essentielles » chez 50 patients, malformatives chez 2. Les principaux facteurs favorisants étaient la mult iparité (23,07 %) et les professions à risque (15,38 %). Le réseau veineux profond était perméable dans tous les cas. L’indication opératoire était motivée par les manifestations fonctionnelles (59,61 %), les complications (36,53 %) et l’esthétique (15,38 %). Les troncs veineux intéressés étaient : saphène interne (64,86 %), saphène externe (25,67 %), saphène accessoire (4,05 %) et perforantes (5,42 %). Le geste chirurgical était un éveinage (58,34 %), des ligatures (3,12 %), les 2 associées (37,50 %) et une crossectomie (1,04 %). Trois cas d’hématome postopératoire étaient notés. Après un recul moyen de 7 ans et selon la classification d’Ayachi, nous avons noté 82,70 % de résultats satisfaisants, 13,46 % de résultats moyens et 3,84 % de mauvais résultats (2 récidives). La maladie variqueuse existe au Sénégal. La chirurgie associée à la contention et à l’hygiène veineuse donne des résultats satisfaisants.
Abstract Varicose vein disease is considered rare among black people. Nevertheless, it represents 6.52% of our practice. This retrospective study reviews some epidemiological factors, clinical features and surgical results in a series of 52 patients operated on between 1989 and 1998. All patients suffered from troncular varicose veins of the lower limbs diagnosed by Doppler imaging of the deep venous system. A postoperative elastic socking was used. The average age was 31 +/- 10 years with a sex ratio of 1.88. The varicose veins were “essential” among 50 patients (96.15%) and malformative in 2 (3.85%). The risk factors were mostly multiparity (23.07%) and professional exposure (15.38%). The deep venous system was permeable in all patients. Operative indications were based on functional symptoms (59.61%), the occurrence of complications (36.53%) and esthetical concerns (15.38%). The internal saphenous vein was involved in 64.86% of the cases, the external in 25.67%, the accessory in 4.05% and the communicating veins in 5.42%. Surgical procedures included stripping (58.34%), varicose veins ligating (3.12%), the association of both (37.50%) and crossectomy (1.04%). Three postoperative cases of hematomas were recorded. With an average follow-up time of 7 years, and according to Ayachi’s classification, we noted 82.70% of excellent results, 13.46% of good results and 3.84% of fair results, and 2 recur rences. Varicose venous disease exists in Senegal. Surgery combined to elastic stocking and venous hygiene provides excellent results.
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Résumé L’éléphantiasis des organes génitaux externes est une affection rare retentissant sur la vie sexuelle des patients. Le but de ce travail est de rapporter les aspects cliniques et d’insister sur les aspects thérapeutiques de cette pathologie. Vingt quatre cas d’éléphantiasis pénien, scrotal, ou péno -scrotal ont été opérés au service d’Urologie-Andrologie de l’HALD de Dakar, sur une période de 11 ans (1991-2002). L’âge moyen de nos patients était de 43 ans (4 à 75 ans). Le délai moyen de consultation était de 7,8 ans (0,3 à 20 ans). La localisation était pénienne (4 cas), scrotale (8 cas), pénoscrotale (12 cas). L’étiologie était dominée par les infections bactériennes avec 12 cas de sténose urétrale. Les patients ont subi une chirurgie d’exérèse avec plastie de recouvrement des organes génitaux associée à une urétroplastie dans les cas de sténose urétrale. Ces patients ont été suivis avec un recul moyen de 6 ans. Les résultats étaient satisfaisants dans 21 cas pour les éléphantiasis, tant au plan esthétique que fonctionnel. Les résultats des urétroplasties ont été bons pour 8 patients dont 6 opérés selon la technique de QUARTEY. La modification apportée à la technique de « BOTREAU-ROUSSEL » permet de recouvrir les organes génitaux externes sans recourir à un lambeau cutané ou à une greffe dermo-épidermique. L’urétroplastie, réalisée dans le même temps opératoire selon la technique de QUARTEY donne des résultats satisfaisants.
Abstract Elephantiasis of male genitalia is characterized by its rarity and the resulting sexual disorders. The aim of this study was to review the clinical features and therapeutic options of this disease. We reviewed 24 cases of penile, scrotal, or peno-scrotal elephantiasis operated on over an 11 years period in the department of Urology, Dakar University Hospital, between 1991 and 2002. The patients mean age was 43 years. The time from the onset of the disease to the first medical consult was 7.8 years. The disease localization was penile (4 cases), scrotal (8 cases), or peno-scrotal (12 cases). Etiology was mainly bacterial with 12 cases of urethral stenosis. Mean follow-up time after surgery was 6 years. The outcome of elephantiasis treatment was both aesthetically and functionally satisfactory in 21 cases. A modification of the “BOTREAU-ROUSSEL” technique was used to cover the external genitalia without the use of cutaneous pedicled or free flaps. The results of uretroplasty were good in 8 cases, with 6 cases operated with QUARTEY’s technique.
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Reconstruction de l'hypopharynx et de l'œsophage par transfert libre de jéjunum
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GERMAIN MA (Paris)
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Résumé Les travaux spécifiquement consacrés à la maladie luxante de la hanche en Afrique de l’ouest sont peu nombreux. Notre but est d'évaluer l'incidence de cette affection dans notre pratique. Au cours d’une étude prospective menée au CHU de Ouagadougou de décembre 1996 à juillet 1997, nous avons examiné 2514 nouveaux nés de race noire dont l’âge moyen était de 1,64 jour ; 46,5% étaient des filles. Les enfants nés de mères primipares représentaient 31,74% de la série, et ceux nés par présentation du siège en représentaient 1,17% ; 0,48% des enfants étaient des jumeaux. Les anomalies des membres ont constitué 51,87% des malformations relevées. Deux cas de torticolis congénital et 1 cas de scoliose du nourrisson ont été observés. En dépit d’une recherche attentive et du recours fréquent à l’échographie, aucune hanche instable n’a été retrouvée. Cent cinquante trois enfants ont été revus à un âge moyen de 4 ans et 8 mois ; leur examen clinique n'a décelé aucune anomalie. Le port des bébés au dos, les hanches en flexion-abduction a souvent été évoqué pour expliquer la rareté de l’affection dans un contexte comme le nôtre. Ce facteur mécanique n’a pas eu de place dans notre série puisque les enfants n’avaient jamais été portés sur le dos à l'époque du dépistage. La MLH semble extrêmement rare dans notre pratique. Cette rareté serait probablement le fait de dispositions génétiques neutralisant efficacement l’effet des facteurs de risque.
Abstract Specific reports on congenital hip dislocation in West Africa are rare. During a prospective study conducted at Ouagadougou University teaching hospital from December 1996 to July 1997, 2514 black newborn patients were examined. Their mean age was 1.64 day; 46.5% were girls. First borns accounted for 31.74% of the series, while infants born from breach delivery represented 1.17%. Only 0.48% were twins. Limb anomalies represented 51.87% of all malformations. Two cases of congenital torticollis and one case of infantile scoliosis were noted. No case of congenital hip dislocation was found in spite of meticulous clinical evaluation and numerous hip ultrasonographies. One hundred and fifty three patients have been reviewed after a median follow-up of 4.66 years. All were normal. One hypothesis states that, in many African countries, infants are carried on their mother’s back with their hips positioned in flexionabduction. This would explain the absence of congenital hip dislocation. Our study fails to support this, because none of our newborns had been carried on his mother’s back prior to our screening. We think that genetic factors account for the absence of congenital hip dislocation in our countries.
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Résumé Le but du travail était d’évaluer la prise en charge des malformations ano-rectales (MAR) pendant la période allant de janvier 1997 à janvier 2002, par l’étude rétrospective de 84 dossiers d’enfants atteints de MAR. L’âge moyen était de 4,4 mois avec des extrêmes de 1 jour et 7 ans. Les circonstances de découverte étaient un syndrome occlusif, l’émission de selles par un orifice périnéal ectopique ou non, une méconiurie, l’émission de selles par la vulve. Par les bilans clinique et radiologique ont été reconnus : - 28 MAR sans fistule, - 2 sténoses anales, - 42 MAR avec fistule cutanée (20 cas), génitale (19 cas), urinaire (3 cas). Dix sept enfants étaient porteurs de malformations associées. Le traitement a consisté en 22 proctoplasties et 41 abaissements intestinaux au périnée : 8 d’emblée, 33 précédés d’une colostomie. Les résultats ont été appréciés après un recul moyen de 14 mois. Trois échecs thérapeutiques ont été notés sur les dix enfants qui ont été évalués au plan de la continence. Sur le plan de la morbidité, nous avons constaté trois ectropions muqueux et trois sténoses anales. Seize enfants sont décédés, dont 12 après un abaissement et 4 après une colostomie. Il est à noter que les mauvais résultats ont surtout été observés pour les formes hautes et intermédiaires.
Abstract The aim of this retrospective study is to assess the management of anorectal malformations (ARM) in our institution from January 1997 to January 2002. We collected 84 files of children aged 1 day to 7 years (mean 4.4 months). Patients presented with occlusive syndromes, meconiuria, and stools emissions by the vulva or through ectopic sinuses, either perineal or located at the anus site. Anorectal malformations were classified into the following groups by clinical and radiological workup: - ARM without fistula (28 cases), - ARM with anal stenosis (2 cases), - ARM with cutaneous (20 cases), genital (19 cases) or urinary (3 cases), fistulas. Seventeen (17) children presented associated malformations. Twenty-two (22) children underwent a proctoplasty. A transmuscular pull-through was performed on eight (8) children. Thirty-three (33) had a colostomy before the pull-through. Results were assessed after an average follow- up time of fourteen (14) months. We recorded 3 therapeutical failures out of a group of 10 children who were evaluated for continence. There were also three mucous ectropions and three anal stenosis. Sixteen (16) children died, including twelve (12) after pull-through and four (4) after colostomy. This high morbidity and mortality was associated mostly with high and intermediate anorectal malformations.
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Mise en place d'un réseau inter-universitaire de télé-enseignement de la gastro-entérologie avec le soutien de l'UNESCO : la Fondation OESO.
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GIULI R (Paris)
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Les nouvelles technologies en imagerie médicale
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PICARD JD (Paris)
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