Séances ordinaires
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Communications de BREHANT O
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But : Le but de notre étude a été d'évaluer les résultats de la colectomie subtotale/totale (CST) avec rétablissement immédiat de la continuité sans stomie de protection dans le traitement en urgence des cancers occlusifs du côlon gauche. Méthodes : Une CST a été réalisée en urgence chez 72 patients consécutifs (âge moyen : 74 ans). Les critères d'inclusion ont été un risque opératoire raisonnable, un cancer colique résécable, une distension colique massive avec des signes ischémiques ou pré-perforatifs. Résultats : La mortalité postopératoire a été de 9.7% (n=7) : 6 décès par complications cardio-pulmonaires chez des patientes âgées de plus de 85 ans, 1 décès par lâchage anastomotique chez une femme de 83 ans. La morbidité a été de 15% (n=11), dont 2 fistules anastomotiques guéries sous traitement médical. Il existait 8 cancers synchrones et un adénome en dysplasie de bas grade. Au 6ème mois postopératoire, le nombre de selles par jour était de 2 après CST et de 3 après CT. Conclusion : La CST permet en un temps le traitement du cancer et de l'occlusion ; elle supprime un côlon distendu, présentant des lésions ischémiques ; elle permet une anastomose de qualité et élimine un éventuel cancer synchrone.
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L’utilisation des prothèses pour la réparation des hernies de l’aine a augmenté régulièrement ces dernières années pour devenir systématique entre certaines mains. Parallèlement le développement de la coelioscopie a familiarisé les chirurgiens à l’abord postérieur de la région inguinale, un meilleur confort post opératoire immédiat et une reprise plus précoce de l’activité plaidant pour un faire un « gold standard ». Or les enquêtes prospectives et de registre fournissent des résultats qui questionnent : taux de récidive de 2 ou de 10 % ? La série de 733 hernies inguinales opérées de 2001 à 2005 au CHU d’Amiens comprend des réparations par voie inguinale (67.4%) et par voie postérieure (32.6%). La technique de Stoppa a été utilisée dans 22% des cas pour les hernies bilatérales et les récidives de hernie dont la première réparation a été faite par voie inguinale. La comparaison de la technique de Stoppa avec les techniques coelioscopiques permet de proposer une explication aux différences de taux de récidive trouvées dans la littérature, différences qui ne semblaient pas prévisibles.
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