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Communications de RISCHMANN P
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Dysfonction érectile par lésion du nerf pudendal après traitement chirurgical des fractures diaphysaires du fémur. Erectile dysfunction due to pudendal nerve injury following
table traction in femur fracture |
SARRAMON JP, MALLET R, GAME X, TROCOIRE JL, GUITARD J, LARRAIN M, MALAVAUD B, RISCHMANN P
Séance du mercredi 28 avril 2004
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2004, vol. 3 (3), 01-06
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Résumé/Abstract
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La dysfonction érectile bien que très médiatisée, demeure un sujet encore confidentiel, elle occasionne une consultation spécifique en France chez 22% des hommes. La fracture de la diaphyse fémorale, conséquence d’un traumatisme violent, concerne le plus souvent des hommes jeunes. Frappés par le nombre de troubles de l’érection observés chez les patients ayant été opérés d’une fracture de la diaphyse fémorale par ostéosynthèse sur table orthopédique, nous avons voulu par un autoquestionnaire IIEF en faire une évaluation réelle (41 % des cas). Comment prévenir cette complication ? Sur le cadavre frais, la dissection du nerf pudendal a permis de mettre en évidence des zones de compression par le billot pubien de contre appui. Une étude biomécanique sur le squelette a permis d’identifier les niveaux lésionnels et à proposer des moyens de prévention efficace.
Erectile dysfunction due to pudendal nerve injury following
table traction in femur fracture
Erectile dysfunction, though much written about in the media, remains a confidential subject and is the reason for a specific consultation by 22% of males in France. Femur shaft fracture, the result of violent trauma, most often affects young men. Struck by the number of erectile problems in patients who were operated on by intramedullary nailing for femoral shaft fracture, we conducted an evaluation (41% of the cases) by means of a selfquestionnaire IIEF. How can this complication be prevented? The validated IIEF questionnaire was addressed to a cohort of 84 patients; 47 patients responded, 20 of them complained of some degree of E.D. Postoperative E.D. is caused by direct and indirect lesions of the pudendal nerve, secondary to the pressure induced by counter-traction on the perineum. Biomechanical study has allowed us to identify the compression areas and to propose effective prevention.
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Morbidité et mortalité de la cystectomie pour troubles vésicosphinctériens d’origine neurologique. Comparaison de la laparoscopie et de la chirurgie ouverte Morbidity and mortality of cystectomy for neurogenic lower
urinary tract dysfunction. Comparison of laparoscopy and open
surgery |
GUILLOTREAU J, GAME X, CASTEL LACANAL E, MALLET R, BOISSEZON X de, MALAVAUD B, SARRAMON JP, MARQUE P, RISCHMANN P
Séance du mercredi 18 octobre 2006
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2007, vol. 6 (1), 13-16
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Résumé/Abstract
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Objectifs : Comparer la morbidité et la mortalité de la cystectomie par voie laparoscopique vs par chirurgie ouverte, chez des patients présentant des troubles mictionnels d’origine neurologique. Matériels et Méthodes : De janvier 1993 à mai 2006, nous avons réalisé une cystectomie avec dérivation urinaire chez 49 patients, 26 femmes et 23 hommes, présentant des troubles vésico-sphinctériens d’origine neurologique. Trente deux cystectomies ont été réalisées sous laparoscopie contre 17 en chirurgie classique. La pathologie neurologique était une sclérose en plaque (SEP) dans 26 cas, une paraplégie dans 11 cas, une neuropathie périphérique dans 7 cas, une myélite transverse dans 2 cas et une spina bifida dans 3 cas. Pour les SEP, la médiane du score EDSS était de 8 (7-8,5). La médiane du score ASA pré-opératoire était de 3 (2-3) Une dérivation non continente trans-iléale selon Bricker a été réalisée dans 36 cas et une néovessie iléale dans 8 cas. La médiane de la clairance de la créatinine sur 24 heures était de 69 ml/min (26-228). Les valeurs quantitatives ont été comparées par un test t de student. Les valeurs qualitatives ont été comparées par un test de chi-2. Conclusion : La cystectomie laparoscopique pour troubles vésicosphinctériens d’origine neurologique est moins morbide que la cystectomie par chirurgie ouverte. Elle permet une reprise plus précoce de l’alimentation, un temps d’hospitalisation plus court.
Morbidity and mortality of cystectomy for neurogenic lower
urinary tract dysfunction. Comparison of laparoscopy and open
surgery
Objective : To compare morbidity and mortality of cystectomy by laparoscopy versus open surgery, in patients with neurogenic lower urinary tract dysfunction. Materials and Methods : From January 1993 to May 2006, we performed cystectomy with urinary derivation on 49 patients, 26 women and 23 men, presenting neurogenic urinary lower tract dysfunction. 32 cystectomies were performed by laparoscopy versus 17 by Open surgery. Neurological pathology was a multiple sclerosis (MS) in 26 cases, a paraplegia in 11 cases, a peripheral neuropathy in 7 cases, a transverse myelitis in 2 cases and a spina bifida in 3 cases. The median preoperative ASA score was 3 (2-3). For the MS, the median EDSS score was 8 (7-8,5). A noncontinent derivation according to Bricker procedure was performed in 36 cases and an ileal neobladder in 8 cases. Median level of creatinin clearance was of 69 ml/min (26-228). The quantitative values were compared by a test T of student. The qualitative values were compared by a chi square test. Results: There was a statistically significant difference in blood loss (p=0,006) and complication rates (Major Complications, p=0,0001 ; Minor Complications, p= 0.005) between the Laparoscopic and Open Surgery groups. Postoperative analgesic use was significantly lower in the Laparoscopic group (Level of Use, p=0,038 ; Time of Use, p =0,03). Time to start of a liquid diet (p=0,008), solid diet (p=0,002) and length of hospitalization (p=0,003) were also significantly lower in the Laparoscopic group vs the Open Surgery group. Conclusions : Laparoscopic cystectomy to treat neurogenic lower urinary tract dysfunction is less morbid than open cystectomy. It decreases narcotic use, facilitates earlier return of bowel function and it is associated with a shorter time of hospital stay.
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La dysfonction érectile est un désordre fonctionnel relativement fréquent, ayant un impact important sur la qualité de vie. On considère son incidence à plus de 10 % après l’âge de 40 ans. Les causes vasculaires représentent la principale étiologie des dysfonctions érectiles (D.E.) dans plus de la moitié des cas. Les médications orales et injections intra-caverneuses sont devenues depuis ces 15 dernières années le moyen de traiter ces D.E. La chirurgie vasculaire de la D.E. trouve sa place chez des hommes de moins de 55 ans, en bonne forme physique, qui ont abandonné ou ne répondent plus aux traitements médicaux. Tous nos patients ont été explorés spécifiquement ce qui nous a permis de sélectionner les candidats à cette chirurgie. Deux techniques micro-chirurgicales ont été retenues : artérialisation de l’artère dorsale et de la verge et artérialisation de la veine dorsale profonde de la verge. Depuis 1985 nous avons opéré 145 patients d’un âge moyen de 48 ans. 80 % ne répondaient plus aux injections intra-caverneuses et 20 % avaient abandonné tout traitement médical. Deux études prospectives nous ont permis de vérifier les résultats avec un recul suffisant. Une première étude a eu lieu entre 1998 et 2003 : avec 50 patients étudiés par l’Index International de la Fonction Erectile (I.I.E.F), (Rozen, 1997) ; 28 d’entre eux ont répondu (56 %), d’âge moyen 45 ans. On retiendra une amélioration conséquente des 4 principaux items : fonction érectile, fonction orgasmique, satisfaction des rapports et satisfaction globale. Une étude plus récente de 1999 à 2004 : 28 patients sélectionnés, 18 réponses (64 %), avec un âge moyen de 44 ans et un suivi de 7 à 9 ans. Ici encore on retiendra une amélioration significative de la fonction érectile à partir du score IIEF. Les complications essentielles sont un hyperdébit après artérialisation de la veine dorsale profonde (25 % des cas) que l’on traite chirurgicalement. En conclusion la microchirurgie vasculaire de la verge dans des cas sélectionnés permet de corriger la dysfonction érectile. Elle respecte avec un recul suffisant l’intégrité des corps caverneux. Si elle échoue, elle n’empêche pas un traitement complémentaire, par exemple la mise en place de prothèse pénienne.
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Cystectomie radicale pour cancer de la vessie. Morbidité et mortalité. Comparaison de la laparoscopie et de la chirurgie ouverte.
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GUILLOTREAU J, GAME X, BRAM R, MOUZIN M, MALLET R, DOUMERC N, MALAVAUD B, RISCHMANN P, SARRAMON JP
Séance du mercredi 1 avril 2009
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2009, vol. 8 (3), 023-028
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Résumé/Abstract
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Objectifs : Comparer la morbidité et la mortalité de la laparoscopie versus chirurgie ouverte de la cystectomie radicale pour cancer de vessie. Matériels et Méthodes : Etude prospective non randomisée, réalisée entre Janvier 2003 et juin 2007, chez 72 patients, 62 hommes et 10 femmes, chez qui a été réalisée une cystectomie radicale pour cancer de vessie. Trente quatre cystectomies ont été réalisées par chirurgie ouverte (CO) et 38 par laparoscopie (CL). L’âge moyen était de 66,3 ± 10,8 ans. La médiane du score ASA préopératoire était de 2 (1-3) dans le groupe CO et de 2 (1-3) dans le groupe CL. Résultats : En per-opératoire, il existait une réduction significative des pertes sanguines et du taux de transfusions dans le groupe CL. En post-opératoire, le taux de complications majeures et mineures et la mortalité étaient significativement diminués dans le groupe CL. La consommation de morphiniques en post-opératoire était significativement plus faible en quantité et en durée dans le groupe CL. Les délais de reprise alimentaire liquide et solide, et de reprise du transit étaient significativement diminués dans le groupe CL. Les durées moyennes d’hospitalisation étaient significativement plus faibles dans le groupe CL. Le suivi moyen des patients était de 21,8 ± 15,0 mois. Conclusion : La cystectomie radicale laparoscopique pour cancer de vessie est moins morbide que la cystectomie par chirurgie ouverte. Elle permet une reprise plus précoce de l’alimentation et du transit, et un temps d’hospitalisation plus court.
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Neuromodulation sacrée pour traiter les troubles vésico-sphinctériens d’origine neurologique
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GAME X, CHAABANNE W, CASTEL LACANAL E, GUILLOTREAU J, MARQUE P, MALAVAUD B, BOISSEZON X de, RISCHMANN P, SARRAMON JP
Séance du mercredi 14 avril 2010
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2010, vol. 9 (2), 113-118
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Résumé/Abstract
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Objectif : Estimation des résultats de la neuromodulation dans les dysfonctions vésico-sphintériennes d'origine neurologique. Matériels et méthode : De 1988 à 2008, 62 patients ont bénéficié d'un test de stimulation, 47 femmes et 15 hommes pour troubles de vidange vésicale d'origine neurologique. L'âge moyen était de50.5±14.8 ans. Les symptômes urinaires étaient représentés par des vessies hyperactives dans( 34 cas), une rétention d'urine chronique dans( 28 cas), une dyssynergie vésico-sphintérienne était associée dans (9) cas. Avant stimulation chaque patient a eu un bilan urodynamique ,un catalogue mictionnel. Le test étant considéré comme positif, si le patient était amélioré à plus de 70 %.Après l'implantation du stimulateur, les patients étaient contrôlés avec les mêmes critères à 1 mois,6 mois et ensuite tous les ans. Résultat : Pour l'ensemble des 62 patients, pour 41 patients (66. 1 %) le test a été considéré positif , 37 des 41 patients ont été implantés. Avec un recul moyen de 4.3 ± ans , 28 succès(75,7 %), 3 patients améliorés (8. 1 %), 6 patients n'ont pas eu de réponse (16. 2 %). Pour ces 6 cas, la neuromodulation a échoué après un fonctionnement normal pendant 12 ± 12.4 mois après l'implantation. Une deuxième implantation a été effectuée chez 8 patients, 2 cas pour un déplacement de l'électrode, 2 cas en raison d'un problème infectieux, 4 cas pour dysfonctionnement ou traumatisme du boitier. Conclusion : la neuromodulation des racines sacrées doit être considérée comme un moyen efficace pour la prise en charge des troubles vésico-shinctériens d'origine neurologique avec une efficacité maintenue pour des reculs suffisants. Toutefois pour les résultats à court terme, on doit prendre en considération le type de neuropathie et son évolution
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Pour les techniques innovantes n’ayant pas un niveau de preuve d’efficacité et de sécurité suffisant, la procédure du Forfait Innovation autorise un remboursement dérogatoire (Art. L-165 du code de la Sécurité Sociale). Ainsi, il permet un financement direct pour les établissements et les opérateurs privés, indirect pour les industriels innovants. La contrepartie est la réalisation d’une étude prospective dont l’analyse, à terme, devrait conduire à un remboursement définitif et une évaluation du niveau de celui-ci. Cela implique la création d’une data base (ou registre). En 2008, une saisine fut déposée, par l’Association Française d’Urologie, auprès la HAS pour la valorisation de l’acte d’application d’Ultrasons Focalisés de Haute Intensité (HIFU) dans le cadre d’un primo-traitement conservateur du cancer localisé de la prostate et du traitement de rattrapage face à une récidive après radiothérapie. L’examen du dossier par la HAS avec avis favorable de la commission d’expertise (CNEDiMTS, ex-CEPP) ont conduit à la mise en route, en 2015, du premier Forfait Innovation par la DGOS. Le promoteur de l’étude (HIFU vs Prostatectomie totale en non infériorité) est l’Association Française d’Urologie. A ce jour, plus de 3 000 patients ont été traités, sur les 5000 prévus, dans 40 centres publics et privés. De nombreux enseignements sont déjà utiles pour le contrôle qualité des traitements effectués et du matériel utilisé. Quelques résultats seront présentés en séance.
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Le concept d'ultrasons thérapeutiques a été imaginé dès le milieu du 20 ème siècle mais c 'est dans les années 70 -80 que les premiers effets cliniques significatifs sont apparus grâce à la tithotritie extra-corporelle. Puis, la destruction thermique de tissus par des ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) a permis son développement expérimental puis clinique pour le traitement du cancer localisé de la prostate. D'autres indications, utilisant différentes formes d'ultrasons, se développent pour traiter d' autres types de tissus pour des pathologies gynécologiques, neurologiques, ophtalmologiques ... Le concept d'utilisation d'HIFU permet d'envisager un traitement conservateur de la prostate sans risque de dégradation ultérieure des tissus environnants comme cela peut exister après radiothérapie. Ce traitement ne coupe pas les ponts d'un éventuel traitement de rattrapage en cas d'échec. Ainsi, l'indication d'un traitement par HIFU peut être posée chez des patients, bien sélectionnés, présentant un cancer localisé de la prostate dont l'évolution ne justifie plus une simple surveillance active mais pas encore un traitement radical ou qui s'y refusent. Dans la classification actuelle, il s'agit des patients à risque faible élevé et à risque intermédiaire favorable. Le développement des techniques d'imagerie concourt à une plus grande précision et à une diminution du volume traité, donc: des effets secondaires. Le grand avantage de ce traitement par rapport aux traitements radicaux, est la préservation de la fonction érectile chez des sujets jeunes et dans une forte proportion de cas de patients plus âgés. Un traitement par HIFU peut également être utilisé de façon focale dans les traitements de rattrapage après échec de radiothérapie. Ces traitements font actuellement l'objet d'un financement dérogatoire (Forfait Innovation) couplé à une étude prospective qui compare HIFU et prostatectomie totale dans des situations de primo traitement ou de traitement de rattrapage.
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