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Communications de MARTIN JM
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Entre 1991 et 2000, 39 patients ont été traités chirurgicalement pour un névrome de Morton. La série comprenait 33 pieds chez 30 patients. La population féminine était prédominante avec une moyenne d’âge de 48 ans. La neurectomie a été réalisée chez tous les patients. Avec un recul dépassant 3 ans, 30 pieds soit 36 névromes ont été revus. Trente quatre ont été améliorés sur le plan de la douleur. Seuls 10 patients avaient une modification du chaussage. Quatorze hypoesthésies commissurales et 7 hypoesthésies commissurales et pulpaires ont été relevées. La cicatrice était indolore dans 31 cas, rétractile dans 3 cas. La neurectomie a permis d’obtenir un bon résultat dans 90% des cas.
Treatment of Morton's Neuroma. A review of 36
cases treated by neurectomy.
Between 1991 and 2000, 39 patients having Morton’s neuroma were treated surgically.The series included 33 feet in 30 patients. Female predominance was clear with a mean age of 48 years. Neurectomy was performed in all cases. With a follow-up period of over 3 years, 30 feet were examined, which represented 36 neuromas. Thirty four were painless. Shoe wear was normal in the whole series except for 10 patients. Fourteen commissural hypoesthesia and 7 commissural and pulpar hypoesthesia were noted. Scars were painless in 31 cases, hyperkeratosic in 3 cases. Neurectomy led to a total disappearance of pain in 90% of the cases.
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Polytraumatisme et rupture de l’isthme aortique en Afghanistan. Validité de la tactique « damage control » en chirurgie de guerre.
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PONS F, KERANGAL X de, VICHARD P, SOULTRAIT F de, TERIITEAHU C, TEISSEIRES N, LEPAGE D, GALLIOU G, MARTIN JM
Séance du mercredi 17 juin 2009
(SEANCE COMMUNE AVEC L'ECOLE D'APPLICATION DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES)
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2009, vol. 8 (3), 061-066
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Résumé/Abstract
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Un soldat français en Afghanistan victime de l’explosion d’un IED (Engin Explosif Improvisé) présentait une rupture sous adventitielle de l’isthme aortique associée à de multiples lésions (face, cou, abdomen et membres inférieurs). Une prise en charge échelonnée (relève sur le terrain, premiers gestes chirurgicaux dans un hôpital de campagne) a permis de l’évacuer vers un hôpital d’infrastructure en France où il a pu bénéficier de la mise en place d’une endoprothèse aortique et du traitement complémentaire des différentes lésions. L’analyse de cette observation d’une lésion exceptionnellement rencontrée en chirurgie de guerre confirme, à la lumière de l’expérience américaine en Irak, que la prise en charge des blessés les plus graves bénéficie de la tactique du « damage control » (relève rapide, premiers gestes chirurgicaux rapides et bien protocolisés, réanimation tout au long de la chaîne d’évacuation pour amener le blessé dans les meilleures conditions pour bénéficier des gestes définitifs). Ce concept du « damage control » nécessite, pour pouvoir être appliqué en chirurgie de guerre, des moyens très importants tant sur le plan logistique (possibilités et conditions d’évacuation) que médical (scanner, produits sanguins, etc.). Il impose également une formation à ce concept de tous les acteurs de la chaîne d’évacuation (et en particulier les chirurgiens qui doivent connaître les impératifs et les règles de ce premier temps chirurgical).
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