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Communications de MARCHALAND JP
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137 cas de traumatismes artériels ouverts on été traités en 15 ans : 43 cas (30,6 %) au membre supérieur, 67 cas (48,9 %) au membre inférieur, 13 cas (09,4 %) au cou, 11 cas (08 %) à l'abdomen, 03 (02,1 %) thoraciques. Les artères atteintes le plus fréquemment étaient : l'artère fémorale 34 cas (24,8 %), l'artère poplitée 24 cas (17,5 %), l'artère humérale 16 cas (11,6 %). Les lésions vasculaires étaient 64 fois (45,2 %) une section complète, 32 fois (21,8 %) une plaie latérale et 17 fois (11,6 %) un arrachement. Quatre cas de polycriblages ont été notés. Secondairement, 9 cas de fistules artério-veineuses ont été traités et 11 fois un faux anévrisme. Les lésions associées veineuses, osseuses ou nerveuses intéressaient 87 patients (63 %). Nous avons également noté 14 plaies viscérales associées aux plaies par projectiles. Les 108 réparations primaires ont été : 55 cas (44,9 %) de résections greffe veineuse, 32 cas (27,9 %) de sutures simples, 22 cas (19,4 % de résections anastomose, 5 cas d'amputations. Quatre cas (3,4 %) ont comporté l'utilisation en période aiguë d'une prothèse. Deux ont été retirées précocement, une s'est infectée et thrombosée. Une prothèse veineuse est en place avec des suites simples pour l'instant. Le taux d'amputation secondaire a été de 5 cas (3,6 %) et 6 patients sont décédés.
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Les auteurs rapportent les résultats d’une série multicentrique rétrospective de 80 prothèses d’épaule pour ostéonécrose aseptique de la tête humérale (ONATH) chez 74 patients, d’âge moyen 59 ans, traités par prothèse. Ils ont été revus avec un recul minimum de 2 ans. Vingt six prothèses totales et 54 prothèses humérales simples ont été posées par voie deltopectorale. Les patients ont été revus cliniquement avec radiographies, l’évaluation utilisant le score de Constant « brut et pondéré ». Le recul moyen est de 47 mois (24-104 mois). Le score de Constant était significativement amélioré (p<0.05) surtout chez les sujets de moins de 50 ans (p<0.0005). En préopératoire, le score pondéré moyen de Constant était de 37 %, 88% en postopératoire. Ce score n’a pas été influencé par le sexe, le côté, ou le caractère dominant du membre supérieur. Quatre vingt dix pour cent des patients étaient très satisfaits ou satisfaits. Le gain en mobilité était important dans tous les secteurs. Pour le stade 5, les résultats étaient significativement meilleurs avec une prothèse totale, alors que pour les stades 2 et 3, l’hémiarthroplastie était préférable. La rupture transfixiante d’un tendon de la coiffe n’a pas influencé le résultat global malgré une moins bonne récupération des amplitudes articulaires (p<0.05) et de la force (p=0.09). Si la prothèse humérale simple doit rester le geste de base dans les stades II-III, la prothèse totale est préférable en cas de glène usée (stade V) mais également dans les cas de collapsus majeur associé à une médialisation humérale qui constituent le stade VI de Nové Josserand, à coiffe intacte et à glène conservée. Au stade IV, le choix est plus ouvert et il faut prendre en compte l’âge, l’activité et l’état de la coiffe. Le très jeune âge ou le grand âge, une activité physique importante peuvent contre indiquer la prothèse glénoïdale en raison des risques de descellement ou de rupture de la coiffe, facteurs de mauvais pronostic.
Clinical and radiological results of shoulder arthroplasty for humeral head osteonecrosis
The purpose of this retrospective muticenter study is to report clin ical results in a series of shoulder arthroplasties for the treatment of osteonecrosis of the humeral head. Eighty shoulders undergoing arthrosplasty (26 total shoulder arthroplasties and 54 hemiarthroplasties in 74 patients,) for atraumatic osteonecrosis, were evaluated with the Constant score and staged radiographically. With a 41-month follow-up, the adjusted Constant score increased from a mean 37 % to a mean 88%. This study confirms the previously published good results of shoulder arthroplasty in the treatment of osteonecrosis of the humeral head. For stage V, the best results are observed with total shoulder arthroplasty. For stage II and III, hemiarthroplasty seems to be the best choice. For stage IV, the choice is not so easy and age, act ivities and status of rotator cuff have to be considered. The authors have identified a stage VI: shoulders with collapse of the humeral head combined with medialisation of the humerus relative to the glenoid. This stage has a faster evolution in older pat ient with respect of the glenoid and an intact rotator cuff, a total shoulder arthroplasty appears the best choice for this bad prognostic factor.
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Pathologie non rare (5 à 21 pour 100 000), connue depuis Ambroise Paré, l’OCD peut se définir comme l’apparition d’une séquestration d’un fragment pathologique de l’os sous chondral. Cette pathologie plutôt masculine, prédomine sur le condyle interne. Son étiologie est inconnue, probablement multifactorielle (vasculaire, traumatique…), et le maître symptôme est la douleur, associé aux signes classiques de souffrance articulaire (hydarthrose, blocage…). Chez l’adolescent, la présence d’un cartilage de croissance ouvert est un facteur de bon pronostic de par le fort potentiel ostéogénique. Si les moyens thérapeutiques sont nombreux, allant de la simple surveillance aux traitements habituels des pertes de substances ostéochondrales (avivement, greffes ostéochondrales en mosaïque, culture de chondrocytes…) en passant par l’immobilisation, ou les traitements conservateurs (perforations, fixations). Les indications thérapeutiques sont basées sur le stade anatomo radiologique (Bedouelle ou SOFCOT 2005), la vitalité et la stabilité du fragment, l’ouverture du cartilage de croissance, et l’état du cartilage de surface. Chez l’adolescent, une phase de surveillance radioclinique minimale de 6 mois est indispensable. L’absence d’amélioration ou d’incorporation, en particulier si le cartilage de croissance est ouvert, doit conduire à une exploration par IRM ou mieux par arthro-IRM pour évaluer la vitalité et la stabilité du fragment, mais aussi pour apprécier l’état du cartilage de surface. Le traitement orthopédique (simple dispense de sport à la mise en décharge par immobilisation) demeure le traitement de choix face aux lésions de petite taille, à cartilage articulaire continu et avec une plaque de croissance ouverte. Le taux de guérison est proche de 90%. En cas d’échec, ou pour les cas défavorables (grande taille, fissure cartilagineuse, nécrose, instabilité, cartilage de croissance fermé…), le traitement chirurgical s’impose. L’arthroscopie est la voie d’abord privilégiée et permettra de traiter la lésion : - pour le stade SOFCOT I (aspect lacunaire) ou stade II (aspect nodulaire), si le cartilage de surface est fissuré on réalisera une simple perforation transcartilagineuse, si le fragment est décollé l’avivement par perforation sera associé à une fixation (vissage). - Pour le stade III (corps étranger), il faut privilégier soit le repositionnement avec fixation « plus » si le fragment est viable, soit le comblement de la perte de substance (mosaïque ou culture de chondrocytes), la séquestrectomie seule est arthrogène laissant persister une incongruence. Les facteurs de bon pronostic sont : le jeune âge, les lésions d’un volume inférieur à 300 mm², un cartilage de croissance ouvert, la bonne vitalité, l’intégrité du cartilage de surface.
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Les kystes para-glénoidiens gléno-huméraux ont une incidence non négligeable de 2 à 4 % dans la population générale, survenant plutôt chez les hommes vers 30-40 ans. Ils mesurent, en moyenne, 10 à 20 millimètres de diamètre, situés de façon préférentielle à la face postéro-supérieure de la glène. L’origine articulaire (lésion du bourrelet) est maintenant admise par tous. La physiopathologie est similaire à celle des kystes méniscaux. La symptomatologie, fonction de la localisation, est souvent pauvre. La douleur est le symptôme quasi constant. Au niveau postéro-supérieur la souffrance du muscle supra et/ou infra spinatus par compression du nerf supra-scapulaire est la complication la plus fréquente. L’amyotrophie qui peu en découler est peu symptomatique. L’examen doit être attentif pour la dépister. L’EMG est très souvent faussement négatif. L’imagerie de référence pour visualiser les kystes est l’IRM et bientôt certainement l’arthro-IRM. L’échographie et le scanner visualisent difficilement les petits kystes situés prés du relief osseux. L’arthroscopie est devenue le traitement de référence permettant un traitement complet (vidange du kyste et résection ou suture du bourrelet). Nous proposons une mise au point sur cette pathologie avec revue de la littérature associée à une série rétrospective de 6 cas de kystes para-glénoidiens gléno-huméraux.
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