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La récidive est de la maladie de Dupuytren est plus fréquente que ne le rapporte la littérature classique. Notre revue à long terme de 50 mains opérées a montré une fréquence de 66% de récidive à 10 ans. Néanmoins ces récidives sont dans près de la moitié des cas minimes et non gênantes fonctionnellement. Une réintervention n’est justifiée que lorsqu’elles sont gênantes, d’autant plus que les risques de complications en particulier vasculaires sont élevés. Certains patients sont plus exposés que d’autres au risque de récidive. Chez ces patients, les auteurs préconisent la technique de dermofasciectomie et greffe de peau totale, qui a un effet préventif sur la récidive.
Recurrence in Dupuytren’s disease.
Recurrence in Dupuytren’s disease is more frequent than usually reported. Our long term review of 50 hands operated 10 years earlier on average showed a 66% recurrence rate. However recurrence is often mild, and did not create any functional impairment in half of the patients in this series. Secondary surgery is required only in cases where recurrence is functionally impairing, bearing in mind the higher incidence of peroperative complications, including vascular impairment. Some patients are more exposed to recurrence than others. In this population we advocate dermofasciectomy and full thickness skin grafting, which is locally effective in preventing recurrence.
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La récidive après chirurgie est un phénomène bien connu dans la maladie de Dupuytren, mais son incidence est diversement appré-ciée dans la littérature. On note une différence particulièrement marquée entre les séries des années 70, qui rapportaient entre 20 et 50 % de récidives, et les séries publiées après 1980, qui font état de 45 à 71 % de récidives. Ces différences tiennent à plusieurs causes : • D’une part l’incidence des récidives augmente dans le temps, selon une progression définie ; elle sera donc variable avec le recul des séries étudiées. • D’autre part la définition de la récidive varie selon les auteurs, et surtout selon les traitements. Dans les traitements chirurgicaux classiques par aponévrectomie, on entend généralement par « récidive » la réapparition de la ma-ladie dans une zone déjà opérée. Cette définition inclut les nodules récidivants sans rétraction digitale. Par contre elle exclut les brides cutanées cicatricielles, les rétractions articulaires pures, et l’extension de la maladie. Cette dernière se définit comme l’apparition secondaire de nouvelles lésions dans une zone non opérée. Mais l’avènement de traitements plus limités tels que l’aponévrotomie à l’aiguille, et plus récemment la destruction chimique locali-sée des brides, a amené à modifier radicalement cette définition, dans la mesure où les tissus sont laissés en place. On a alors défini la récidive en fonction de la réapparition, ou de l’aggravation d’une déformation digitale en flexion après traitement. Le problème principal qui se pose actuellement est celui de la comparaison des taux de récidive entre les différents types de traite-ment, problème qui ne pourra être résolu que si l’on parvient à s’entendre sur une définition commune de la récidive.