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Communications de BOISSEZON X de
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Morbidité et mortalité de la cystectomie pour troubles vésicosphinctériens d’origine neurologique. Comparaison de la laparoscopie et de la chirurgie ouverte Morbidity and mortality of cystectomy for neurogenic lower
urinary tract dysfunction. Comparison of laparoscopy and open
surgery |
GUILLOTREAU J, GAME X, CASTEL LACANAL E, MALLET R, BOISSEZON X de, MALAVAUD B, SARRAMON JP, MARQUE P, RISCHMANN P
Séance du mercredi 18 octobre 2006
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2007, vol. 6 (1), 13-16
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Résumé/Abstract
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Objectifs : Comparer la morbidité et la mortalité de la cystectomie par voie laparoscopique vs par chirurgie ouverte, chez des patients présentant des troubles mictionnels d’origine neurologique. Matériels et Méthodes : De janvier 1993 à mai 2006, nous avons réalisé une cystectomie avec dérivation urinaire chez 49 patients, 26 femmes et 23 hommes, présentant des troubles vésico-sphinctériens d’origine neurologique. Trente deux cystectomies ont été réalisées sous laparoscopie contre 17 en chirurgie classique. La pathologie neurologique était une sclérose en plaque (SEP) dans 26 cas, une paraplégie dans 11 cas, une neuropathie périphérique dans 7 cas, une myélite transverse dans 2 cas et une spina bifida dans 3 cas. Pour les SEP, la médiane du score EDSS était de 8 (7-8,5). La médiane du score ASA pré-opératoire était de 3 (2-3) Une dérivation non continente trans-iléale selon Bricker a été réalisée dans 36 cas et une néovessie iléale dans 8 cas. La médiane de la clairance de la créatinine sur 24 heures était de 69 ml/min (26-228). Les valeurs quantitatives ont été comparées par un test t de student. Les valeurs qualitatives ont été comparées par un test de chi-2. Conclusion : La cystectomie laparoscopique pour troubles vésicosphinctériens d’origine neurologique est moins morbide que la cystectomie par chirurgie ouverte. Elle permet une reprise plus précoce de l’alimentation, un temps d’hospitalisation plus court.
Morbidity and mortality of cystectomy for neurogenic lower
urinary tract dysfunction. Comparison of laparoscopy and open
surgery
Objective : To compare morbidity and mortality of cystectomy by laparoscopy versus open surgery, in patients with neurogenic lower urinary tract dysfunction. Materials and Methods : From January 1993 to May 2006, we performed cystectomy with urinary derivation on 49 patients, 26 women and 23 men, presenting neurogenic urinary lower tract dysfunction. 32 cystectomies were performed by laparoscopy versus 17 by Open surgery. Neurological pathology was a multiple sclerosis (MS) in 26 cases, a paraplegia in 11 cases, a peripheral neuropathy in 7 cases, a transverse myelitis in 2 cases and a spina bifida in 3 cases. The median preoperative ASA score was 3 (2-3). For the MS, the median EDSS score was 8 (7-8,5). A noncontinent derivation according to Bricker procedure was performed in 36 cases and an ileal neobladder in 8 cases. Median level of creatinin clearance was of 69 ml/min (26-228). The quantitative values were compared by a test T of student. The qualitative values were compared by a chi square test. Results: There was a statistically significant difference in blood loss (p=0,006) and complication rates (Major Complications, p=0,0001 ; Minor Complications, p= 0.005) between the Laparoscopic and Open Surgery groups. Postoperative analgesic use was significantly lower in the Laparoscopic group (Level of Use, p=0,038 ; Time of Use, p =0,03). Time to start of a liquid diet (p=0,008), solid diet (p=0,002) and length of hospitalization (p=0,003) were also significantly lower in the Laparoscopic group vs the Open Surgery group. Conclusions : Laparoscopic cystectomy to treat neurogenic lower urinary tract dysfunction is less morbid than open cystectomy. It decreases narcotic use, facilitates earlier return of bowel function and it is associated with a shorter time of hospital stay.
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Neuromodulation sacrée pour traiter les troubles vésico-sphinctériens d’origine neurologique
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GAME X, CHAABANNE W, CASTEL LACANAL E, GUILLOTREAU J, MARQUE P, MALAVAUD B, BOISSEZON X de, RISCHMANN P, SARRAMON JP
Séance du mercredi 14 avril 2010
Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2010, vol. 9 (2), 113-118
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Résumé/Abstract
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Objectif : Estimation des résultats de la neuromodulation dans les dysfonctions vésico-sphintériennes d'origine neurologique. Matériels et méthode : De 1988 à 2008, 62 patients ont bénéficié d'un test de stimulation, 47 femmes et 15 hommes pour troubles de vidange vésicale d'origine neurologique. L'âge moyen était de50.5±14.8 ans. Les symptômes urinaires étaient représentés par des vessies hyperactives dans( 34 cas), une rétention d'urine chronique dans( 28 cas), une dyssynergie vésico-sphintérienne était associée dans (9) cas. Avant stimulation chaque patient a eu un bilan urodynamique ,un catalogue mictionnel. Le test étant considéré comme positif, si le patient était amélioré à plus de 70 %.Après l'implantation du stimulateur, les patients étaient contrôlés avec les mêmes critères à 1 mois,6 mois et ensuite tous les ans. Résultat : Pour l'ensemble des 62 patients, pour 41 patients (66. 1 %) le test a été considéré positif , 37 des 41 patients ont été implantés. Avec un recul moyen de 4.3 ± ans , 28 succès(75,7 %), 3 patients améliorés (8. 1 %), 6 patients n'ont pas eu de réponse (16. 2 %). Pour ces 6 cas, la neuromodulation a échoué après un fonctionnement normal pendant 12 ± 12.4 mois après l'implantation. Une deuxième implantation a été effectuée chez 8 patients, 2 cas pour un déplacement de l'électrode, 2 cas en raison d'un problème infectieux, 4 cas pour dysfonctionnement ou traumatisme du boitier. Conclusion : la neuromodulation des racines sacrées doit être considérée comme un moyen efficace pour la prise en charge des troubles vésico-shinctériens d'origine neurologique avec une efficacité maintenue pour des reculs suffisants. Toutefois pour les résultats à court terme, on doit prendre en considération le type de neuropathie et son évolution
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