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Séance du mercredi 4 avril 2007
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15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Résumé La chirurgie française du XIV° siècle fut dominée par deux chirurgiens, Henri de Mondeville et Guy de Chauliac. Alors que l’œuvre du premier tomba rapidement dans l’oubli les écrits du second firent l’objet de publications régulières jusqu’au XVIII° siècle. Pendant trois siècles elles participèrent à l’enseignement de la chirurgie. Il nous est apparu intéressant d’analyser les transformations de la doctrine originale pendant cette période, de noter les points constants, ceux qui en revanche ont fait l’objet d’interprétations différentes en les replaçant dans leur contexte historique médical. La grande chirurgie comprend huit livres qui traitent successivement de l’anatomie, des aposthèmes, du cancer et de la peste, des plaies, des ulcères, des fractures, de la chirurgie dentaire, de la gynécologie et des médicaments en chirurgie. Les traductions successives de l’ouvrage ont fait l’objet d’interprétations parfois erronées. Le texte original a été traduit de nouveau à la fin du XV° siècle par Laurens Joubert (1529-1583), docteur à Montpellier en 1558, professeur d’anatomie, consultant du roi Henri III, dont les commentaires qui font suite à la traduction éclairent l’évolution de la chirurgie et son enseignement pendant le XIV° et le XV° siècle. Enfin les dernières traductions du XVIII° siècle révèlent ce qui reste de l’enseignement de Guy de Chauliac après quatre siècles de lecture. Les écrits ultérieurs du Maître, en particulier du XIX° siècle n’auront plus vocation d’enseignement chirurgical mais entreront dans le cadre de l’histoire médiévale de la chirurgie.
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Cancer sur rein unique : jusqu’où peut-on pousser les indications de la chirurgie conservatrice ? Is there any limit to nephron sparing surgery for renal
tumors in a solitary kidney ? Experience on 37 cases in a
single center.
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PIGNOT G, HAJAGE D, BITKER MO, CHARTIER KASTLER E, RENARD PENNA R, GALIANO M, PASQUI F, RICHARD F (Paris) Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2007, vol. 6 (2), 096-102 | Résumé/Abstract
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Résumé But: L’objectif de cette étude est d’évaluer, à long terme, la fonction rénale, la survie et le risque de récidive des patients opérés, dans notre groupe, d’une tumorectomie pour cancer sur rein unique. Matériel et Méthodes: Cette étude rétrospective a concerné 37 tumorectomies pour cancer, réalisées entre Janvier 1975 et Décembre 2002 chez 33 patients ayant un rein unique. 8 patients avaient une agénésie rénale congénitale, alors que 7 patients avaient eu une néphrectomie pour une cause non tumorale et 18 pour cancer. Résultats: Le diamètre tumoral moyen était de 4,6 cm (1,5 à 10 cm). Le suivi moyen est de 109,8 mois. 3 patients sont décédés en période post-opératoire précoce. Aucun patient n’a nécessité de dialyse définitive. 17 patients (51,5%) ont présenté une progression de la maladie, sous la forme d’une récidive locale ou métastatique. La survie globale à 5 et 10 ans est respectivement de 69 et 55,8%. La survie sans récidive à 5 et 10 ans est respectivement de 56,2 et 27,0%. En analyse multi variée, la taille de la tumeur, le grade de Furhman et l’antécédent de cancer controlatéral apparaissaient comme des facteurs pronostiques statistiquement significatifs. Conclusion : La tumorectomie sur rein unique, est un traitement de choix, donnant des résultats très satisfaisants sur le plan de la conservation de la fonction rénale. La survie est corrélée au stade TNM, au grade et à l’antériorité de cancer du rein controlatéral. Les taux de survie restent satisfaisants par rapport aux taux de survie des patients en hémodialyse, pour la même tranche d’âge.
Abstract Nephron sparing surgery raises the challenge of avoiding chronic hemodialysis for patients having malignancies on a solitary kidney. Patients and method: from 1975 until 2002, 130 enucleations of kidney tumors were performed in our institution among which 100 were cancer. Among those 37 were done on 33 patients with a solitary kidney from which 18 had had a radical controlateral nephrectomy for cancer. Average age was 62 years with a sex ratio of 3.7. Surgery was always conducted through a classical open approach without interruption of blood flow in 92% of cases. Results : Average blood loss was 700 ml. Two patients required transitory post operative dialysis. Three patients died in the post operative period (one from anuria, one from an undiagnosed brain metastasis and one from pulmonary embolism. Pathological findings reported adenocarcinoma in 84% of cases and tubulopapillary tumors in 16%. No reoperation was needed neither for bleeding nor for urinary fistula which occurred in 11% of cases and resolved sponteanously in 75% of cases, the 25% remaining being treated by ureteral drainage. Global survival rate at 5, 10 and 20 years was 69, 56 and 44%. Disease free survival at 5, 10 and 20 years was 56, 27 and 11%. No patient required chronic hemodialysis. Discussion: survival expectancy rate for people beginning hemodialysis between 60 and 64 years old is poor, survival rate at 5 and 10 years being evaluated at 33 and 7%. In our experience, even in the presence of bad prognosis factors as involved lymph nodes or metastasis at the time of diagnosis, high grade tumors, T2 or a past history of radical nephrectomy, results obtained turn out to be better than those of the other alternative which is radical nephrectomy and chronic hemodialysis. Conclusion: taking in account the poor life expectancy of people around 60 being put on hemodialysis, all attempts should be made to perform nephron sparing surgery in patients having a cancer on a solitary kidney.
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Résumé Les douleurs neuropathiques sont considérées comme difficiles à traiter et sont secondaires à une très large variété de lésions du système nerveux périphérique et ou central. Approximativement un tiers des patients seulement bénéficient d’une amélioration satisfaisante et durable de leur douleur chronique avec les anti-épileptiques et les anti-dépresseurs tricycliques qui sont considérés comme des traitements de référence. La neurostimulation représente une avancée majeure dans le traitement des douleurs chroniques rebelles. La stimulation chronique de la moelle épinière permet de contrôler essentiellement des douleurs secondaires à une lésion nerveuse périphérique incomplète. La stimulation cérébrale profonde des noyaux sensitifs du Thalamus a été décevante à long terme. La stimulation du cortex moteur a été proposée comme une alternative, il s’agit d’une chirurgie guidée par l’image, améliorée par monitorage électro-physiologique peropératoire. L’objectif est de définir avec précision la cible corticale motrice à stimuler en fonction de la topographie de la douleur. Dans certains types de douleurs centrales telles que les douleurs thalamiques la stimulation du cortex constitue actuellement une alternative thérapeutique de première intention. Il en est de même pour les douleurs neuropathiques trigéminales D’autres indications ont besoin d’être confirmées même si une efficacité durable a été rapportée dans des indications comme les douleurs secondaires à l’arrachement du plexus brachial, les membres fantômes douloureux ou les douleurs post-paraplégies. Des études multicentriques et randomisées « marche/arrêt » sont en cours.
Abstract Neuropathic pain is considered a difficult to treat clinical condition and related to a large variety of lesions in the peripheral and/or central nervous system. Only approximately one-third of patients reach satisfactory relief with antiepileptic and antidepressants, which are considered mainstay treatments. Neurostimulation represent a major step forward in the treatment of intractable chronic pain. Chronic spinal cord stimulation allows pain control of mainly secondary to incomplete peripheral nerve damage. Deep brain stimulation of the sensory thalamic nuclei has been disappointing in the long term. Cortex motor stimulation was proposed as one alternative. It is an image guided surgery, improved by intra-operating electrophysiogical monitoring. The objective is to accurately locate the motor cortex target to be stimulated according to pain topography. In some types of central pain, such as thalamic pain, motor cortex stimulation constitutes a first intention therapeutic alternative. The same holds true for chronic facial neuropathic pain. Other indications need to be confirmed even when lasting efficacy has been reported in indications such as plexus brachial avulsion, phantom limb pain or post-paraplegic pain. Multicentric and randomized on/off studies are on the way
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