Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis
sur le nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche
libre" et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
|
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Communications de CHERKI S
|
Les auteurs présentent une série de 25 patients traités pour tumeurs rétro-rectales d'origine vestigiale entre 1989 et 2003. La série concernait 20 femmes et 5 hommes, d'âge moyen 43 ans (de 16 à 77). Les signes d'appel étaient des douleurs ano-périnéales, des rectorragies, une tuméfaction para-anale, mais dans près de la moitié des cas la lésion était découverte à l'occasion d'un examen systématique. En plus des données intéressantes du toucher rectal, l'imagerie moderne a permis une étude très précise de la morphologie des lésions. L'échographie endo-rectale (56% des cas), et surtout l'IRM (72% des cas) précisaient la structure, le caractère uni ou pluri-loculaire, les rapports avec les organes de voisinage, une possible dégénérescence. L'exérèse tumorale était conduite par voie trans-anale 2 fois, inter-sphinctérienne 1 fois, ano-périnéale postérieure 18 fois en première intention (75%) avec résection du coccyx dans 11 cas, par voie abdominale 3 fois, et par voie associée abdomino-périnéale 1 fois. L'étude anatomo-pathologique, inspirée du travail princeps de M. MALAFOSSE, et après relecture des pièces conduisant à intégrer les tumeurs dermoïdes uniloculaires dans le groupe des tératomes, retrouvait 14 kystes entéroïdes (hamartomes kystiques ou tail gut cysts 12 fois - duplications rectales 2 fois), 5 tératomes dont l'un dégénéré, 5 kystes épidermoïdes, 1 lésion difficile à classer. La morbidité a comporté 3 suppurations de la plaie rétro-rectale, 1 cas d'abcès péri-anastomotique après résection rectale. Deux malades étaient perdus de vue, 23 suivis de 6 mois à 14 ans avec un recul moyen de 2,7 ans. Une récidive était notée dans 2 cas. Les principales conclusions de ce travail sont d'une part l'intérêt majeur de l'IRM pour le choix de la voie d'abord, d'autre part l'intérêt de la voie ano-rectale postérieure, qui permet l'exérèse de lésions parfois très volumineuses avec une morbidité minime.
|
L'appareil manducateur se compose d'éléments passifs articulaires (temporo-mandibulaires et occlusaux) et d'un élément actif musculaire, dont la dynamique est coordonnée par le système neurosensoriel. Le SADAM est le défaut d’adaptation de cet appareil à un trouble de l’occlusion ou à une parafonction, majorés par le stress. Il se traduit cliniquement par des symptômes articulaires (douleurs, claquements, craquements) et/ou musculaires (douleurs, trismus) et anatomiquement par un déplacement de l’appareil discal avec modifications des surfaces osseuses articulaires et parfois du ramus mandibulaire (hypertrophie des angles mandibulaires). Le traitement de ce syndrome est essentiellement étiopathogénique et consiste en la diminution des parafonctions liées à l’hyperfonction musculaire et en la réhabilitation occlusale. Les écoles anglosaxonnes et certaines écoles françaises prônent des interventions chirurgicales articulaires visant à repositionner le disque. Ces interventions, agressives pour l’articulation, ne sont pas nécessaires, car la réhabilitation neuro-musculaire et occlusale permet la formation d’un nouveau disque (néodiscisation) rétablissant une fonction articulaire quasi normale. Si il y a une intervention à faire, elle est à visée orthognatique pour corriger une dysmorphose maxillomandibulaire et/ou à visée fonctionnelle nasale : « On ne peut pas guérir un SADAM qui dort la bouche ouverte, ou qui dort toujours du même côté ou encore qui grince des dents la nuit ».
Should temporomandibular joint disorders be operated ?
Temporomandibular joint (TMJ) disorders are due to an abnormal adaptation of the manducatory apparatus which causes are occlusal anomalies and dysfunctions amplified by nervous tensions. Clinical manifestations involve articular signs (pain, clicking and crepitus) and muscular signs (pain, limitation of the mouth opening). Main anatomical lesions are anterior displacements of the TMJ disc with modifications of the articular surfaces of the condyle and sometimes structural modifications of the mandibular ramus (angle hypertrophy). TMJ disorders treatments consist in normalizing both the occlusal status and the muscular function. Direct surgical repositionning of the disc is useless because an adequate functional treatment can restore a system with a new disc involving a normal TMJ function. Orthognatic procedures can be used to restore a normal dentofacial relationship as well as re-establishing a normal upper airway (nasal) ventilation improves orofacial functions.
|
|