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Communications de SAVORNIN C
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Le traitement des traumatismes ostéoarticulaires graves dans une formation de l'avant en ambiance de guerre est analysé à partir de l'expérience acquise dans une antenne chirurgicale et du suivi à long terme dans un hôpital de l'arrière de ce type de blessés. Ces lésions surviennent dans un contexte particulier avec une prise en charge souvent différée dans une formation sanitaire de campagne aux moyens techniques limités. le chirurgien doit gérer l'immédiat en prenant des mesures conservatoires : parage des parties molles selon les règles de la chirurgie de guerre, stabilisation osseuse, geste éventuel de restauration des axes vasculaires.
La place respective de chaque méthode thérapeutique est discutée :
-Les amputations sont des gestes de nécessité imposés par la gravité des lésions ;
-les méthodes orthopédiques utilisées essentiellement au membre supérieur, ne sont qu'une solution d'attente au membre inférieur;
-La fixation externe assure une stabilisation osseuse rapide, facilite le transport et permet les gestes ultérieurs de reconstruction.
Les indications doivent s'adapter aux circonstances :
-dans une structure sanitaire qui peut assurer une évacuation vers l'arrière, le choix dramatique d'une amputation en urgence est souvent évité par l'utilisation du fixateur externe ;
-en mission de courte durée au profit de populations civiles, les amputations ont une place plus importante mais si un traitement conservateur est décidé le fixateur externe doit être largement utilisé.
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Les complications neurologiques des arthroplasties par prothèse de la hanche ont fait l'objet de peu de publications, et pourtant elles sont loin d'être exceptionnelles et ne récupèrent pas toujours. Ceci conduit certains patients à rechercher une compensation financière à leur handicap. Le rôle de l'expert consiste généralement à apprécier les deux aspects du problème médico-légal : préjudice et responsabilité professionnelle. A partir d'une série de vingt-cinq cas qui ont fait l'objet d'expertises, les auteurs analysent les différents aspects de cette pathologie iatrogène.
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Les auteurs présentent un nouveau matériel d'ostéosynthèse du scaphoïde carpien applicable tant aux fractures qu'aux pseudarthroses de cet osselet. Ils analysent les résultats obtenus sur une série de 60 patients ainsi traités à l'aide de critères cliniques et radiologiques particuliers. Ces résultats tant sur le plan de la consolidation osseuse que sur la douleur et la fonction permettent de considérer ce nouvel implant d'ostéosynthèse comme un matériel de choix pour la stabilisation de cet osselet.
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Situé au coeur de l’éthique médicale, le devoir d’information concerne tout particulièrement le chirurgien appelé, de par sa discipline, à porter atteinte à l’intégrité physique d’autrui. C’est de plus un problème d’actualité, par six arrêts récents de la Cour de Cassation, rendus depuis le 25/02/97. Ce problème concerne enfin particulièrement l’expert judiciaire qui doit dorénavant l’analyser dans les affaires dites "en responsabilité médicale ". La tâche de ce dernier est en fait souvent compliquée par des déclarations divergentes de la part des parties. Par une étude prospective chez 78 opérés, nous nous proposons d’analyser comment ceux-ci assimilent l’information reçue par le praticien avant une intervention chirurgicale "réglée".
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L'allogreffe osseuse apparaît à l'heure actuelle comme le seul matériel de comblement biologiquement correct et disponible en quantité suffisante pour les descellements cotyloïdiens avec défect osseux. Associée à un renfort métallique qui donne la stabilité primaire, on espère de la greffe osseuse une stabilité secondaire après sa consolidation avec l'os receveur. Le seul dépistage sérologique des donneurs est insuffisant pour avoir une sécurité microbiologique des allogreffes, comme dans le cas de la forme cryoconservée, à cause de la prévalence virale dans la population en général. Il est donc nécessaire de sécuriser l'allogreffe par un traitement qui assure la diminution de la charge virale. Les auteurs ont réalisé une étude prospective multicentrique sur une série de 44 patients présentant des défects osseux cotyloïdiens, comblés lors de la reprise d'arthroplasties de hanche par une allogreffe osseuse sécurisée issue de têtes fémorales prélevées sur des donneurs vivants. Le suivi a été réalisé sur le plan clinique par la cotation Postel-Merle D'Aubigné et sur le plan radiologique à l'aide d'un logiciel informatique seul capable de définir par des mesures reproductibles la migration des implants cotyloïdiens sur les plans horizontal, vertical et de l'angle d'inclinaison. Sur les 36 dossiers analysables (2 décès, 3 perdus de vue, 1 erreur technique), avec 38 mois de recul moyen (24 à 49 mois), l'évolution est comparable sur les plans mécanique et biologique à l'allogreffe non sécurisée, cryoconservée. Les autres avantages de ce type de greffe sont une plus grande facilité d'utilisation et un stockage possible à température ambiante. Le chirurgien orthopédiste peut assurer à l'aide de ce nouveau matériel de comblement osseux, le maintien du stock osseux avec une meilleure sécurité microbiologique.
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Entre 1991 et 2000, 39 patients ont été traités chirurgicalement pour un névrome de Morton. La série comprenait 33 pieds chez 30 patients. La population féminine était prédominante avec une moyenne d’âge de 48 ans. La neurectomie a été réalisée chez tous les patients. Avec un recul dépassant 3 ans, 30 pieds soit 36 névromes ont été revus. Trente quatre ont été améliorés sur le plan de la douleur. Seuls 10 patients avaient une modification du chaussage. Quatorze hypoesthésies commissurales et 7 hypoesthésies commissurales et pulpaires ont été relevées. La cicatrice était indolore dans 31 cas, rétractile dans 3 cas. La neurectomie a permis d’obtenir un bon résultat dans 90% des cas.
Treatment of Morton's Neuroma. A review of 36
cases treated by neurectomy.
Between 1991 and 2000, 39 patients having Morton’s neuroma were treated surgically.The series included 33 feet in 30 patients. Female predominance was clear with a mean age of 48 years. Neurectomy was performed in all cases. With a follow-up period of over 3 years, 30 feet were examined, which represented 36 neuromas. Thirty four were painless. Shoe wear was normal in the whole series except for 10 patients. Fourteen commissural hypoesthesia and 7 commissural and pulpar hypoesthesia were noted. Scars were painless in 31 cases, hyperkeratosic in 3 cases. Neurectomy led to a total disappearance of pain in 90% of the cases.
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